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Dynamique des représentations sociales de l'agriculture et de la ruralité dans un contexte territorial du vieillissement de la population : Le cas du « Projet Nô-Life » de la Ville de Toyota au Japon


par Kenjiro Muramatsu
Université de Liège
Traductions: Original: fr Source:

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Quelle agriculture de type Ikigai ? : Objectif lucratif « difficile » mais nécessaire.

Concernant l'objectif de Nô-Life de gagner un million de yens de revenu agricole par an, Monsieur N le trouve difficile à réaliser et même « impossible ». Cela tout en connaissant la difficulté de rentabliser une production agricole dans ses expériences agricoles. Puis, tout en constatant qu'il y a un décalage entre la réalité du côté des stagiaires et cet objectif lucratif du Projet Nô-Life, il insiste sur la nécessite d'avoir un « matériel (tane) » avec lequel on peut se motiver, et que l'on peut viser comme objectif. Pour Monsieur N, si on n'a pas un but commecial pour mener les activités agricoles, et si on n'a seulement l'intention de distribuer le surplus, « le commerce ne se constitue pas ». Il accorde ainsi de l'importance à l'aspect lucratif des activités agricoles des stagiaires de Nô-Life, dans la mesure où cela donne un objectif et rend les gens plus « sérieux » dans leur activité.

Cela concerne également le souci de Monsieur N que l'on a constaté plus haut, sur la demande de la part de beaucoup de stagiaires de la filière fruitière qui veulent exercer une aide agricole chez les arboriculteurs. Ce qui était peu acceptable pour lui en raison du manque de techniques des stagiaires. C'est pour cela que, le cas de Monsieur YM paraît idéal à Monsieur N, et qu'il souhaite qu'il y ait plus de stagiaires comme Monsieur YM « qui peut être responsable » de sa production, même si l'échelle de production est petite. Le fait que les stagiaires procurent une aide agricole ne leur donnera pas la « responsabilité » et cela risque de devenir un « passe-temps » pour ces stagiaires, d'après Monsieur N.

Idée pour une meilleure continuation du stage : proposition d'un « compagnonnage »

Enfin, Monsieur N souhaite que les stagiaires continuent leur apprentisage plus à long terme au delà de la durée de deux ans, alors que le Centre Nô-Life leur fait automatiquement terminer leur stage en deux ans.

De ce fait, Monsieur N propose au Centre Nô-Life de prolonger le stage pour ceux qui souhaitent continuer, à la manière d'un « compagnonnage (decchi bôkô) » : le stage sera individuellement effectué à long terme chez un arboriculteur en sorte que le stagiaire se spécialise dans la production d'un produit spécifique.

Sur ce point-là, il y a une différence du point de vue entre le GASATA et le Centre Nô-Life sur la durée d'apprentisage. Actuellement, le Centre Nô-Life considère que la première année de la formation est le tronc commun, et que la deuxième année est la spécialisation. Tandis que pour Monsieur N, deux ans de formation Nô-Life peuvent servir aux stagiaires pour avoir les connaisances générales et pour « s'habituer à la vie des paysans (hyakushô no seikatsu) », et la spécialisation pourra s'effectuer après la formation via un stage individualisé chez un arboriculteur, donc à manière d'une « compagnonnage ».

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