III-1. PROFIL SOCIODÉMOGRAPHIQUE DES
CONSOMMATEURS ET VENDEURS DE
« GARBA »  69 
IX 
III-1.1. Résultats  69 
III-1.1.1. Profil des consommateurs de « Garba »  69 
III-1.1.1.1. Caractéristiques sociodémographiques
des consommateurs  69 
III-1.1.1.2. Principaux déterminants de la consommation
hebdomadaire du « Garba »  73 
III-1.1.1.3. Typologie des consommateurs de « Garba » 
75 
III-1.1.2. Profil des vendeurs de « Garba »  79 
III-1.1.2.1. Profil sociodémographique des vendeurs de
« Garba »  79 
III-1.1.2.2. Typologie des vendeurs « Garba »  82 
III-1.1.2.3. Système de fonctionnement de la vente du
« Garba »  82 
III-1.2. Discussion  85 
III-2. VALEUR NUTRITIVE DU PLAT DE « GARBA » 
89 
III-2.1. Résultats  89 
III-2.1.1. Composition biochimique de l'attiéké, du
thon frit et du plat de « Garba »  89 
III-2.1.2. Composition minérale de
l'attiéké, du thon frit et du plat de « Garba »  92 
III-2.2. Discussion  94 
III-3. EFFET DE LA CONSOMMATION DU « GARBA »
SUR LES CARACTÉRISTIQUES NUTRITIONNELLES, LA BIOMÉTRIE ET
L'HISTOLOGIE DES 
ORGANES CHEZ LES RATS  98 
III-3.1. Résultats  98 
III-3.1.1. Caractéristiques nutritionnelles du «
Garba » chez le rat  98 
III-3.1.1.1. Effet de la consommation du « Garba » sur
la croissance chez les rats  98 
III-3.1.1.2. Effet de la consommation du « Garba » sur
les valeurs moyennes des caractéristiques 
nutritionnelles chez les rats  98 III-3.1.1.3. Effet de la
consommation du « Garba » sur les valeurs moyennes des
paramètres 
biochimiques sériques des rats  101 
III-3.1.2. Biométrie des organes  111 
III-3.1.3. Histologie des organes fonctionnels (foie, reins)  
111 
III-3.2. Discussion  115 
III-4. EFFET DE LA CONSOMMATION DU « GARBA »
SUR LE POUVOIR
GLYCEMIQUE, CHEZ LES RATS  122 
III-4.1. Résultats  122 
X 
III-4.1.1. Evolution de la glycémie après
consommation du mets « Garba »  122 
III-4.1.2. Index et charges glycémiques du « Garba
»  122 
III-4.2. Discussion  124 
CONCLUSION GENERALE ET PERSPECTIVES  125 
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES  129 
XI 
LISTE DES ABREVIATIONS, SIGLES ET
ACRONYMES 
ACC : Acetyl-CoA carboxylase 
ACM : Analyse des correspondances
multiples 
AET : Apport énergétique
totale 
AG : Acides gras 
AGLC : Acides gras à longue chaine 
AGMI : Acides gras monoinsaturés 
AGPI : Acides Gras Polyinsaturés 
AGS : Acides gras saturés 
AGT : Acides Gras trans 
ALAT : Alanine amino transferase 
AMP : Adénosine mono phosphate 
ASAT : Aspartate amino transférase 
ASC : Aire sous la courbe 
BCRR: Benefit Cancer Risk Ratio 
BNRR: Benefit Non-cancer Risk Ratio 
CAH : Classification ascendante
hiérarchique 
CCMH : Concentration Corpusculaire Moyenne en
Hémoglobine 
CG : Charge glycémique 
CPG : Chromatogramme en phase gazeuse 
CUD : Coefficient d'utilisation digestif 
CUDap : Coefficient d'utilisation digestif
apparent 
CUDr : Coefficient d'utilisation digestif
réel 
DHA : Acide docosahexaénoïque 
DMLA : Dégénérescence
maculaire liée à l'âge 
EMAG : Esters méthyliques d'acide
gras 
EPA : Acide eicosapentaénoïque 
FASN ou AGS: Fatty acid synthase 
FXR : Farnesoid X Receptor 
GGT : Glutamine gama transférase 
GM : Gras monoinsaturés 
GP: Gras polyinsaturés 
XII 
GPS: Global Positioning System 
HCN : Acide cyanhydrique 
HCN : Acide cyanhydrique 
HDL-C: High density lipoprotein cholesterol 
IDL: Intermediate density lipoprotein 
IG: Index glycémique 
ISE: Electrode Ion-Sélective 
LDL: Low density lipoprotein 
LPL : Lipoprotéine lipase 
