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Surveillance prudentielle et normes comptables IAS/IFRS: Outils de performance des banques

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par Jurgen Schneider YOCA
Université Amadou Hampaté BA de DAKAR - Licence 2007
  

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Summary of Memory:

The role of the bank has changed considerably since its inception. This role was mainly financial intermediation, which is to collect savings of economic agents to transform it into appropriations. The bank found her pay in the difference between the rates lenders and borrowers rates. Today there are banks operating in the various fields of finance ranging from the management of portfolios of securities, insurance, management instruments blankets and speculation. For several banks geographical coverage beyond national borders.
Today banks are much broader and more complex than they were a few decades. But their main role as intermediaries between borrowers and lenders is still valid. The most important trend in the banking industry is globalization. Thus a German bank may extend credit to a French company by using funds collected on the American market. This globalization of the banking system has heightened competition between banks.

The evolution of the banking functions alongside increased risk. As the capital of the bank down, it would be unable to honour its commitments. To avoid the risk of insolvency, several governments have established standards for the establishment of a regulatory capital adequacy. Thus, in 1974 the authorities of the member countries of G10 have created the Basel Committee (which is a state agency, which today boasts 13 countries) for stability and protect the banking system risks that can cause major economic crises. Almost parallel the IASB has emerged in the context of globalization in order to harmonize accounting practices in various countries around the world, hence the introduction of IAS / IFRS.

These two institutions are not supranational it would mean that all the initiatives in these institutions can be freely adopted by the states. But in the current economic context where everything is globalizes it becomes necessary to work toward globalization also banking practices and / or accountants.

But it must be understood that the two institutions are fully independent in their work processes, and this may even need restatements in one or other institutions to be located on the same line of ideas and processes.

The aim of this thesis is, in the first instance, the impact of prudential ratios developed by the Basel Committee in order to improve the level of regulatory capital adequacy of banks to protect not only the banks of systemic risks or they are economic but also investors. Secondly, it will examine the impact of IAS / IFRS on financial instruments and affecting banks. Finally, we examine the impact of these prudential accounting standards IAS / IFRS in banks.

Introduction générale :

La mondialisation des activités financières a constitué une incitation croissante à actualiser et renforcer les mécanismes destinés à protéger la stabilité financière.

Depuis le milieu des années 1970, la réglementation prudentielle (c'est-à-dire les exigences relatives à une conduite saine et prudente des activités bancaires et financières, les contrôles de conformité et les instruments permettant de prendre des mesures correctrices) est une préoccupation essentielle des autorités des pays développés. D'une manière générale, on peut justifier une telle réglementation par la nécessité de protéger les déposants. En effet, un contrôle efficace des établissements financiers est essentiel car le système bancaire joue un rôle central dans les opérations de paiement et de mobilisation de l'épargne. La protection des déposants est souvent mise en oeuvre par un système d'assurance des dépôts, limitée ou complète, qui indemnise les déposants qui auraient "perdu" leurs dépôts dans la faillite d'une banque.

Toutefois, cela peut être coûteux en termes de fonds publics et c'est pourquoi la régulation prudentielle vise également à promouvoir la solidité du système bancaire.

La réglementation de la solvabilité tient une place importante dans la régulation prudentielle et les exigences en fonds propres en sont un modus operandi courant. Cela résulte à la fois du rôle central joué par les fonds propres dans la solidité d'une banque et des efforts de la communauté internationale pour adopter des standards communs concernant le capital des institutions financières. Les fonds propres influencent largement la solvabilité bancaire mais également sa rentabilité et ses incitations à la prise de risques. Les ratios de capital fondés sur le risque sont aussi une variable clé pour le superviseur car c'est une mesure de la fragilité d'une banque mais également un mécanisme déclencheur d'une intervention du régulateur. Il s'agit de veiller à ce que chaque établissement dispose d'une assise financière suffisamment solide pour faire face aux différents risques qu'il prend. En effet, les pertes potentielles ne doivent pas venir compromettre la capacité d'une banque à faire face à ses exigibilités : dépôts de la clientèle ou emprunts de toute nature.

