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Zone spéciale de la Création du Nô-Life (Nô-Life Sôsei Tokku)Comme on l'a déjà évoqué plus haut, c'est à partir de la fin 2002 et au cours de l'année 2003 qu'une série de procédures se sont effectuées au sein de divers acteurs vers la réalisation du Projet Nô-Life, sous le nom provisiore du Centre Nô-Life « Centre pour le soutien aux activités agricoles (Einô Shien Center) ». Et parmi ces procédures, le fait de poser la candidature pour la Politqiue des Zones spéciales au nom de la Municipalité, et d'appliquer ses propositions de déréglementations concernant la Loi agraire (Nô-chi hô), ont constitué une étape finale et déterminante de la concrétisation du Projet Nô-Life. Procédures des « Zones spéciales »Dans le cadre de la politique des Zones spéciales, en janvier 2003, la Municipalité de Toyota remit au Gouvernement, à titre consultatif, quatre propositions de déréglementations concernant la Loi agraire lors de la « Deuxième appel à candidature de propositions (dainiji teian boshû) » lancé par le Gouvernement. Ensuite, le Gouvernement a donné ses réponses à la Municipalité de Toyota, sur la faisabilité de chacune de ces propositions. C'est un an après cela que la Municipalité effectua une « demande commune (kyôdô teian) » avec le Département d'Aichi pour faire qualifier la Ville de Toyota par l'Etat comme « Zone spéciale pour la Création du Nô-Life (Nô-Life Sôsei Tokku) » où des déréglementations sont authorisées en deux points suivants : 1 Elargissement du droit d'ouverture de jardins citoyens (shimin nôen no kaisetsusha no hani kakudai) 2 Baisse de la surface minimum d'installation (nôchi shutoku go no nôchi no kagen-menseki yôken kanwa)385(*) Le premier point consiste à élargir le droit d'ouverture de jardins citoyens aux personnes morales privées louant des terrains agricoles ainsi qu'aux propriétaires de terrains agricoles en friche ou en jachère. En effet, auparavant, ce droit était limité à la collectivité territoriale et à la coopérative agricole. Celles-ci géraient déjà dans le territoire de la Ville de Toyota, en 2002, 24 jardins familiaux et citoyens composés par 985 parcelles, dont 968 sont utilisées. Et il était constaté que la demande de jardins était de plus en plus importante. Cette mesure de déréglementation était ainsi appliquée afin de répondre davantage à cette demande. Le deuxième point consiste à baisser la « surface minimum d'installation (shûnô kagen menseki) » de 0.4ha à 0.1ha. En effet, cette surface minimum était fixée par la Loi agraire pour l'obtention du droit d'utilisation ou d'achat de terrains agricoles destinés aux activités agricoles. L'établissement du Centre Nô-Life est défini dans le cadre du programme de la « Zone spéciale » de la Ville de Toyota comme un « projet qui peut être considéré comme nécessaire pour promouvoir l'application de son pragramme de la Zone spécilale par la collectivité territoriale concernée »386(*). Ainsi, dans cette étape de la qualification de la Ville de Toyota, pour la première fois, le mot « Nô-Life » est officiellement apparu387(*). Et le contenu des acivités principales du Centre Nô-Life est également déterminé. Les quatre activités principales du Centre Nô-Life ainsi déterminées sont : 1 Formation (Stages de techniques culturales) 2 Entremise de terrains agricoles 3 Entremise de possibilités d'emplois agricoles chez des exploitations agricoles 4 Recherche de nouvelles variétés de produits agricoles, de nouveaux produits transoformés etc388(*). Premièrement, les formations Nô-Life sont composées de deux types de formation dont l'un s'appellant « Formation Porteur (Ninaite-zukuri Co-su) », est destineé aux « citoyens ayant pour objetcif d'avoir un revenu via leur agriculture », et l'autre s'appellant « Formation Culture des Légumes de saison (Shun no Yasai-zukuri co-su) » aux « citoyens souhaitant cultiver des légumes dans un jardin citoyen quelconque