WOW !! MUCH LOVE ! SO WORLD PEACE !
Fond bitcoin pour l'amélioration du site: 1memzGeKS7CB3ECNkzSn2qHwxU6NZoJ8o
  Dogecoin (tips/pourboires): DCLoo9Dd4qECqpMLurdgGnaoqbftj16Nvp


Home | Publier un mémoire | Une page au hasard

 > 

Convergence technologique et stratégies industrielles. Le cas particulier des consoles de jeux et des smartphones.

( Télécharger le fichier original )
par Kevin Carmien
KEDGE Business School - Master Programme Grande Ecole - Marketing 2015
  

précédent sommaire suivant

Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy

2. Concurrence intra-sectorielle & priorité des acteurs

Le marché des appareils mobiles est unmarché très spécifique, il y'a concurrence intense entre des géants industriels et cette concurrence se joue sur deux fronts : les appareils (Hardware)&les OS (Software). Il y'a de plus la particularité que tous les acteurs n'ont pas leur propre OS : Samsung, Sony, HTC, LG et Huawei tournent par exemple sur Android. Il y'a donc à la fois une collaboration de ces acteurs pour promouvoir Android en prendre le pas sur iOS et Windows Phone, et une compétition pour vendre le plus d'appareil. C'est ce que l'on appelle la coopétition.

Ceux qui ont la main sur la distribution des jeux Apple (via l'AppStore), Google (via le Playstore) et Microsoft (via Windows Store) se livrent aussi une compétition acharnée pour récupérer des parts des marché sur leur OS et n'accordent pas tous une très grande importance aux jeux vidéo.

Du fait que la plupart des constructeurs de smartphones n'aient pas la main sur la distribution de jeux, ils partagent le même catalogue applicatif. Ils n'ont donc pas d'intérêt à accompagner le lancement de nouveaux jeux comme peuvent le faire les grands constructeurs de consoles. Il y'a donc une difficulté pour promouvoir les jeux à gros budgets.

Apple a pour objectif de développer son OS, son écosystème,et ses parts de marché. Seul Apple pourrait développer le système de jeux et proposer des exclusivités pour les joueurs. Les jeux vidéo ne sont pas la priorité d'Apple, mais commencent à faire partie des arguments de vente, et il a la possibilité de mettre bien plus en avant les jeux. Mais tout le monde n'a pas les moyens (ou l'envie) de pouvoir s'offrir un iPhone, et les gens n'achètent pas un téléphone pour forcément le téléphones pour jouer.

Google a aussi pour but de développer son écosystème, sur tous les appareils connectés, de développer des services et de se développer partout dans le monde. Les jeux à gros budget ne semblent pas faire partie de ses priorités.

Microsoft tente toujours de se faire une place sur le marché, pour pouvoir pérenniser Windows 10 sous mobile et développer son écosystème. Il a pour objectif de déployer son système d'exploitation au maximum pour déployer ses applications, et d'attirer les développeurs d'applications phare sur son OS pour combler le manque de son catalogue applicatif. Le jeu sur mobile n'est pas sa priorité, d'autant plus que la majorité des téléphones vendus sous Windows Phone sont des appareils entrée de gamme, avec peu de puissance.

3. Business model

Comme on a pu le voir précédemment, une grande partie des jeux sur smartphones sont des « Free-to-Play ». Si on veut une expérience complète ou pouvoir jouer beaucoup, il faut payer une certaine somme d'argent. Ce business model marche à l'heure actuelle, mais marchera-t-il toujours sur le long terme ? Les joueurs qui ont payé beaucoup pour un jeu, ne seront-ils pas lassés de payer pour pouvoir profiter d'un autre jeu ? Et ne finiront-ils pas par éviter d'essayer les jeux où il y'a des achats intégrés ?

Imaginons que ce business model ne marche plus, les joueurs reviendront à des jeux classiques, mais avec le temps, seront-ils prêt à payer un jeu plus cher en version dématérialisée ?

Selon notre enquête, pour le moment, les joueurs ne sont pas encore prêts à payer au prix fort les jeux en téléchargement (personne n'est prêt à payer plus de 10€), la plupart ne sont même pas du tout prêt à payer pour quoique ce soit. Rien ne nous permet de penser que cela changera. Comme on peut le voir, le dématérialisé n'a fonctionnéque partiellementavec la musique et la vidéo, alors que cela a déjà été changé il y'a quelques années. Seules les offres en streaming rencontrent réellement le succès. Mais il ne sera pas évident de faire une offre streaming pour les jeux en ligne. Les joueurs seront donc tentés de revenir vers les consoles.

Malgré les efforts d'Apple et de Google sur l'ergonomie de leur store, il est toujours difficile pour certains jeux d'être visibles aux yeux du grand public.Les jeux sont noyés dans le catalogue d'applications, il est difficile de les mettre en avant, surtout si on veut faire des promotions simultanées. Les promotions classiques en magasin ont donc toujours leur intérêtpour les éditeurs, en jouant un univers de vente et divers systèmes de promotions.

Cet article : «  Free to Play, le cancer du jeu mobile ? » résume plutôt bien nos hypothèses.

précédent sommaire suivant






Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy








"Il existe une chose plus puissante que toutes les armées du monde, c'est une idée dont l'heure est venue"   Victor Hugo