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Perception de la vulnérabilité des OEV au Cameroun : cas de la région du centre


par Salomon Gottlieb M. MASSODA TONYE
Institut Sous régional de Statistique et d'Economie Appliquée
Traductions: Original: fr Source:

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3.3 Méthodologie de construction de l'indicateur

3.3.1 Cadre de la réflexion méthodologique

Problème posé

On dispose de M variables V1, , VM, indiquant chacune, une information relative

à une dimension spécifique du phénomène multidimensionnel qu'est la vulnérabilité. Ces variables peuvent a priori être hétérogènes (non comparables car n'ayant pas la même échelle). On souhaite construire une variable qui mesure le degré global de vulnérabilté par individu. Cette variable étant calculée sur la base des facteurs susceptibles d'influencer la vulnérabilité des enfants.

Contraintes à priori

Notre raisonnement est basé sur un ensemble de contraintes a priori existant entre l'indicateur et les variables qui le composent :

- Toutes les variables ont la même importance a priori.

- Le degré global de vulnérabilité croît avec chacune de ces composantes ;

- La valeur de chacune des modalités de nos variables ordinales sera son rang ;

- La valeur de chacune des modalités de nos variables quantitatives (celles qui feront l'objet de normalisation) seront dans l'intervalle [0, 1]

- La variation d'une composante peut plus ou moins compenser celle d'une autre composante dans la mesure finale.

Normalisation des composants

La compensabilité d'une composante par une autre joue un rôle primordial dans l'évaluation du comportement d'un indicateur. Ceci implique que les intervalles de variation des composants soient identiques ou du moins comparables, ce qui n'est pas le cas avec les données brutes, car les variables sont hétérogènes. Plusieurs techniques de normalisation existent, nous ne présenterons ici que celles que nous employerons :

Cas des variables dichotomiques (Oui, Non)

La solution à ce problème est donnée par le recodage des modalités de ces variables qualitatives en 1 ou O. La valeur 1 prise par une modalité traduit son choix par un individu et 0 veut dire que l'individu ne se reconnaît pas dans cette modalité.

Cas des variables ordinales

Chaque composante (modalité) peut être remplacée par le rang de l'observation dans un classement par valeurs croissantes de la composante. Dans une telle transformation, il est important que les modalités des variables ne soint pas élévées.

Cas des variables quantitatives

Toutes les variables quantitatives ne sont pas concernées, seules celles qui ont une unité nous intéressent. C'est la transformation du type

Pm (Pm -- Rn,)/D,,

où Rm et Dm sont respectivement un niveau et une dispersion de référence. Parmi les transformations de ce type, on s'interessera plus spécifiquement à la transformation

P -- MinP

P

MaxP -- MinP

Min P et Max P désignent respectivement les valeurs minimale et maximale de P sur l'ensemble des observations ou bien le minimum et le maximum théoriquement concevables. La variable ainsi normalisée a une valeur comprise entre 0 et 1.

L'étude des différentes fonctions en situation de réference et aux bornes, nous amène à la
conclusion selon laquelle, c'est la moyenne arithmétique, dans le cas de la fonction affine

qui est en mesure de mieux traduire la situation de vulnérabilité. Les justications à ce choix sont principalement les suivantes :

1. La fonction affine a le meilleur comportement dans le cas des valeurs nulles.

2. Le paramètre cc de la fonction puissance n'a aucune influence pour les valeurs de composantes égales à 0 ou 1.

3. Si l'on fait des sommes partielles, c'est-à-dire s'il existe des situations où les valeurs de certaines composantes sont nulles et d'autres non nulles, la fonction affine est la seule à pouvoir permettre l'interprétation de cette situation.

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