comme loisir ou pour la santé »389(*). Deuxièmement, le service de l'entremise est directement lié aux éléments de déréglementation expliqués plus haut (Elargissement du droit d'ouverture de jardins citoyens, Baisse de la surface minimum d'installation). Le Centre Nô-Life est notamment chargé d'entremettre des terrains agricoles disponibles à chacun/chacune des personnes ayant terminé la « Formation Porteur », qui souhaite en louer dans le territoire de la Ville de Toyota. Puis, le Centre assume également le service d'aides aux propriétaires de terrains agricoles souhaitant ouvrir des jardins citoyens dans leurs terrains. Troisièmement, le Centre Nô-Life assume un rôle comme s'il était un « agence d'emplois agricoles ». En fait, ce domaine d'activités concerne également un des objets de déréglementation dans le cadre de la Zone spéciale de Nô-Life. Il concerne la Loi de la Stabilité de l'Emploi (Shokugyô antei hô). Cette déréglementation permet au Centre Nô-Life de proposer gratuitement aux particuliers un emploi agricole consistant à aider des travaux agricoles d'une exploitation agricole. Quatrièmement, dans le cadre de la Formation Porteur, le Centre Nô-Life effectue, avec la CAT, des recherches de nouvelles variétés de produits agricoles ou de nouveaux types de produits transformés. Ce domaine d'activités semble surtout être lié à l'intérêt économique de la CAT. Ainsi, le Centre Nô-Life prend un caractère multiforme, à la fois en tant qu'une école (formation agricole), un agence immobilier (entremise de terrains agricoles ), un agence d'emplois (entremise de possibilités d'emplois agricoles) et enfin un laboratoire (recherche nouveaux produits agricoles). * 385 Bureau de la Politique Agricole de la Ville de Toyota, 2006 : 2. * 386 Ville de Toyota, 2003b : 5. * 387 Le mot « Nô-Life » est un terme inventé par la Municipalité. Nous anlyserons sa terminologie plus bas. C'est une combinaison originale du terme « Nô = \u-28750»_ en kanji (caractère chinois) » qui signifie le « rural » ou l' « agricole » , avec le « Life (en anglais) = \u12521É%oÉCÉt(laihu) » En employant ainsi un tel nouveau mot dont on peut facilement percevoir le sens comme « une vie de type agricole ou rural », mais qui n'a jamais existé ailleurs au Japon, au lieu d'utiliser simplement des termes japonais courants comme « vie agricole (Nôgyô seikatsu) » ou « vie rurale (Nôson seikatsu) », le nom de « Nô-Life » évoque une sensation nouvelle pour le public. Et ce terme évoque non seulement une sensation nouvelle et moderne voire urbaine avec le terme « Life » en anglais (plutôt que « Seikatsu » en japonais), mais également une connotation d'« activités agricoles » avec le terme « Nô ». Ce qui distingue notamment ce terme de la simple image de « vivre à la campagne » dans la tranquilité et l'aménité... * 388 Ville de Toyota, 2003b : 5. Nous présenterons les activités du Centre Nô-Life dans la première partie du chapitre 3. * 389 Voici, les explications générales données sur ces deux filières dans ce « Plan pour les Zones spéciales de la Réforme structurelle » : Formation Porteur : La durée de formation est deux ans (les cours sont donnés une fois par semaine). Les quatres matières suivantes sont organisées : « champs sec (hata-ka) : légumes (yasai) »; « rizière - champs sec (tahata-kaà : légumes, riz (yasai, suitô)» ; « rizière (tanbo-ka) : riz, blé, soja (suitô, mugi, daizu) » ; « fruitière (kaju-ka) ». Le nombre de stagiaires est environ 10 par matière. Les personnes ayant terminé cette formation ont le droit de bénéficier du service d'entremise de terrains agricoles et d'emplois agricoles proposé par le Centre Nô-Life (activités 2 et 3). - Flière Culture des Légumes de saison : La durée de formation est six mois (les cours sont donnés une fois par mois). Les matières sont : celle de Légumes du printemps - été et celle de Légumes de l'automne - hiver. Le nombre de stagiaires est environ 50 par matière. |