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La communication intra organisationnel au sein des ONGD de droit congolais Ĺ“uvrant à  Goma.

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par Arsène KABUYAYA MAKASI
ISIG GOMA (Institut Supérieur d'Informatique et de Gestion) - Mémoire en gestion de développement 2014
  

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2.1. Communication inter personnelle

Elle est composée du langage, des mots que l'on emploie. Mais ce n'est pas tout. Dans cette communication interviennent aussi les gestes, les expressions du visage, le ton de la voix. C'est ce que l'on appelle le comportement non verbal.

En communication interpersonnelle, la pratique de l'écoute active est de mise parce que il faut écouter ensuite se taire et manifester qu'on écoute, laisser l'autre s'exprimer totalement.

Dans la réaction les questions sont posées et reformuler. L'émetteur doit obtenir la confirmation qu'on a compris, c'est-à-dire que les questions induisent des réponses appropriées, il faut poser les bonnes questions pour s'attendre à des bonnes réponses. Il est à noter que les questions peuvent être ouvertes (créer le dialogue) ou fermées (utiles et précises), les questions relais permettant d'approfondir et de relancer la conversation. Par contre, celles miroirs permettent d'entrer dans la logique de l'autre. Aussi faut-il être clair, c'est-à-dire ne pas croire que ce que l'on dit est toujours important mais plutôt c'est ce que l'autre comprend et ce, dans le souci d'avancement du travail.

Dans la communication interpersonnelle la conduite d'un entretien augure la présentation de l'objectif général de l'entretien et éventuellement les objectifs, les étapes intermédiaires et les durées. Dans une structure dire à l'autre ce qu'on attend de lui et obtenir son accord. Un chercheur de Californie, Albert Mehrabian, a mesuré que dans une situation de communication interpersonnelle, le sens donné à une conversation repose à 7 % sur les mots, à 38 % sur l'élocution (rythme et ton de voix), à 55 % sur les expressions visuelles (expressions du visage, expression gestuelle). http://edumedia.free.fr/manuelC3CH1.pdf.

Dans le processus de communication interpersonnelle, l'émetteur est l'initiateur qui code le message par un canal de transmission pour le récepteur ou destinataire qui le décode et fait un feedback. La communication est soit verbale donc par des mots du moment où ses composantes sont la voix (intensité, interrogation et le rythme) et le vocabulaire précision et concision. Elle est dite non verbale quand ce sont les gestes (attitude, regard, look...). Les informations transmises entre les acteurs, la construction d'un sens commun entre les deux interlocuteurs est assis sur une interprétation commune du message échangé.

Le processus est complexe caractérisé par une pluralité de composantes ; un même registre de langue, une attribution de sens similaire aux mots utilisés. Le sens de l'objectivité dans l'interprétation du message est capital. Ceci pour éviter un décalage entre la façon dont le message est énoncé par l'émetteur et la façon dont il est interprété par le récepteur.

Pour Nadine LECLAIRE, elle démontre que s'il s'avère qu'une entreprise peut être véritablement « reprogrammée » grâce à des actions d'envergure - un nouveau dirigeant, une innovation technologique importante, des actions de communication interne, un projet mobilisateur et volontariste... alors les décideurs ont réellement le pouvoir d'atténuer le poids du passé afin d'améliorer la capacité d'adaptation de l'entreprise. Parfois même, les décideurs ne se préoccupent pas du passé de l'organisation et fixent de nouvelles références, donnent une nouvelle personnalité à l'entreprise. Nous répliquons en soulignant que, dans un pays ou l'Etat est fort, son implication ou contrôle face à une panoplie des ONGD comme pour la ville de Goma avec 503 ONGD locales dissimilées dans tous les quartiers à travers la ville ; force est d'asseoir une ligne de conduite pour que leur domaine d'intervention soit défini afin que la population cible puisse bénéficier réellement des fruits de leurs actions. Il est fort déplorable de constater que leur existence à travers la ville ne reflète pas nécessairement leur impact sur terrain car le jugement sur leur communication intra organisationnelle ne donne pas le fruit tant attendu. La gestion du changement reste un événement clé dans un environnement ou le déficit de confiance a vécu afin de recadrer les activités régaliennes d'une structure de développement. Certes, l'oisiveté, l'absence du contrôle, la mauvaise foi des dirigeants, les intérêts personnels et la résistance au changement seraient d'emblée les agents causaux de la reprogrammation qu'évoque Nadine. (Nadine LECLAIRE, 1995, l'image interne d'entreprise).

Pour Jean BAPTISTE PALUKU NDAVARO, cours d'Ethique de la communication, inédit, UCG-BUTEMBO, RDC, première Licence Droit, 2014-2015 ; le triangle de l'éthique comprend trois questions :

- Que veux-je faire?

- Que puis-je faire ?

- Que dois-je faire ?

Ce triangle éthique nous permet de remarquer que l'on ne peut pas parler de l'éthique sans mettre en relation l'individu avec autrui.

En effet, la réponse à ces questions suppose que l'on réfléchisse sur les comportements de l'individu pour s'avoir s'ils sont appropriés dans ses relations avec cet autrui. Ceci veut dire que la question de l'éthique ne peut être comprise sans la situer dans le domaine de l'interaction.

Sekou SEKOU, IPG Dakar-D E SS, explique que : « sur le plan social, la communication répondra aux attentes d'informations toutes aussi irrépressibles que légitimes des salariés ; on ne peut pas demander à des hommes de participer à une oeuvre collective en aveugle, ils ont besoin de comprendre où l'entreprise va, ils ont besoin d'être reconnu pour leurs compétences, ils ont besoin d'être écoutés. Une bonne communication a un effet positif sur le climat interne, sur l'opinion que les salariés ont pour l'entreprise et sur son image globale». En tant que technicien de développement, la communication est un outil essentiel dans la mobilité du personnel en entreprise. Une bonne communication permettra de mieux sensibiliser le personnel aux enjeux de l'entreprise, elle pourra aider la hiérarchie à faire descendre l'information et à la faire remonter ; aussi elle créera une identité d'entreprise dans une culture commune, permettra à chacun de s'exprimer et enfin elle pourra renforcer la considération et le respect mutuel au sein de l'organisation. II s'agit pour les bénéficiaires ou population cible d'établir la corrélation entre la communication interne d'entreprise et l'environnement dans lequel on exécute les différents projets. (Sekou SEKOU, IPG Dakar-D E SS, 2007, le rôle de la communication interne en entreprise)

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"Il ne faut pas de tout pour faire un monde. Il faut du bonheur et rien d'autre"   Paul Eluard