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Détection adaptative CFAR appliquée au Radar Secondaire de Surveillance (SSR ) pour l'élimination du « fruit »

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par Abdellah BOUIBA
Université Saad Dahlab de Blida  - Magister en aéronautique 2012
  

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INTRODUCTION

Un radar secondaire permet d'obtenir des aéronefs équipés de transpondeurs, des informations sur leurs identités ainsi que d'autres informations telles que l'altitude, signalisation des pannes radios, détournement, détresse... .

Les radars secondaires sont utilisés à la fois dans des applications civiles et militaires, en tant que radar de surveillance (SSR) ou radar anti-collision (ACAS). La Convention sur l'Aviation Civile Internationale, appelée encore norme OACI (Organisation de l'Aviation Civile Internationale) définit un protocole de communication pour les radars secondaires dans son annexe 10 (Télécommunications Aéronautiques), volume IV (Radar de surveillance et systèmes anti-collision). La norme OACI définit plusieurs modes d'interrogation, tels que les modes A, C et S. Le mode S se distingue des modes A et C en ce qu'il permet une interrogation sélective des avions par l'emploi d'un numéro d'identification propre à chaque avion. Toutefois, les interrogations et les réponses du mode S sont longues par rapport aux interrogations et aux réponses en mode A ou C.

On distingue habituellement, parmi les réponses arrivant sur une antenne radar secondaire, les réponses dites synchrones qui sont les réponses du transpondeurs, situées dans le lobe d'interrogation du radar aux interrogations de ce radar, et les réponses dites asynchrones ou FRUIT (False Replies Un-synchronized In Time), qui sont les réponses des transpondeurs à des interrogations provenant d'autres radars.

Il est bien connu que la détection des impulsions réponses dans le récepteur SSR se fait par rapport à un seuil fixe, qui est ajusté pour éliminer les fausses alarmes causés par le bruit du récepteur, cependant ce seuil permet la détection des réponses asynchrones qui peuvent s'avérer intense notamment dans l'application à la surveillance de la navigation aérienne, où la densité d'avions a proximité d'un aéroport international par exemple peut être très forte et le nombre de radars secondaires très élevé. Si rien n'est fait pour éliminer ces réponses asynchrones, le traitement de l'ensemble des réponses (synchrones et asynchrones), en aval du récepteur, peut être saturé.

Pour éliminer les réponses asynchrones, un dispositif appelé défruiteur est utilisé, permettant au radar secondaire d'éliminer parmi toutes les réponses reçues, celles qui ne sont pas les réponses à ses propres interrogations.

Le défruiteur comporte un filtre synchrone qui vérifie que les réponses reçues au cours des périodes d'écoute suivant chacune des interrogations, sont synchrones avec les interrogations du radar. L'interrogation et la période d'écoute la suivant constituent ce qui est appelé une récurrence. Le filtre synchrone vérifie donc si les réponses sont reçues au même instant (temps séparant l'interrogation de la réponse) de leur récurrence.

Dans notre mémoire nous allons étudier la détection adaptative CFAR appliquée au radar secondaire de surveillance pour l'élimination des réponses asynchrones. Pour cela nous allons introduire un traitement CFAR en poste détection quadratique, afin d'éliminer ces impulsions interférentes avant tout traitement de décodage et éviter ainsi la saturation du décodeur.

Pour cela notre travail va être structuré autour de quatre chapitres organisés comme suit :

Le premier chapitre concerne les généralités sur le radar secondaire de surveillance, telles que le principe de fonctionnement, les principaux problèmes de détection et l'évolution des solutions apporter par les concepteurs.

Dans le deuxième chapitre nous étudions le principe de détection sur la base du critère NEYMAN-PEARSON pour un seuil fixe et pour une détection à taux de fausse alarme constant (TFAC) (dans la littérature anglo-saxonne Constant False Alarm Rate : CFAR).

Le troisième chapitre comporte l'essentiel de notre travail, il commence par la modélisation du problème puis l'application des détecteurs à seuil fixe et des détecteurs CFAR en passant par l'estimateur des paramètres FRUIT.

Le quatrième chapitre est destiné à la validation des résultats par la méthode MONTE-CARLO.

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