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Le stress au travail

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par Lucas Chazot
ISEM - Master 2 management 2012
  

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2. Le Fordisme et la rationalisation du travail

Henry Ford est le fondateur de l'entreprise qui porte son nom « Ford ». Célèbre homme d'affaire américain il va être considéré comme un des hommes ayant révolutionné l'organisation du travail. Ford va tout simplement reprendre et améliorer le concept de Taylorisme que nous venons d'évoquer.

Henry Ford reprend donc les principes de divisions horizontale et verticale du travail de Taylor mais y rajoute plusieurs éléments.

Le travail à la chaine dans lequel la machine complète l'homme. Ford met en place dans son entreprise un convoyeur de pièces. Les différentes pièces circulent devant les ouvriers qui doivent les assembler, ici la machine va dicter à l'homme son rythme de travail. Bien entendu cela permet de produire de manière continue. C'est un élément capital qui va amplifier l'impact sur la souffrance au travail. Dans ces conditions le salarié va se voir totalement déqualifié, le taylorisme lui avait enlevé toute autonomie, mais avec le Fordisme un pallier est franchi dans le phénomène d'abrutissement. Dans ce système l'homme obéit à une machine et doit se comporter comme une machine, il est encore plus isolé dans son travail et ne bénéficie

d'aucune reconnaissance sociale. A cette époque le concept de souffrance morale n'était pas encore rependu, la souffrance physique prédominait.

Le fordisme correspond aussi à l'émergence de la production de masse. Avec la standardisation des biens de production et la possibilité de produire de grandes séries. Comme pour le Taylorisme le système de rémunération est avantageux « five dollar a day » ici en plus de stimuler la motivation du salarié on touche à la demande. Le salarié est plus riche et peut donc se permettre de consommer plus, ce qui va conduire à une période de prospérité économique.

Le taylorisme et le fordisme aujourd'hui restent des modèles bien encrés dans nos sociétés. Bien entendu ils ont évolués et des pratiques managériales de ce genre n'existent plus. Aujourd'hui on parle de Post fordisme, dans lequel le rôle du manager est de réduire les temps morts pour améliorer la rentabilité des capitaux investis. Dans cette organisation post-fordienne la pression sur les salariés provient de leur autonomie, ce que l'on qualifie de flexibilité aujourd'hui. Le contrôle se fait de manière indirecte via l'évaluation individuelle. C'est ainsi que le modèle de gestion par le stress a vu le jour, « habile combinaison de réalisation des tâches et sectorisation des responsabilités cassant ainsi les solidarités » (P. Bardelli, J.Allouche).

Ces théories peuvent sembler incongrues on ne penserait pas aujourd'hui les appliquer au sein d'une entreprise, toutefois leurs principes de bases restent aujourd'hui très rependus et sont à l'origine de la souffrance au travail. Difficile d'imaginer qu'au 21 eme siècle l'organisation du travail puisse encore reposer sur les bases de ces théories ancestrales ?

Ces deux théories relativement proches l'une de l'autre ne sont pas les seules qui ont eu des conséquences et des répercutions à long termes à la fois sur l'organisation du travail mais aussi sur la souffrance qui en découle.

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"Qui vit sans folie n'est pas si sage qu'il croit."   La Rochefoucault