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La lex mercatoria

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par Salimata MALLE
Université Ibn Khaldoun de Tunis - Master Pro 2009
  

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PARAGRAPHE I:

LA NOTION DE LA BONNE FOI PAR RAPPORT A D'AUTRE NOTION DE PORTER SEMBLABLE

Dans cette partie nous allons voir des critiques et sa reconnaissance d'ordre juridique pour pouvoir démontrer l'existence des usages anationaux et sa nécessité dans la lex mercatoria.

A- LA DELIMITATION DE LA BONNE FOI:

Le professeur VOUIN (*13) «le concept de la bonne foi désigne une notion toujours identique à elle même son efficacité juridique peut croitre ou diminuer elle reste toujours la même une notion qui sous une forme parfaite définie et constante, se manifeste dans les parties les plus connues du droit».

(*13)VOUIN(ROBERT), la bonne foi: notion et rôle actuels en droit privé français, thèse pour le doctorat, Paris L.G.J, 1939,478p.

«Argument de raison et d'évidence ou principe général de droit et de justice universellement admis, la bonne foi est en tout cas au centre et au coeur de la majorité des sentences arbitrales. Elle constitue une règle d'interprétation des contrats internationaux et la guide de toute action comme de tout jugement» écrit le professeur HORSMAN (*14).

En observant les deux professeurs sur l'élaboration du principe de la bonne foi, on voie dès son utilité et l'effet qu'elle apporte à la lex mercatoria.

C'est dans ce cadre que les arbitres doivent en toute circonstance s'inspirer étroitement pour élaborer leurs solutions. Dès lors on voie qu'il s'agit d'un principe dont le caractère est systématiquement mis en exercice par les arbitres.

L'utilité de la bonne foi dans la lex mercatoria provient en effet de ce que cet ordre juridique au contraire des systèmes juridiques étatiques contient en raison de sa nature, même très peu des dispositions supplétives mis à la disposition des parties. Or en l'absence de telle règle supplétive entre les parties (c'est à dire elles ne veulent pas assouplir en cas de problème) les arbitres du commerce international sont amenés progressivement à puisé dans le principe supérieur de bonne foi, le substrat leur permettant de mesurer le comportement des contractants et d'énoncer des règles de conduite de plus en plus cohérente et uniformes.

La bonne foi est reconnue des systèmes juridiques étatiques et inter-étatiques sans pour autant que ces derniers la définissent avec précision (*15) .

C'est ainsi que l'article7-1 de la convention de vienne sur les contrats de vente internationale de marchandises le 10 avril 1980 stipule que «pour l'interprétation de la présence convention, il sera tenu compte de son caractère international et de la nécessite de promouvoir l'uniformité de son application ainsi que d'assurer le respect de la bonne foi dans le commerce international».

Alors faut-il en conclure que la référence à la bonne foi constitue le plus petit dénominateur commun à la pratique marchande et aux ordres juridiques étatique?.

Il semblerait qu'il faille répondre par l'affirmative dans la mesure ou le rôle joue par la notion de la bonne foi est susceptible de varier d'un système juridique à un autre même selon de telles variations ne remettent pas en cause l'existence d'un principe de la bonne foi.

Cette assertion est par ailleurs parfaitement mise en lumière en droit Français par le professeur VOUIN (*16) qui écrit que le domaine d'application de la notion de la bonne foi est si vaste qu'il devient impossible de le délimiter.

(*14)HORSMAN(GUY) l'interprétation des contrats internationaux, in l'arbitral commercial international: l'obligation de coopérer de bonne foi. Op.cit.pp158-179

(*15)Pour les droits nationaux, cf.art.1134al.3du code civil français,

(*16)VOUIN, la bonne foi : notion et rôle actuels en droit privé Français, op cit. N°4, p.6

En étudiant, clairement la bonne foi comme le souligne l'auteur: la bonne foi peut permettre notamment d'apprécier par rapport à une règle de droit l'attitude d'un individu. Elle sera capitale en matière d'acte juridique une manifestation de volonté étant souvent plus ou moins dépendante de l'état d'esprit de ceux dont elle émane; et parfois de ceux envers qui elle intervient.

Par ailleurs il serait de même à dire que les arbitres en tire trop sur l'existence de la bonne foi. c'est ainsi que le professeur ZOLLER(*17) estime que «la bonne foi est un principe de vie sociale dont il semble que les juristes aient voulu abusivement tiré trop de choses.

C'est en se sens que certains la considèrent comme le fondement de nombreuses règles de droit international, bien que ce fonctionnement demeure fortement incontestable, la bonne foi est plutôt l'huile qui fait tourner la mécanique sociale, elle n'est pas à notre sens, la cause du mouvement».

Pour le Professeur ZOLLER il n'existe aucune obligation juridique générale d'être et d'agir de bonne foi en droit international; mais juste que la bonne foi permet de qualifier juridiquement certaines situations de droit propre à chaque sujet de la société internationale. Son champ d'application juridique est le domaine de la croyance, et c'est là que réside son contenu juridique véritable.

Cette analyse, et la plupart des pays disposent son application tel que l'article 2-103 du code commercial uniforme des ETATS UNIS dispose que «la bonne foi dans le cas d'un commerçant, signifie honnêteté de fait et observation des normes commerciales raisonnables de loyauté professionnelle même si elle montre clairement que la bonne foi est une notion exprimant la coexistence de considération morale il faut pas oublier que l'appréciation des obligations des parties en certains domaines ne pouvait se faire qu'à l'égard de l'ensemble des règles et d'usages élaborés par la convention de vienne le 11avril 1980 applicable en la matière d'arbitrage international, ce qui à pour effet d'inférer du caractère juridique de la notion de la bonne foi ainsi utilisé par les arbitres internationaux».

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