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Eléments méthodologiques d'exploration des risques dans les musées et les activités muséales

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par Achille Clotaire NGOMO ALGOT
Université de Technologie de Troyes - Master Ingénierie et Management en Sécurité Globale Appliquée 2014
  

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Première partie : ANALYSE DE LA SECURISATION DES BIENS DANS LES MUSEES

Un foisonnement de concepts voulant désigner les biens, objets d'attractivité des musées. Pour les objets représentés par cet ensemble, sont évoqués tantôt les termes d'oeuvre d'art tantôt ceux d'objets d'art. Les mêmes éléments prennent même les désignations de monuments ou d'ouvrages d'art en contexte d'espace muséal hors mur voire à l'intérieur des murs pour le cadre muséal bâti. Une clarification de leur contenu est cependant offerte par le cadre définitionnel stable provenant de deux dictionnaires. Ainsi, d'après le Petit Robert, une oeuvre d'art représente « un ensemble ( ) organisé de signes et de matériaux propres, mis en forme par l'esprit d'un créateur ». Pour exemples, on peut y voir un tableau artistique, une oeuvre sculptée, un ouvrage de travaux publics, une oeuvre architecturale ou un élément de mobilier si l'on se veut être exhaustif car en tant que réalisation de l'esprit, l'oeuvre d'art peut prendre autant de formes qu'il y a d'éléments naturels ou artificiels. La même source vient ainsi apporter une restriction de la précédente conception lorsqu'elle exclut les objets mobiliers et toute oeuvre d'art ne disposant pas de pondération artistique pour déterminer le concept d'objet d'art. Le concept d'objet d'art se démarque ainsi de celui d'oeuvre d'art par son caractère pragmatique et son historicité.

Les débats peuvent naître de cette distinction entre objet d'art et oeuvre d'art si on s'en tient aux usages interchangeables de ces concepts pour désigner les oeuvres réalisées par l'esprit dans leur dimension esthétique , qu'elles soient ludiques, contemplatives, de la vie courante ou symbolisant les aspects funéraires de la vie.

L'extension de la conception du musée aux espaces ouverts c'est-à-dire hors murs voudrait que l'on définisse aussi la notion de monument qui y est souvent attachée. En effet, les monuments par leur aspect respectueux , ont la particularité de faire l'objet d'une implantation à l'air libre, donnant ainsi à leur lieu de localisation une valeur muséale comme cela est le cas avec des réalisations telles que la Tour Eiffel à Paris, le Colisée à Rome , la Tour d'Horloge à Londres, la Statue de la Liberté à New York pour ne citer que ces exemples. Le gigantisme de ces réalisations de l'esprit humain peut s'accorder avec l'éclairage du Petit Robert qui en atteste le caractère imposant et la propriété de durabilité dans le temps et en consistance physique.

En somme, objet d'art, oeuvre d'art ou monument sont des éléments qui vont cristalliser l'activité muséographique entendue au sens large comme facteurs de renommer l'exploitation du musée en de management au service de l'humanité éprise de divertissement , de culture ou de loisir. Le souci de lever l'obstacle constitué par la confusion d'usage de ces concepts dans la caractérisation des missions de collection et d'exposition des musées nous amène à les regrouper dans l'ensemble, homogène bien sûr, désignés par « biens culturels ». L'ensemble ainsi désigné tend et même actuellement à s'élargir aux biens dont la conservation et la propriété relèvent des sites religieux, comme le propose un projet de loi en France.

Les biens culturels en tant qu'objets ou ouvrage d'art sont identifiables par des propriétés pouvant se vérifier plus ou moins sur des objets matériels. Sans vouloir être exhaustif, on a :

· La transportabilité

· La destructibilité

· L'altérabilité

· La valeur

Il convient de préciser le rapport qu'entretient chacun de ces propriétés avec le bien culturel et d'en donner l'application en termes de sécurité.

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"Ceux qui vivent sont ceux qui luttent"   Victor Hugo