III.1.1.2 Accès
à la concurrence des particuliers dans le domaine de
L'énergie
L'Etat qui se contactait à procurer des
transformateurs et à prendre le coût du personnel, laisse la
latitude à toute autre particulier. Raison pour laquelle, la direction
provinciale de la S.N.EL peut à partir de ses recouvrements, acheter une
machine susceptible de fournir l'énergie à ses abonnés. Il
en est de même pour les particuliers qui peuvent également faire
des actions dans le but de garantir la desserte en énergie. Cette
dynamique instaure la culture de la concurrence dans le domaine de
l'énergie à Kindu. L'Etat ne pourra plus interdire les gens de
bonne volonté à intervenir dans l'électrification.
Certes, l'Etat considéré comme seul actionnaire
dans le domaine de l'électricité ; n'empêche pas le
concours des particuliers.
Cette situation orchestre le système de paillage en
faveur du particulier. C'est-à-dire un particulier peut bâtir un
barrage afin de fournir l'électricité en qualité et en
quantité suffisante ; toutefois, l'Etat par ses prérogatives
de puissance publique, peut s'approprier cet ouvrage à condition qu'il
restitue le coût investi. A ce titre la SNEL peut tout faire pour attirer
la confiance de ses abonnés par des bons services et par
conséquent affaiblir cette concurrence.
III.1.1.3. Redynamisation
de la S.N.EL
Dans la redynamisation, il faut comprendre
l'amélioration qualitative et le renforcement quantitatif des
résultats, ainsi que la rationalisation du travail par la
réduction des coûts au vu des résultats à
obtenir.
Au regard de cette considération, la transformation du
statut de la S.N.EL a procuré un certain nombre d'avantages :
d'abord la production améliorée de l'énergie et en suite
le déchargement de l'Etat congolais face à la
rémunération du personnel et matériel pouvant produire
l'électricité.
Ce redressement de l'administration a permis à la
direction provinciale de mobiliser des agents et des journaliers à
partir de leurs compétences et expériences. Il en est de
même le fait que chaque agent titularisé au poste reçoit
son salaire à la TMB à travers son compte bancaire.
S'agissant des journaliers, ils sont payés par la
direction provinciale de la S.N.EL sans se référer à la
hiérarchie située à distance (Kinshasa). Cela amoindrit la
lourdeur qui devrait se poser.
Vu, le cumule de fonction pour les agents de carrière
de la S.N.EL, cette redynamisation de l'administration octroi à la
direction provinciale les prérogatives d'engager un personnel
étoffé et compétent. Celui-ci est
sélectionné sur place selon les critères prévus par
l'administration. Il s'agit du teste et de l'expérience requise.
Raison pour laquelle, nous avons actuellement un personnel qui
s'acquitte loyalement à son rôle (mission) sans commettre beaucoup
d'abus Administratif. Etant donné que les prestations sont suivies sur
place par la direction, le personnel règlemente leurs temps du travail.
Ainsi il y a diminution sensible des absences, des retards voire de
l'indiscipline dans le service.
Chaque agent s'occupe du travail et non comme au paravent
où les bureaux étaient confondus au lieu de conseillerie, de
causerie, de racontar et de jeux. Au lieu de faire huit heures de travail, mais
son personnel faisait huit heures au service. Dans ce cas, la production
était légère, car le personnel se contentait de faire
autre chose à part celles qu'il devrait réaliser dans le compte
de la communauté.
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