LTI : Lipides totaux ingérés 
LXR : Liver X receptor 
MCV : Maladies cardio-vasculaires 
MDH : Malate déshydrogénase 
MG : Matières grasses 
NAD : Adénine dinucléotide 
NFS : Numération des formules
sanguines 
PAL : Phosphatase alcaline 
PIB : Produit intérieur brut 
PL : Phospholipides 
PPAR: Peroxisome Proliferator Activated
Receptor 
QALY: Quality adjusted life year 
RC: Régime contrôle 
RGd: Régime Garba complete d'huile non
utilisée 
RGf : Régime Garba complété
d'huile de friture du thon Rpp : Régime privé de
protéine 
RXR: Retinoid X receptor, 
SKJ: Thon stipjack 
SREBP: Sterol regulatory element binding
protein 
TCMH : Teneur Corpusculaire Moyenne en
Hémoglobine 
TG: Triglycérides 
THQ: Target hazard quotient 
UE : Union Européenne 
VGM: Volume globulaire moyen 
VLDL: Very low density lipoprotein 
XIII 
LISTES DES FIGURES 
Figure 1: Evolution des débarquements
annuels de faux thons par pays au Port d'Abidjan destinés au 
marché local  17 
Figure 2: Schéma général du
métabolisme des lipides  23 
Figure 3: Captage et devenir
intraentérocytaire des acides gras à longue chaîne (AGLC) 
24 
Figure 4: Coupe transversale de foie montrant le
lobule hépatique  29 
Figure 5: Coupe histologique d'un néphron
 31 
Figure 6: Coupe histologique d'un coeur de rat 
32 
Figure 7: Structure de la rate  34 
Figure 8: Modèle de rat utilisé
pour la phase d'expérimentation animale (Rattus norvegicus)  37 
Figure 9: Purée de mets « Garba
» obtenue par broyage  38 
Figure 10: Cage métabolique à
loges individualisées pour rats  40 
Figure 11: Appareil glucomètre
utilisé pour la mesure de la glycémie  40 
Figure 12: Dispositif d'observation des coupes
histologiques des organes  41 
Figure 13: Zones de collecte des
échantillons de mets « Garba »  43 
Figure 14: Echantillons de thons frais
collectés pour analyse  46 
Figure 15: Echantillons de thons frits
collectés pour analyse  46 
Figure 16: Echantillons d'attiéké
frais collectés pour analyse  47 
Figure 17: Echantillon de mets « Garba
» collecté pour analyse  47 
Figure 18: Photographie de thon (Katsuwonus
pelamis), espèce majoritairement utilisée par les 
vendeurs de « Garba » (faux thon)  48 
Figure 19: Huile de friture
complétée au mets « Garba »  57 
Figure 20: Huile non utilisée
complétée au mets « Garba »  57 
Figure 21: Répartition des consommateurs
en fonction des classes d'âges  71 
Figure 22: Arbre de classification avec «
fréquence hebdomadaire de consommation » comme variable 
cible  74 Figure 23: Graphique
symétrique représentant un nuage des points des variables
sociodémographiques 
consommateurs de « Garba »  76 Figure 24:
Typologie des consommateurs de « Garba » (Fréquence
des modalités dans chaque groupe) 77 Figure 25:
Diagramme représentant les moments privilégiés de
la consommation du « Garba » au 
cours de la journée  78 
Figure 26: Répartition des vendeurs de
« Garba » en fonction du pays d'origine  81 
XIV 
Figure 27: Typologie des vendeurs de «
Garba » (fréquence des modalités de chaque classe)  83 
Figure 28: Evolution du poids des rats soumis
à différents régimes à base d'attiéké
 99 
Figure 29: Valeurs moyennes des
métabolites lipidiques sériques des rats en fonction des
régimes  102 
Figure 30: Activité enzymatique de la
gamma glutamine transférase (GGT) des rats  106 
Figure 31: Activité enzymatiques de la
Phosphatase alcaline (PAL) des rats  106 
Figure 32: Activité enzymatiques de
l'aspartate amino transférase (ASAT) des rats  107 
