WOW !! MUCH LOVE ! SO WORLD PEACE !
Fond bitcoin pour l'amélioration du site: 1memzGeKS7CB3ECNkzSn2qHwxU6NZoJ8o
  Dogecoin (tips/pourboires): DCLoo9Dd4qECqpMLurdgGnaoqbftj16Nvp


Home | Publier un mémoire | Une page au hasard

 > 

Climat Organisationnel et Implication dans l'Emploi : cas des Enseignants-chercheurs de la Faculté de lettres et sciences humaines de l'Université Omar BONGO du GABON

( Télécharger le fichier original )
par Paul-Phoenix AGONDJO MIBOMWA
Université Omar BONGO du GABON - Maîtrise en Psychologie du Travail et des Organisations 2007
  

précédent sommaire suivant

Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy

III-2. ANALYSE DES RESULTATS

L'analyse des résultats que nous allons effectuer va s'articuler autour de l'hypothèse qui, à l'origine, a guidé ce travail, puisqu'il s'agit, ici, de confronter cette hypothèse avec les résultats auxquels nous sommes parvenue, à savoir : Compte tenu des conditions précaires dans lesquelles travaillent les enseignants-chercheurs, à la Faculté des Lettres et Sciences Humaines de l'Université OMAR BONGO, on s'attend à un lien très faible entre les déterminants du climat organisationnel et l'implication dans l'emploi.

Pour vérifier cette hypothèse, nous avons, d'abord, fait la statistique descriptive (cf. tableau n°1). Les résultats auxquels nous sommes parvenu montrent que la rémunération (moyenne= 16 33 et écart-type= 3,60) et les relations avec les collègues et les étudiants (moyenne= 15,55 et écart-type= 3,38) présentent les meilleurs scores moyens parmi les déterminants du climat organisationnel. De ce fait, il semble, que ces deux déterminants traduisent mieux le climat organisationnel que les autres déterminants, chez les enseignants-chercheurs.

Donc, il est visible, ici, que la perception que les enseignants-chercheurs ont du climat organisationnel à la Faculté des Lettres et Sciences Humaines se focalise sur la rémunération et les relations, d'une part, avec les collègues et, d'autre part, avec les étudiants. Du reste, l'allure des graphiques n° 1 et 2) illustre, nettement, cette observation.

Aussi, pour affiner ces résultats, avons-nous jugé utile de réaliser une analyse corrélationnelle entre ces différents déterminants, afin de voir si elle confirmait ces résultats (cf. tableau n° 2). Les corrélations obtenues, à cet égard, confirment partiellement ces résultats, puisque seules les relations avec les collègues et les étudiants présentent des valeurs significatives, alors que la rémunération n'a que des valeurs faibles ou nulles avec les autres déterminants et rend, de ce fait, hypothétique leur interprétation. Soulignons, toutefois, que les relations avec le supérieur hiérarchique présentent une valeur relativement élevée avec les relations avec les collègues et les étudiants (r= 0,53, p<0,50).

A ce niveau, il apparaît que ces deux déterminants expliquent mieux le climat organisationnel que les autres. Ainsi, si l'on veut prédire la perception que les enseignants-chercheurs ont de leur climat organisationnel, il faut agir sur ces éléments, puisqu'ils accordent beaucoup d'intérêt aux relations à l'intérieur de la Faculté.

Dans le même sens, lorsqu'on croise les déterminants du climat organisationnel avec l'implication dans l'emploi (cf. tableau n° 3), on n'observe aucune corrélation significative : la plupart sont, soit faibles, soit nulles et, par conséquent, ne permettent pas de prédire l'implication dans l'emploi. Ces résultats ne confortent, donc, pas notre hypothèse de travail.

Toujours, pour mesurer le pouvoir prédictif des déterminants du climat organisationnel, par rapport à l'implication dans l'emploi (cf. tableau n° 4), nous avons ensuite réalisé l'analyse de la régression multiple. Les résultats de cette analyse indiquent que tous les déterminants du climat organisationnel prédisent très faiblement l'implication dans l'emploi, puisque aucune valeur bêta n'est significative ; ce qui, a priori, confirme les résultats du tableau n° 3 portant sur l'analyse corrélationnelle.

Dans le même cadre d'esprit, nous avons effectué une analyse factorielle, afin d'apprécier les saturations des poids factoriels (cf. tableau n° 5). Les résultats obtenus, à cet effet, sont peu concluants, puisque sur 8 variables mesurées, seules 2 sont reliées de manière significative avec le facteur 1, qui est le facteur le plus important : relations avec les collègues et les étudiants (r= 0,76, p<0,70000) et les relations avec le supérieur hiérarchique (r= 0,76, p<0,70000).

Ces résultats confirment ceux du tableau 2 qui montrent que ces deux déterminants sont considérés comme les meilleurs prédicteurs du climat organisationnel chez les enseignants-chercheurs.

Par ailleurs, le tracé de poids factoriels (cf. graphique n° 3) montre un groupement de variables qui s'oppose au niveau des deux facteurs. On observe, par exemple, que le travail, sur le facteur 1 s'oppose nettement à la rémunération et à tout ce qui a trait aux relations à l'intérieur de la Faculté, sur le facteur 2.

Dans le même ordre d'idées, nous avons fait une analyse en composantes principales, de façon à évaluer la contribution de chaque variable testée, par rapport aux axes factoriels (cf. tableau n° 4). Les résultats auxquels nous sommes parvenu font apparaître que le premier facteur es mieux corrélé avec les relations que les enseignants-chercheurs entretiennent, d'une part, avec les collègues (r= 0,74, p<0,001) et, d'autre part, avec les étudiants (r= 0,63, p<0,001), ainsi qu'avec les conditions de travail (r= 0,70, p<0,001).

Quant à la projection de ces variables, sur le plan factoriel (cf. n° 4), il semble que les variables relationnelles s'opposent, une fois de plus au travail et à l'implication dans l'emploi. En outre, le premier facteur explique mieux le pourcentage de la variance (30,34%) que le deuxième facteur (17,38%). D'ailleurs, l'analyse des valeurs propres (cf. tableau n°7) et le tracé de ces valeurs (cf. graphique n°5) confirment ces résultats.

En définitive, en considérant ces résultats, il semble, d'une manière générale, que les déterminants qui sous-tendent le climat organisationnel prédisent très faiblement l'implication dans l'emploi chez les enseignants-chercheurs. De ce fait, notre hypothèse de départ se trouve validée.

précédent sommaire suivant






Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy








"Qui vit sans folie n'est pas si sage qu'il croit."   La Rochefoucault