2 Etablissement de l'Ecole de l'agriculture vivante
avec la CAT en 2000
Ensuite, l'Ecole de l'agriculture vivante fut
réalisée à l'initiative de la CAT en coopération
avec le BPA comme un projet qui était également prévu dans
la conception de l' « Ecole rurale » conçue
dans le Plan de 96.
L'intérêt de la CAT portait toujours sur la
conservation des terrains agricoles et les porteurs de l'agriculture face
à la situation de crise (pluriactivité démotivant les
producteurs pour leur production agricole ; vieillissement de la
population rurale etc). D'ailleurs, c'était Monsieur S qui avait
conçu cette idée afin d'animer les activités agricoles de
la population des foyers agricoles pluriactifs, dont notamment les femmes et
les retraités salariés. C'est pourquoi il voulait destiner ce
projet uniquement à cette population.
Mais l'intérêt du BPA était de destiner le
projet au public y compris la population non agricole. Finalement, un compromis
entre ces deux agents aboutit à la réalisation d'une formation
agricole destinée au public. (« Pour la
Coopérative, dit Monsieur S de la CAT, s'ils deviennent ainsi
successeurs, c'est suffisant pour nous de s'adresser uniquement aux foyers
agricoles. Mais si on travaille avec la Municipalité, elle veut
s'adresser également au public, c'est-à-dire à ceux qui
n'ont pas de terrains agricoles. C'est ainsi que l'on a fait appel aux
personnes non agricoles pour lancer l'Ecole de l'agriculture
vivante »)
A travers les tentatives des Jardins citoyens et de l'Ecole de
l'agriculture vivante, le BPA a réellement commencé à
mener sa politique de manière à s'orienter vers le public,
c'est-à-dire la population générale à
majorité urbaine.
Un facteur de la réussite de ce projet réside
dans le grand nombre de stagiaires qui ont participé à la
formation du projet, et l'établissement d'un groupement de producteurs
de l'agriculture biologique au sein de la CAT.
Enfin, l'expérience de ce projet a relevé la
nécessité d'établir un nouveau système de location
de terrains agricoles pour que les stagiaires puissent continuer et
développer leur activité agricole après leur formation.
C'est ainsi que, par la suite, le Projet Nô-Life fut envisagé par
le BPA et la CAT.
3 Etablissement de la Ferme école des Personnes
âgées avec la SCI(acteur 2) en 2001 (inauguration en 2002)
La Ferme école des Personnes âgées fut
réalisée à l'initiative de la SCI à l'aide du BPA
dans le cadre des mesures pour la création d'Ikigai des personnes
âgées dans le contexte du vieillissement de la population
générale (urbaine comme rurale). Ce fut la première
approche dans la Ville de Toyota combinant la thématique d'Ikigai des
personnes âgées et l'agriculture.
Si l'idée de ce projet a été
énoncée par une citoyenne participant au Comité pour la
Promotion de la Création d'Ikigai (CPCI), lequel a rendu le
« Rapport de propositions » au maire de Toyota en 2001, le
CPCI a également « recyclé » l'idée du
« Second Life Academy » qui avait été
proposée par Monsieur S de la CAT pour le Plan de 96, pour formuler son
idée dans ce rapport remis au maire en 2001.
Monsieur K, en tant que délégué du BPA,
avait participé au CPCI et coopéré pour
l'élaboration et la réalisation de ce projet. En effet, Monsieur
K s'est impliqué dans ce projet à la fois afin de
« servir » à sa réalisation avec les
compétences qu'il a en tant qu'agent de la politique agricole, et
également « s'en servir » pour chercher à
valoriser autrement les biens agricoles et ruraux.
Les intérêts étaient donc conjoints entre
ces deux agents de la Municipalité pour valoriser des
éléments de « nô (l'agricole et le
rural) » pour le bien-être public.
Pour le BPA (Monsieur K), les procédures pratiques pour
monter ce projet de formation agricole destinée au public
(élaboration des programmes, location de terrains par la
Municipalité etc) furent un bon apprentisage.
(« C'était, dit Monsieur K, encore le moment
où le plan de notre projet (Nô-Life) n'était pas clair,
puis, j'ai négocié avec le [BPA] pour réaliser cette Ferme
école et ainsi de suite, faire les programmes etc. Ces
expériences-là nous ont servi à commencer ici
(Nô-Life) »)
Après 2001 où le Projet Nô-Life
était mis en discussion, le BPA dont le responsable était
Monsieur K, mena les trois actions suivantes vers la réalisation du
Projet Nô-Life.
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