Figure 33: Activité enzymatiques de
l'alanine amino transférase (ALAT) des rats  107 
Figure 34: Coupe transversale du foie de rats
nourris avec le régime témoin (RC)  113 
Figure 35: Coupe transversale du foie de rats
nourris avec le régime « Garba » contenant de l'huile de 
friture (RGf)  113 Figure 36: Coupe
transversale du foie de rats nourris avec le régime « Garba »
complété d'huile non 
utilisée (RGd)  114 Figure 37: Coupe
transversale de reins de rat nourris avec le régime « Garba »
contenant de l'huile de 
friture (RGf)  114 Figure 38: Coupe
transversale de reins de rat nourris avec le régime « Garba »
complété d'huile non 
utilisée (RGd)  114 
Figure 39: Coupe transversale de reins de rat
nourris avec le régime témoin (RC)  114 
Figure 40: Influence de la consommation du
« Garba » sur la réponse glycémique postprandiale 
123 
XV 
LISTE DES TABLEAUX 
Tableau I: Quelques aliments de rue vendus dans
certains pays d'Afrique  11 Tableau II: Composition du
régime témoin (RC) et du régime privé de
protéine (Rpp) en g/kg 
d'aliment  54 
Tableau III: Composition des régimes
« Garba »  55 
Tableau IV: Caractéristiques
sociodémographiques des consommateurs de « Garba »  70 
Tableau V: Interrelation entre la
catégorie d'âge et la fréquence de consommation
hebdomadaire du 
« Garba »  72 
Tableau VI: Interrelation entre le genre et la
fréquence de consommation hebdomadaire du « Garba »   72 
Tableau VII: Caractéristiques
sociodémographiques des vendeurs de « Garba »  80 
Tableau VIII: Fonctionnement de la vente du
« Garba » à Abidjan  84 
Tableau IX: Composition biochimique du plat de
« Garba » et ses composants  90 
Tableau X: Profil en acides gras du thon frais,
du thon frit et du plat de « Garba »  91 
Tableau XI: Composition minérale du plat
de « Garba » et ses composants  93 
Tableau XII: Valeur moyenne des
caractéristiques nutritionnelles des rats  100 
Tableau XIII: Valeur moyenne des
paramètres biochimiques sériques chez les rats  104 
Tableau XIV: Valeur moyenne des
électrolytes sériques chez les rats  108 
Tableau XV: Valeurs moyennes des
paramètres hématologiques chez les rats  110 
Tableau XVI: Poids Corporel vif final des
organes des rats suivant les régimes distribués  112 
Tableau XVII: Aire sous la courbe, index et
charge glycémique du « Garba »  123 
  
INTRODUCTION 
1 
2 
L'alimentation est un processus par lequel les êtres
vivants consomment différents types d'aliments pour en obtenir les
nutriments nécessaires au bon fonctionnement de leurs organismes.
Toutefois, l'augmentation de la population mondiale qui pourra atteindre 9
milliards d'habitants d'ici 2050, les effets du changement climatique, de
l'urbanisation et de la dégradation des sols (Lenaerts et
al., 2019), fait que l'accès aux produits alimentaires
futurs sera difficile. En effet, des preuves récentes ont montré
que le nombre de personnes sous-alimentées en Afrique, en Asie
occidentale, et en Océanie a augmenté depuis 2014
(FAO et al., 2018). L'Organisation des Nations Unies pour
l'Alimentation et l'Agriculture (FAO) avait estimé en 2016, qu'environ
815 millions de personnes sur 7,6 milliards dans le monde, soit 10,7 %,
souffraient de sous-alimentation chronique (Rosen et al.,
2016). Par ailleurs, le rapport annuel de l'Organisation des
Nations Unis (ONU) relevé par la FAO (2019), a
indiqué que, par rapport à 2015, il y avait 34,5 millions de
personnes supplémentaires sous-alimentées en Afrique, dont 32,6
millions en Afrique subsaharienne. 
