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De la prise en charge du toxicomane en détention et du suivi à sa libération

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par Philippe THOMAS
Université Paris VIII - DEA droit de la santé, médical et médico-social 2006
  

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2ème partie

3.0 - La prise en charge à l'issue de la détention

Sur les 85.000 personnes libérées chaque année, trois sur quatre le sont sans avoir préparé leur sortie, un tiers des personnes résidant dans des centres d'hébergement est passé par la prison. La libération devient pour l'ancien prisonnier un parcours d'exclusion auquel les plus vulnérables n'échapperont pas.

Il existe plusieurs modes de libération qui sont différents selon la catégorie à laquelle appartient le détenu : le prévenu d'une part, le condamné d'autre part.

Le prévenu peut être libéré en cours d'instruction par décision du juge d'instruction, du juge des libertés et de la détention ou du juge des enfants s'agissant des mineurs, soit, par une ordonnance de mise en liberté provisoire, soit, par un non lieu qui met un terme à sa détention provisoire. La chambre d'instruction, juridiction d'appel est elle aussi compétente pour décider de la mise en liberté d'un prévenu.

Le condamné à une peine est libéré, soit au terme de l'exécution d'une peine, soit par une mise en liberté conditionnelle, soit enfin par une grâce présidentielle collective ou individuelle, la grâce médicale étant une mesure de grâce présidentielle individuelle pour raison de santé. Depuis la loi du 4 mars 2002 l'exécution d'une peine peut être suspendue pour des motifs de santé

Le détenu quelque soit sa catégorie peut être libéré par l'amnistie. La possibilité de l'amnistie existe mais dans les faits elle est quasiment inexistante quant aux grâces présidentielles elles sont actuellement remises en question.

Une note interministérielle N° 474 du 9 août 2001 et du 27 juin 2000 sur l'accueil et l'hébergement des personnes toxicomanes sortant de prison prévoit que « la sortie doit être organisée pour permettre un accompagnement sanitaire et sociale ».... La note recommande la délivrance d'une ordonnance qui doit éviter toute interruption d'un traitement de substitution. Les adresses d'associations et de centre de soins (CSST) doivent également lui être transmises.

Le service du SPIP examine avec le détenu la question de son hébergement, des démarches de délivrance de la carte d'assuré social, de la carte d'identité et de l'obtention d'une allocation de ressources, soit avec les Assedic, soit avec la caisse d'allocations familiales.

Cependant plusieurs problèmes sont signalés par les services sociaux, qui mettent en cause le manque de personnel, et de formation, sur les méthodes à adopter en dehors des schémas classiques de la libération.

Section 1

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