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Le processus décisionnel et son incidence sur la gestion du domaine public dans la ville de Lubumbashi (en RDC)

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par Bavon KILUMBA BANZE SILURE
Université de Lubumbashi RDC - Licence en sciences politiques et administratives 2009
  

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C. Analyse du processus décisionnel dans la gestion du domaine public à Lubumbashi

Des toutes les considérations développées dans les sections précédentes, il est important de retenir que la Loi, la jurisprudence et autres mesures, ne peuvent à elles seules, assurer la protection des biens du domaine public, mais elles constituent le garde-fou, elles fournissent des orientations à suivre et élucident le mode de gestion à y adapter. Il appartient alors aux autorités publiques chacune à son niveau et en ce qui le concerne, d'intervenir d'une manière directe pour concrétiser les prescrits de la Loi, c'est à ce niveau précis que la gestion du domaine public prend réellement son sens. Quand bien que dans la société il y a des individus qui ont toujours l'intension de ne jamais respecter les consistances du domaine public, les autorités ont à leur disposition pour les protéger tant bien que mal.

Il se fait cependant que ceux qui sont censés protéger les biens inaliénables du domaine public sont les premiers à participer à leur dilapidation, ils mettent leur pouvoir à mal, ils profitent de leur situation ou positionnement social pour s''approprier des biens pourtant inaliénables du domaine public dans le but de prévaloir leurs propres intérêts. Et quand ils prennent des mesures sur le domaine public violé, ces mesures souffrent d'injustices, applicables pour les uns et non pour les autres, souvent une minorité protégée d'où « deux poids deux mesures » aussi, ils profitent du fait que le droit de propriété s'analyse comme celui, non seulement d'user d'un bien et d'en recueillir les fruits, mais aussi d'aliéner ce bien, mettent à l'écart l'idée selon laquelle qu'ils n'ont sur les dépendances du domaine public qu'un « droit de garde » et de « surintendance » aliénant certains biens du domaine public qui satisfont encore régulièrement aux besoins d'intérêt général pour lesquels ils ont été affectés.

Cette manière de voir les choses de la part des autorités fait que les individus qui doivent subir les décisions provenant d'elles, ne les respectent pas par le simple fait que le pouvoir étant la capacité pour certains individus ou groupe, d'agir sur d'autres individus ou groupe, il se présente comme une relation et non come un attribut ; ce ci dit, dans la pratique sociale, le pouvoir de A sur B est la capacité de A d'obtenir que dans sa relation avec B, le terme d'échange lui soit favorable, cela ne doit pas être seulement à sens unique, même B doit se retrouver dans cette relation. Il n'est jamais vrai que le supérieur par le fait qu'il soit supérieur puisse obtenir ce qu'il veut, ce qu'il désir, il doit préparer le terrain, manoeuvrer, avoir un comportement stratégique pour y parvenir, quand le supérieur obtient obéissance à ses ordres par sa seule autorité, il devrait bien entretenir cela car, elle peut exister hors d'un statut de subordination, ça note une relation de confiance ; l'autorité est entendue ici pas comme seulement la capacité de légitimer son pouvoir en faisant exécuter ses décisions, aussi l'on parle de la relation d'autorité lorsqu'un individu accepte que la décision d'autrui telle qu'elle est communiquée, guide ses propres choix sans que cette acceptation ait été précédée d'un examen critique. Cette proposition lui transmise peut ne pas lui paraitre la meilleur, alors il y a relation d'autorité, si celui qui exécute un ordre ou une mission, le fait non parce que l'émetteur dispose d'un pouvoir dans l'organisation, encore cela puisse être le cas, mais parce qu'il a obtenu la confiance du récepteur.

Bien entendu, il est souhaitable que pouvoir et autorité se recouvre, mais l'expérience quotidienne que nous nous vivons dans la ville de Lubumbashi surtout en matière de gestion du domaine public, sous examen dans le présent travail, prouve que ce n'est pas toujours le cas. La population se méfie des autorités locales, par conséquent leurs décisions souffrent de non obéissance, ce qui fait que les effets dans le temps des décisions exécutoire ne s'observent pas, car les règles disant le point de vue de départ des décisions exécutoire de la décision en principe ne peut avoir un effet rétroactif, la publicité qui est faite commande une certaine mesure le point de départ des effets. La décision exécutoire produit des effets pour une durée indéterminée, et ces effets prennent fin par l'abrogation ou par le retrait - l'abrogation est l'acte par le quel il est mis fin pour l'avenir aux effets d'un acte juridique, elle fait cesser ainsi les effets de la décision pour l'avenir et le retrait est quant à lui une procédure qui consiste à prendre une décision contraire à la volonté initiale et annulant celle-ci de telle sorte que la décision initiale soit réputée n'avoir jamais existée, il anéanti aussi bien pour le passé que pour l'avenir, les effets de la décision primitive - mais sur terrain nous observons que les décisions exécutoires que les autorités prennent ne sont obéies que pendant les premiers jours de la publication, après un temps la situation redevient comme avant, les décisions sont foulées au pied, des violations s'en suivent comme si ces décisions n'existaient pas et ce la sans abrogation ni retrait.

Cet état des choses fait que le processus décisionnel dans la gestion des dépendances du domaine public ne rempli pas sa fonction, au lieu d'être fonctionnel, il est plutôt dysfonctionnel voire afonctionnel, tout simplement parce qu' il a une incidence qui ne favorise pas une bonne gestion du domaine public, au lieu de contribuer à la protection de ses dépendances en vu d'atteindre les aspirations de l'intérêt général, à la place ce sont des intérêts égoïstes qui priment et la protection est très partielle, et ne vient qu'en second plan dans le chef des autorités qui ont cette gestion en main. Les décisions ne remplissent pas ses quatre fonctions qui sont : celle de permettre à l'acteur d'agir pour le compte de tout le monde, de l'organisation ; celle de permettre au citoyen (administré) de supporter le monde, d'y retrouver son compte ; celle de permettre la fragmentation des actes étatiques, en autant de compétences respectives, voire quelque fois concurrentes et en fin celle de préservation sociale. D'où toutes les étapes du processus décisionnel ne sont pas respectées

En outre compte tenu de tous les désagréments que les autorités publiques locales créent dans la gestion du domaine public, nous avançons les facteurs ci-dessous repris qui seraient à la base, de part les sources de leur pouvoir :

v La non possession d'une compétence ou d'une spécialisation fonctionnelle ;

v La non maitrise des relation avec l'environnement :

v Manque d'une bonne communication ;

v Utilisation insuffisante des règles organisationnelles ;

v L'inefficacité dans le contrôle.

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