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La réglementation du bail à  usage professionnel en droit des affaires OHADA. Cas du droit au renouvellement reconnu au preneur.

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par Peter ll MUTOLO OWANGA
Université Panafricaine du Congo ( U.PA.C) - Licence en Droit 2014
  

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CONCLUSION

Après un long moment de recherche et analyse de l'acte uniforme du 15 décembre 2010.

Il est confirmé le droit de propriété commerciale protège le preneur et s'exprime par le droit au renouvellement qui est un droit très conditionné premièrement à l'occupation du local loué pendant 2 ans et deuxièmement au respect des clauses mais à cela vient se greffer d'autres obligations qui découle l'exécution du contrat de bail. Toutes ces obligations constituent ensemble, ce que le législateur communautaire qualifie les obligations substantielles du bail et le manquement de l'une de ces obligations est constitutif de motif grave et légitime. L'Acte Uniforme érige en motif grave et légitime au terme de l'article 127 1°, al. 2, ce motif grave consiste juste à inexécution d'une obligation substantielle du bail ou la cessation d'exploitation d'activité.

Par obligations substantielles du bail, on entend par exemple le paiement de loyer ou paiement de loyer toujours en retard ; la non retenue à la source de l'impôt sur le revenus locatif qui est une obligation qui tire sa source de la loi fiscale ; la non assurance obligatoire des locaux mis en bail ; le non respect des clauses de contrat et le non paiement des factures de l'électricité et d'eaux consommé et par le preneur. Tout ce manquement cité ci-haut peut faire l'objet du refus du droit au renouvellement sollicité par le preneur. Le preneur qui tient bénéficier de droit au renouvellement doit nécessairement veiller au respect des conditions du bail.

L'acte Uniforme prévoit une place importante pour le contrôle du juge mais le recherche prouve que ce contrôle paraît inefficace parce qu'il intervienne que de manière à posteriori. On estime qu'en cas de conflit entre un bailleur et preneur qui on conclu un contrat sans le respect de certaines conditions d'ordre public peuvent être surpris de manière désagréable.

En effet, certains professionnels de droit proposent qu'il faut que les États parties s'organisent en instituant dans leurs États respectifs un contrôle à priori qui aura par exemple un caractère administratif comme celui qu'organisait le droit congolais. Cette proposition consiste à garder le caractère consensuel de contrat de bail que prévoit le droit des affaires OHADA qui laisse une liberté

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d'échange de consentement entre bailleur et preneur, en cela il faut donner aussi à ce même contrat de bail un caractère solennel en obligeant les deux parties à passer par devant le notaire et pouvons parler d'un contrôle à priori à caractère administratif. La finalité demeure le respect de dispositions d'ordre public. Enfin de protéger les intérêts des une et des autres.

Bref, en accordant le droit au renouvellement du contrat de bail au preneur, le législateur communautaire tend assurer la stabilité des activités professionnel qu'exige le monde des affaires.

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