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L'animal domestique en droit pénal

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par Marouane IRAKI HOUSSAINI
Université sidi Mohammed Ben Abdellah - Fés- - licence en droit privé 2008
  

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Introduction

Le présent sujet concerne les animaux placés sous la main de l'homme, c'est-à-dire les animaux domestiques, apprivoisés. la notion d'animal selon une définition donnée il y a plus d'un siècle et qui demeure d'une étonnante modernité, « on entend par animaux, dans le language du droit, tous les êtres animés autres que l'homme ». A partir de cette définition, l'animal peut être défini sur la base de deux critères. En premier lieu, il est un être animé, ce qui le distingue des choses inanimées et des végétaux (mais non de l'homme qui, d'un point de vue scientifique, constitue également un animal). En second lieu, il est un être extérieur à l'humanité, ce qui le différencie de l'homme. Pour rendre compte de ce délicat partage, les philosophes anglo-saxons opposent l'homme (l'animal humain) aux « animaux non humains ».

En conséquence Les animaux domestiques sont ceux qui vivent, s'élèvent, se reproduisent, sont nourris sous le toit de l'homme et par ses soins. On entend par animaux apprivoisés ceux qui, bien que n'étant pas à proprement parler des animaux domestiques, vivent soumis par l'homme et dans son entourage. Les animaux en captivité sont ceux qui, vivant naturellement à l'état sauvage, sont retenus par l'homme sous la contrainte. Rappelons que les animaux sauvages sont ceux qui n'ont subi aucune sélection de la main de l'homme et sont destinés à vivre dans leur milieu naturel.

La notion de protection est quant à elle conçue au sens large. Elle s'entend de l'ensemble des règles de droit par lesquelles l'homme s'oblige à une certaine conduite à l'égard des animaux dans l'intérêt de ces derniers.

En s'attachant au critère de l'objet celui-ci (l'animal) n'est plus envisagé comme composante de l'environnement humain mais en sa qualité intrinsèque d'être vivant. La protection qui en résulte peut être qualifiée de biocentrique dans la mesure où elle est centrée sur l'intérêt de l'animal lui-même.

Le droit pénal est apte de sanctionner les violations des règles

d'une part les comportements qui portent atteinte à la protection à laquelle il a droit soit d'une façon générale, soit dans des domaines plus particuliers de faciliter les prises de décision concernant les animaux faisant l'objet de mauvais traitements, de donner son avis sur les caractéristiques de l'élevage et du commerce des animaux de compagnie, de préconiser des actions d'information, de sensibilisation ou d'harmonisation en matière de protection animale et pour l'encadrement de la présence des animaux de compagnie en milieu urbain.

Ainsi, L'attitude de l'homme envers l'animal il ne lui est donc pas possible d'ignorer la présence du monde animal, mais nous sommes en droit de nous poser une question fondamentale : quelle est donc la place de l'animal dans le droit pénal ?

Cette interrogation a laissé place à de nombreuses tentatives de réponse de la part des législations nationale et étrangères, mais ce droit que l'on peut qualifier de « droit animal» est une branche du droit d'une particulière complexité, tenant surtout au tour passionné et passionnel qu'a pris, que prend et que prendra toujours le débat sur la répression de l'animal par le pénal.

D'autant plus que le droit animal interfère avec beaucoup d'autres branches du droit : le droit concernant la protection de la nature et les dommages de l'ordre public écologique, le droit pénal quant aux infractions commises envers les animaux

Cette étude a donc pour but essentiellement de dégager les infractions imputées à l'animal et d'en tracer les grandes lignes. Elle s'intéresse aux animaux considérés par la législation nationale et étranger, à savoir les animaux domestiques détenus en captivité ou apprivoisés.

Ce travail s'organise ainsi selon deux axes fondamentaux : dans une premier lieu ch I on va se concerner à la législation nationale et à celle des pays membres de l'Union Européenne et spécifiquement la France. Avant d'aborder l'exposition des normes pénales qui concernent les répressions des actes commis par l'animal lui-même chII.

Dans une vision générale Les problématiques touchant à l'animal et spécialement à sa protection ont pris une importance croissante au cours des dernières années. Alors que le sort réservé aux animaux était traditionnellement tenu pour une préoccupation secondaire ou déplacée, voire risible, le regard porté sur cette thématique s'est modifié avec l'affirmation de la nécessité d'une dimension éthique des rapports entre l'humanité et l'animalité. La réflexion éthique a bénéficié de prolongements juridiques. Des règles protectrices ont été introduites dans les législations. Des instruments internationaux ont été négociés, signés et ratifiés Enfin, dernière étape de cette évolution, des normes pénal répressif spécifiques ont été adoptées.

