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Impact de la décentralisation territoriale sur développement en RDC

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par Hervé LUBUNGA MWINDULWA
Université officielle de Bukavu - Licence en droit public (Bac+5) 2007
  

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Extinction Rebellion

§ 3.DIMENSION DE LA BONNE GOUVERNANCE

La bonne gouvernance a plusieurs dimensions, mais nous retiendrons seulement trois d'entre elles. Il s'agit de la dimension politique, la dimension économique et la dimension socioculturelle.

Ø La dimension politique.

Elle est le processus de prise de décision en rapport avec l'élaboration des politiques. Ici, les autorités locales sont mieux placées car elles maîtrisent bien les problèmes de leurs entités décentralisées et sont très proches de la population. Ce qui favorise le développement de l'entité territoriale décentralisée.

La dimension politique est caractérisée par les éléments tel que la suprématie

de la constitution, la protection de droits humains, l'Etat de droit, la tenue des élections régulières, libres et transparentes, l'indépendance du pouvoir judiciaire, la responsabilité des gouvernants.(56(*))

Grâce à cette dimension , la bonne gouvernance paraît être garantie par les mécanismes de contrôle de la gestion publique que sont le Parlement et les Cours et Tribunaux...

Ø La dimension économique

Cette dimension recouvre les processus de prise de la dimension qui ont une incidence sur les activités économiques des entités territoriales décentralisées en particulier ainsi que celle du pays en entier et des relations économiques du pays avec d'autres pays. « Ceci a des répercutions importantes sur l'équité, la pauvreté et la qualité de la vie. »(57(*)) Car une bonne gestion attire les investissements. C'est ainsi que la législation économique et l'attitude des autorités locales peuvent favoriser le développement des entités territoriales décentralisées.

En effet, la dimension économique s'attache à transparence dans la gestion de la chose publique, la lutte contre la corruption sous toutes ses formes et contre l'impunité, l'orthodoxie dans l'utilisation des finances publiques, la transparence dans la passation des marchés publics et dans l'octroi des concessions minières ou autre domaine d'exploitation ou d'exploration des ressources naturelles nationales, provinciales et locales.

Ø La dimension socio-culturelle

Elle concerne les mécanismes d'accès des citoyens aux services sociaux de base (éducation, santé, emploi, logement...). Il s'agit dans ce domaine d'une mise en oeuvre d'une politique culturelle nationale, provinciale et locale en vue du développement, de la promotion, de la diversité culturelle et de dialogue des cultures, gages de la paix interne et de la cohésion nationale de la promotion et de la préservation du patrimoine culturel local (il peut être aussi provincial ou national), de la promotion de genre. Sur le plan social, la bonne gouvernance exige l'amélioration des conditions de vie des personnes en leur offrant notamment un meilleur système sanitaire et de la sécurité sociale, sans oublier l'assurance. Or en ce que nous sachions, les entités territoriales n'ont pas des ressources suffisantes pour répondre à toutes ses préoccupations. Mais le manque de ce moyen ne peut pas constituer une excuse pour les entités décentralisées. D'où les autorités locales doivent biens gérer les affaires locales en vue d'y arriver. Comme on peut le constater, la bonne gouvernance n'est pas un slogan mais une « institution », une « valeur » qui a acquis une notoriété incontestable. Cette institution a ses animateurs que nous appelons acteurs de la bonne gouvernance.

* 56 C. HENGELELA, Op-Cit., P . 206

* 57 NAMEGABE M., Op-Cit ., P. 82

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