1.3.3 Connexion de Galois
- Operateurs de fermeture :
Soit un ensemble partiellement ordonne
(E,=). Une application ã de
(E,=) dans (E,=) est appelee un
operateur de fermeture, si et seulement si elle possede les proprietes
suivantes. Pour tout sous-ensemble S, S' ? E [21] :
1. Isotonie : S = S' ã(S) ?
ã(S')
2. Extensivite : S ? ã(S)
3. Idempotence :
ã(ã(S)) = ã(S)
Etant donne un operateur de fermeture ã sur un
ensemble partiellement ordonne (E,=), un element
x ? E est un element ferme si l'image de x par l'operateur de
fermeture ã est egale a lui-même, cad
ã(x) = x [21].
- Connexion de Galois :
Soit un contexte d'extraction K =
~O,I,R~. Soit l'application ö, de
l'ensemble des parties de OM dans l'ensemble des parties de
I, qui associe a un ensemble d'objets O ? O l'ensemble des
items i ? I communs a tous les objets o ? O [27] :
ö : 2O ?
2I ö(O) = {i ? I|?o ? O ? oRi }
Soit l'application ø, de l'ensemble des
parties de I dans l'ensemble des parties de O, qui
associe a tout ensemble d'items (communement appele itemset) I ? I
l'ensemble des objets o ? O contenant tous les items i ? I
[27] :
ø : 2I ?
2O ø(I) = {o ? O|?i ? I ? oRi
}
Le couple d'applications (ö,ø)
est une connexion de Galois entre l'ensemble des parties de O et
l'ensemble des parties de I [3, 27]. Etant donne une connexion de
Galois, les proprietes suivantes sont verifiees quelques soient I,
I1, I2 ? I et O,
O1, O2 ? O [27] :
1. I1 ? I2
ø(I2) ?
ø(I1);
2. O1 ? O2
ö(O2) ? ö(O1)
;
3. O ? ø(I) ? I ?
ö(O) ? (I,O) ? R.
- Fermeture de la connexion de Galois :
Nous considerons les ensembles des parties
2I et 2O dotes de la relation
d'inclusion ?, cad les ensembles partiellement ordonnes
(2I, ? ) et (2O, ? ).
Les operateurs ã = ö ? ø de
(2I, ? ) dans (2I, ?
) et ã'= ø ? ö de
(2O, ? ) dans (2O, ?
) sont des operateurs de fermeture de la connexion de Galois [3, 27].
Etant donne une connexion de Galois, les proprietes suivantes sont verifiees
quelques soient I, I1, I2
? I et O, O1, O2 ?
O [27] :
1. I ? ã(I) 1'. O ?
ã'(O)
2.
ã(ã(I))=ã(I)
2'.
ã'(ã'(O))=ã~(O)
3. I1 ? I2
ã(I1) ?
ã(I2) 3'. O1 ?
O2 ã'(O1) ?
ã'(O2)
4. ã(ø(I)) =
ø(I) 4'. ã(ö(O))
= ö(O)
- Treillis de concepts formels (de Galois) :
Etant donne un contexte d'extraction
K=(O,I,R), l'ensemble de concepts formels
CK est un treillis complet LC,, = (CK, =),
appele treillis de concepts formels (de Galois), quand l'ensemble
CK est considere avec la relation d'inclusion entre les itemsets [3, 27].
La relation d'ordre partiel entre des concepts formels est definie comme suit
[27] : ? c1=
(O1,I1), c2
=(O2,I2) ? CK,
c1 = c2 ? I2 ?
I1 (? O1 ? O2) avec
I1, I2 ? I et
O1, O2 ? O.
Dans un treillis de concepts, l'element
ø(O) x O est appele element Bottom du
treillis (note 1) et l'element Z x
ö(Z) est appele element Top du treillis (note T).
Le chemin amenant du Bottom jusqu'au Top est appele chaine maximale du treillis
[27].
Dans un treillis de concepts, les operateurs Join et Meet
permettent d'obtenir, respectivement, la plus petite borne superieure et la
plus grande borne inferieure. Les operateurs Join et Meet sont definis comme
suit [27] :
V O1, O2 C O
et I1, I2 C Z :
- (O1, I1) V
(O2, I2) =
(ã(O1 U O2),
I1 n I2),
- (O1, I1) A
(O2, I2 = (O1 n
O2, ã(I1 U
I2)).
La relation d'ordre partiel est utilisee pour generer le graphe
du treillis, appele Diagramme de Hasse, comme suit [27] :
Il existe un arc (c1, c2), si
c1 c2 oft est la reduction transitive de <,
cad Vc3 E CK,
c1 < c3 < c2
c1 =c3 ou c2 =c3.
Dans ce graphe, les sommets correspondent aux elements de
l'ensemble Ck et les arcs aux relations de couverture entre les
sommets. Chaque element c E Cic est connecte aussi bien a un
ensemble de ses successeurs immediats, appele Couverture superieure
(Couvs), et a un ensemble de ses predecesseurs
immediats, appele Couverture inferieure (Couvi).
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