Ainsi, au regard des impacts majeurs sur la santé,
l'environnement et la durabilité du système alimentaire
(Berners-Lee, et al., 2018), et face aux multiples
contraintes quotidiennes auxquelles sont confrontés les citadins
(Gelormini et al., 2015; Hiamey & Hiamey, 2018)
l'alimentation hors domicile est devenue une alternative pour
répondre à la sous-alimentation. Ce phénomène de
restauration hors domicile vient résoudre les principaux
problèmes sociaux et économiques des pays en développement
(Alimi, 2016). En effet, il permet à plus 80 % de la
population des villes (élèves, étudiants, salariés,
chômeurs, enfants de la rue, commerçants...) de s'alimenter
aisément en dehors du foyer domestique et à faible coût
(Bendech, 2013 ; Alimi, 2016). Ces mets consommés en
dehors du domicile, sont aussi connus sous le nom d'aliment de rue. Le recours
à ces mets de rue est devenu un phénomène très
courant ces dernières décennies. En effet, environ 2,5 milliards
de personnes dans le monde consomment les aliments de rue chaque jour
(Cardoso et al., 2014 ; Abrahale et al., 2019).
Ainsi, dans la plupart des grandes villes des pays africains, plusieurs types
de mets de rue proposés à la population sont-ils
rencontrés (Kouamé-Sina et al., 2012 ; Apanga
et al., 2014; Koffi et al., 2014; Tavonga, 2014; Okojie &
Isah, 2019). 
En Côte d'Ivoire, les aliments de rue ont pris de
l'ampleur ces dernières années et plus spécifiquement dans
les zones urbaines où la population est plus concentrée avec des
activités économiques plus intenses (Krabi et al.,
2015). Parmi ces mets de rue tels que, la bouillie (de mil ou
maïs), le placali (plat à base de pâte de manioc
fermentée cuite à la vapeur d'eau, accompagné de sauce),
le lait, le dêguêh, la banane plantain cuite à la
braise, l'alloco (frite de banane plantain mûre), le 
3 
choukuya (rôti de boeuf, de mouton ou de
poulet), les pâtes alimentaires généralement
accompagnées de morceaux de pain, les différentes formes de
beignets, et même les boissons, figure, le mets « Garba ». 
Devenu une référence alimentaire à
Abidjan et dans plusieurs grandes villes du pays, la consommation du mets
« Garba » pour la satisfaction des besoins alimentaires des
consommateurs est fortement marqué dans la restauration de rue en
Côte d'Ivoire (Sedia et al., 2017). C'est ce
qui témoigne de l'existence des multiples garbadromes (espaces
de production-consommation du « Garba ») (Amandè
et al., 2017), qui ont, outre l'intérêt
alimentaire, des enjeux à la fois économiques et de
commensalité (Sedia et al., 2017). Le «
Garba » est un mets constitué d'attiéké (semoule de
manioc - manihot esculenta) dit de seconde choix (Gbané
et al., 2012) accompagné de morceaux de thon (faux
thon) marinés dans la farine de boulangerie déclassée et
frit à très haute température (Tanoh, 2016;
Diabaté et al., 2018). De plus, des ajouts de piments,
d'oignon, de tomate, de sel, de bouillon d'assaisonnement et de l'huile
utilisée lors de la friture du thon sont effectués. Le «
faux thon » (source de protéine majeur du mets « Garba
»), représente la catégorie de thons de petite taille,
abimés, mal conservés, trop salé et rejetés par les
industries de transformation et de conservation de thon (Chavance
et al., 2016). 
Ainsi, le « Garba » représente-t-il par
excellence, le repas rapide (fast-food) et bon marché des abidjanais
notamment chez les populations à faible revenu, en particulier les
enfants, les jeunes, les sans-emplois, les élèves et les
étudiants. Par ailleurs, le commerce du « Garba » occupe une
place économique importante en Côte d'Ivoire car ce secteur
utilise plus de 95 % du « faux thon » débarqué au port
de pêche d'Abidjan par les thoniers (N'Cho, 2016; Amandè
et al., 2017). 