Dans cette perspective, deux institutions font parler d'elles depuis le milieu des années 70 : le Comité de Bâle et l'IASB. Le premier se penche sur la surveillance prudentielle, et le second sur l'élaboration d'une gamme de normes internationales applicables aux entreprises faisant APE et même aux banques pour plus de transparence. Tandis que les réglementations prudentielles sont en général mises en oeuvre facilement par les banques, les normes internationales IFRS, quant à elles font l'objet de beaucoup de débats.

Mais les travaux réalisés par ces deux institutions sont d'une importance significative Car ils essaient d'apporter des solutions aux différentes crises financières de ces dernières années dues à la globalisation financière.

En effet depuis un quart de siècle, on a connu des crises de marché, des crises bancaires et une crise de paiement a failli éclaté, la crise des pays du sud géopolitique. Depuis les années 90, la libéralisation financière a gagné les pays développés, qui ont poussé les pays en développement et en transition à en faire autant. L'avalanche des capitaux vers ces derniers ont provoqué de graves crises financières comme en Asie en 1997 ou au Brésil en 1998. Ces événements peuvent déclencher des récessions internationales par leurs répercussions sur le reste du monde. Ils sont considérés comme des risques de système.

Les principes du contrôle prudentiel.

Les principes du contrôle prudentiel repose sur la prévention des comportements susceptibles d'entraîner des risques et sur les modifications du fonctionnement des marchés pour éviter la propagation des risques. Les banques doivent donc fonctionner sous contrainte de liquidité et de solvabilité. Lors d'une crise financière, une banque peut avoir des pertes supérieures à son capital. Le rôle de la réglementation est donc d'empêcher des transferts de richesse en forçant les banques à mieux contrôler leurs risques. La solution se trouve dans la pression qu'exercent les autorités prudentielles sur les banques pour qu'elles se dotent de systèmes plus sophistiqués de contrôles de risque. De même, le rôle de la supervision est indispensable pour traiter de l'insolvabilité. L'autorité de supervision doit avoir le pouvoir de provoquer des réorganisations, d'obtenir la participation des actionnaires, et des partenaires financiers pour minimiser le coût social des faillites. Concernant la liquidité, l'assurance des dépôts est un dispositif efficace car elle supprime l'incitation des agents à retirer leurs dépôts, empêche les faillites bancaires et fait donc obstacle au risque de système.

Mais l'assurance des dépôts entraîne un aléa moral, ce qui remet en cause le rôle du prêteur en dernier ressort.

L'action du prêteur en dernier ressort dépend de l'évolution des structures financières. Il permet l'activité de la banque centrale car c'est lui qui maintient la confiance dans la monnaie. Mais c'est une violation du marché puisque le paiement s'effectue dans un avenir indéterminé. Ainsi, le prêteur substitue une liquidité immédiate à des créances dévalorisées. Donc c'est le prêteur qui concentre l'ambivalence de la monnaie. D'une part, c'est le seul agent a connaître le processus du risque de système et d'autre part, son intervention encourage la prise de risque excessive entraînant un aléa moral au sein du système financier.

Ce dilemme fait l'objet de débat. Pour y mettre fin, l'approche de Bagehot définit des principes qui guident l'action du prêteur. Il doit user de son pouvoir d'une manière équitable tout en limitant l'aléa moral. Ces principes reposent sur la distinction entre illiquidité et insolvabilité.

En voulant stabiliser le système financier, le prêteur doit prêter aux agents n'ayant pas de liquidité dus à leur méfiance et les institutions solvables doivent être vendues et recapitalisées.

De plus, pour facilité l'acquisition de liquidité par les banques qui doivent faire face aux fuites de dépôts et pour maintenir les prix des actifs, la banque centrale constitue des pools d'acheteurs des actifs financiers. Mais ces institutions financières ne peuvent remplacer le rôle du prêteur en dernier ressort.

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"Je ne pense pas qu'un écrivain puisse avoir de profondes assises s'il n'a pas ressenti avec amertume les injustices de la société ou il vit"   Thomas Lanier dit Tennessie Williams