En récapitulation si le Code pénal français a réservé une Partie Législative - ainsi qu'une Chapitre unique en relation a Des sévices graves et actes de cruauté envers les animaux puis des mesures importante en la matière ainsi que tous les états membres dans l'union européenne le code pénal marocain ne les négligent pas et il a choisi des termes précis claire et nettes en matière contraventionnelle

Section I- Dans le droit positif marocain

Au Maroc la protection de l'animal n'est pas récemment invoquer. en effet,cette protection s'est effectuée grâce au code pénal unifie

Dans ce sens le législateur pénal marocain a bien choisi ces termes c'est pour cette raison qu'on va s'attacher à deux grand axes d'abord L'étendue de la protection des animaux §1 avant d'abordé les sanctions contre les actes nuisible au animaux §2

Paragraphe 1 :L'étendue de la protection des animaux

En principe, tous les animaux placés sous la main de l'homme bénéficient d'une protection générale contre les comportements humains leur occasionnant des souffrances, portant atteinte à leur intégrité physique ou à leur vie. Il n'existe pas d'incrimination spéciale du fait de blessures volontaires à animal et les actes leur occasionnant des souffrances ou mettant leur intégrité physique sont appréhendés par le droit pénal sous l'angle des mauvais traitements (V. infra, nos 30 et s.) ou des actes de cruauté ou de l'abandon et de la mise à mort sans nécessité

Les tribunaux peuvent, cependant, retenir aussi la qualification de dégradation, détérioration, voire destruction d'un bien appartenant à autrui - contravention ou délit selon l'importance du dommage -. Ainsi, a été retenue la contravention de destruction du bien d'autrui pour la mort d'un chien abattu d'un coup de carabine (de cinq chats; même solution retenue pour la mort de chiens abattus sans aucune nécessité Cette qualification pénale est toutefois limitée aux atteintes aux animaux d'autrui, puisque l'infraction de dégradation ou destruction de son propre bien n'existe pas. Il est donc préférable de retenir les incriminations propres à la protection générale de l'animal.


Le législateur national a apporté dans le Code pénal : outre le fait qu'il a renforcé les sanctions réprimant les actes de cruauté, il a également estimé qu'il n'est jamais «nécessaire» de faire subir des actes de cruauté aux animaux domestiques.

Elle est définie par les dispositions de l'article R.609 du Code pénal.Ceux qui occasionnent la mort ou la blessure de s animaux ou bestiaux appartenant à autrui

- La contravention d'atteinte volontaire à la vie d'un animal.


Code pénal: qui dispose le fait, sans nécessité, publiquement ou non, de donner volontairement la mort à un animal domestique est puni d'une amende prévue comme une contravention et punis d'une amende de 10 à 120 DH.


De même il sanctionnait le fait de tuer un animal sans nécessité et ne visait que l'animal domestique tué « dans un lieu dont celui à qui cet animal appartenait, était propriétaire, locataire, colon ou fermier ». Il n'assurait donc que la protection de la valeur purement patrimoniale de l'animal.


Cette mise au service de la protection animale est une nouvelle contravention qui a permis de réprimer la mise à mort volontaire d'animaux domestiques, même lorsqu'elle est provoquée par le propriétaire lui-même.

A-la contravention de mauvais traitements.

Cette contravention a pour siège l'article.609 du Code pénal., , qui interdit d'exercer des mauvais traitements envers les animaux domestiques

Elle expose à une amende de 10 a 120 Dirhams

Au terme duquel Sont punis de l'amende de 10 à 120 dirhams :

-36° Ceux qui occasionnent la mort ou la blessure de s animaux ou bestiaux appartenant à autrui

-37° Ceux qui exercent publiquement des mauvais trai tements envers les animaux domestiques dont ils sont propriétaires ou dont la garde leur a été confiée ou qui les maltraitent par le fait d'une charge excessive

Les mauvais traitements se définissent comme des conduites inappropriées de l'homme vis-à-vis de l'animal, conduites ou comportements qui négligent les impératifs biologiques de son espèce et lui sont par conséquent dommageables en ce sens qu'ils altèrent son état de bien-être.

Elle maintient au mot près l'élément qui fait de la contravention un instrument de défense de l'animal pour lui-même, à savoir l'exclusion de la condition de publicité.

Mais, l'adjonction de l'adverbe «volontairement» fait de l'infraction une contravention intentionnelle, dont les exemples dans le Code pénal sont rarissimes. La répression des mauvais traitements envers les animaux. Dorénavant même les actes involontaires sont des motifs de l'obligation de l'amende prévu par l'article précidement invoqué au terme duquel Sont punis de l'amende de 10 à 120 dirhams  Soit par l'emploi ou l'usage d'arme sans précaution ou avec maladresse ou par jets de pierres ou d'autres corps durs

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"Je voudrais vivre pour étudier, non pas étudier pour vivre"   Francis Bacon