Cependant, malgré la popularité du « Garba
» à Abidjan (Amandè et al., 2017)
et de son importance alimentaire (Tanoh, 2016), la
qualité nutritionnelle de ce mets de rue et les dangers associés
à sa consommation démeurent un problème qui semble
être méconnu par la population en générale et les
consommateurs en particulier. En effet, le secteur de la santé et du
contrôle sanitaire, est conscient des risques associés à la
consommation des aliments de rue en termes d'hygiène, de
sécurité sanitaire, alimentaire et nutritionnelle
(FAO/CILSS, 2013). Plusieurs études
réalisées sur les aliments de rue ont ainsi montré que ces
mets sont des sources de contamination potentiel pouvant induire des effets
toxiques chez le consommateur (Rane, 2011; Alves da Silva et al.,
2014; Nonato & Minussi, 2016; Jyoti et al., 2017).
Ces contaminations sont provoquées par certaines substances chimiques ou
biologiques (microorganismes, acrylamides, histamines, acides gras trans...)
qui apparaissent lors du traitement et de la transformation des aliments puis,
quand elles sont ingérées à des doses trop 
4 
importantes, engendrent de véritables problèmes
de santé chez le consommateur (Assidjo et al., 2013;
Nonato & Minussi, 2016; Dibi et al., 2017; Diabate et al.,
2019). 
A cet effet, des travaux récents ont montré que
sur trois cent (300) échantillons de « Garba »
prélevés dans quatre communes du District d'Abidjan (Abobo,
Cocody, Port-bouët et Yopougon) la majorité avait une
qualité microbiologique non satisfaisante (Anoman et al.,
2018). En outre, les investigations de Diabaté
et al. (2018), ont révélé que la plupart
des huiles de friture du thon « Garba » (utilisé comme
ingrédient dans le mets « Garba »), contiennent des taux en
composés néoformés supérieurs au taux seuil de 25 %
fixé par le décret français numéro 86-857 du 18
juillet 1986 (Légifrance, 1986). De plus, le taux
d'acides gras trans contenue dans l'huile de friture du thon (55,18% à
61,01%) et la teneur en acrylamides du thon frit (69,43 ug/kg) sont
élevés (Diabate et al., 2019). Ainsi,
si le mets « Garba » permet de répondre à la
satisfaction des besoins alimentaires des consommateurs, il n'en demeure pas
moins que, ce mets pourrait entrainer des effets physiologiques néfastes
chez la population consommatrice. 
C'est dans ce contexte que s'inscrit le présent travail
dont l'objectif général est de contribuer à atteindre le
troisième objectif de développement durable (ODD3) adoptés
par les Nations unies (ONU, 2015) qui est de, permettre
à tous de vivre en bonne santé et promouvoir le bien-être
de tous à tout âge d'ici à 2030, à travers
l'étude nutritionnelle du mets « Garba ». Cet objectif
général a conduit à trois hypothèses (H) : 
- H1:  Toutes les couches sociodémographiques consomment
le « Garba » ; 
- H2:  Le « Garba » a une composition nutritive
équilibrée ; 
- H3:  La consommation du « Garba » induit des
troubles physiopathologiques. 
 
De ces hypothèses il en ressort trois axes de
recherches qui constituent les objectifs spécifiques : -
déterminer le profil sociodémographique des consommateurs de
« Garba » ; 
- déterminer les caractéristiques nutritionnelles
du mets « Garba » ; 
- déterminer les caractéristiques physiologiques
induites par la consommation du « Garba » chez le rat wistar. 
Le présent document, comprend outre l'introduction et
la conclusion générale, un chapitre de revue bibliographique, le
matériel et méthodes, les résultats et discussion. Enfin,
il se termine par une référence bibliographique qui
répertorie les différents documents consultés dans le
cadre de cette étude. 
I-REVUE BIBLIOGRAPHIQUE 
5 
6 
I-1. ALIMENTATION DE RUE
 |