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Intégration de l'intelligence économique dans les pratiques managériales des entreprises congolaises

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par Donatien LUBOYA KASONGO
Université de Kinshasa - Licence en Gestion des Entreprises et Organisation du Travail 2007
  

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I.1.2 Connaissance

La connaissance est le fait de connaître une chose, le fait de savoir qu'elle existe, d'après le dictionnaire universel (2002), qui ajoute que c'est aussi une idée exacte d'une réalité, de sa situation, de son sens, de ses caractères, de son fonctionnement. Quand il est usité au pluriel, il prend le sens de <<notions acquises >> selon le même dictionnaire.

Selon les réflexions de Jean-Yves PRAX, la connaissance est une combinaison d'informations, de leur interprétation par les hommes qui puisent dans leur expérience personnelle et/ou collective, et des modèles, théories ou croyances qui donnent leur sens à ces informations (PRAX, ww.wilkipédia.org). Le concept de

Intégration de l'Intelligence Economique (IE) dans les pratiques managériales des Entreprises
Congolaises

connaissance fait donc appel aux questions de sens portées notamment par les notions telles que le langage, la sémantique, les croyances, la conscience...

Par ces définitions, nous comprenons que l'information, qui est factuelle, peut facilement être capitalisée et transportée sur un support, sous forme explicite alors que la connaissance « stricto sensu », est un item plus humain, subjectif et souvent tacite. La modélisation des connaissances est liée aux sciences cognitives, et à l'ontologie, qui impacte la théorie de l'information et a des applications importantes dans les technologies de l'information.

Dans les approches constructivistes, la connaissance est un construit social dont la valeur de vérité dépend du naturel provient d'une démonstration irréfutable contenue dans des axiomes et théorèmes universaux de tout genre. Mais les apports de la psychologie cognitive distinguent deux sortes de connaissances, à savoir :

- Les connaissances tacites qui sont des connaissances appartenant au monde des objets mentaux, des représentions mentales. Elles regroupent les compétences innées ou acquises, le savoir-faire et l'expérience de l'individu. Elles sont généralement difficiles à formaliser.

- Les connaissances explicites qui sont des connaissances clairement articulées au niveau d'un document écrit ou d'un système informatique. Ces connaissances apparaissent sous une forme tangible. Elles sont plus «collectivisables » que les connaissances tacites qui restent individuelles.

De notre propos, nous soutenons l'idée que la connaissance est à la fois mémoire et processus de construction d'une représentation, d'où la distinction entre la connaissance comme stock et comme flux. Par ailleurs, il existe une traditionnelle dichotomie de la connaissance, selon sa forme (tacite ou explicite) et selon sa dimension ontologique (individuelle ou collective) (NONAKA et TAKEUCHI, 1995).

Dans ce travail, l'action est fondée sur la connaissance de l'environnement. Elle consiste en la combinaison des ressources pour constituer des compétences essentielles. Le passage de l'information à la connaissance et la transformation de la connaissance en action s'opèrent grâce à un processus cognitif dont le résultat est une construction personnelle soumise aux influences de l'environnement. Ce processus requiert des capacités d'absorption qui permettent de valoriser une nouvelle information, de l'assimiler et de l'appliquer à un but précis (COHEN et al, 1990).

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