WOW !! MUCH LOVE ! SO WORLD PEACE !
Fond bitcoin pour l'amélioration du site: 1memzGeKS7CB3ECNkzSn2qHwxU6NZoJ8o
  Dogecoin (tips/pourboires): DCLoo9Dd4qECqpMLurdgGnaoqbftj16Nvp


Home | Publier un mémoire | Une page au hasard

 > 

Etude sur la faisabilite d'une structure de reglement amiable des litiges de consommation

( Télécharger le fichier original )
par Yoann Garot
Université des sciences sociales de toulouse - Master II Mention Droit Privé et Sciences Criminelles, Spécialité Contentieux et Arbitrage 2004
  

précédent sommaire suivant

Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy

B- Les entreprises.

Il a fallu consulter différentes entreprises, tant dans le secteur privé que dans le secteur public pour une vision des plus réaliste de l'activité « professionnelle ».

a) Les entreprises privées.

Du côté des entreprises privées, ont été auditionnées :

- Une entreprise dans le secteur automobile,

- Une entreprise de location de matériel,

- Une entreprise de construction immobilière,

- Deux entreprises de services bancaires : une banque et société de crédit,

- Deux entreprises dans le secteur du tourisme : un tour opérateur et une compagnie aérienne,

- Deux entreprises de grande distribution.

Par ailleurs, d'autres entreprises ont été consultées par entretien téléphonique : - Une entreprise dans le secteur automobile,

- Une entreprise de location de véhicule automobile,

- Trois entreprises de réparation et d'entretien de véhicule, - Une agence immobilière,

- Deux sociétés d'assurance,

- Une banque,

- Une entreprise de vente et réparation d'appareil électroménager, - Un hôtel restaurant.

De ces entretiens, il ressort différents points. Le premier aspect qui mérite d'être mis en avant est l'objectif de la plupart des entreprises : la fidélisation du client. Cela

les conduit à avoir une organisation interne particulière. Mais il faut en outre préciser que ce qui caractérise le plus le paysage commercial, c'est une méconnaissance du droit (tant du côté des entreprises elles-mêmes que de celui des consommateurs).

1. Un objectif de fidélisation du client.

Le plus important pour ces sociétés c'est la fidélisation du client, plus que l'aspect du règlement amiable. Ce qui est remarquable, c'est que le commercial prime le juridique. En effet, il n'est jamais question de responsabilité. La société ne va fonctionner qu'au travers d'un calcul coût/avantage. Les sociétés absorbent les différends avec leurs clients pour éviter qu'une mauvaise publicité soit faite. Le dédommagement ou la négociation, même pour un préjudice qui ne leur est pas imputable, est préférable car les entreprises en retirent des avantages plus importants : bonne image, sens du commerce, de la conciliation et fidélisation du client.

Une contestation sérieuse de la part des entreprises s'effectue lorsque le coût n'est pas avantageux et surtout lorsque la réclamation du consommateur est manifestement abusive. La politique commerciale des sociétés reste cependant souple et la voie judiciaire est rarement souhaitée.

Les entreprises ne font pas appel à des intervenants extérieurs. Le règlement amiable se traite en interne et par des procédés commerciaux.

Certaines entreprises sont même allées jusqu'à faire des formations auprès de leurs employés pour apprendre à faire face aux clients mécontents, des formations pour leur apprendre à utiliser un vocabulaire adéquat face à un client contestataire. Cette adéquation du vocabulaire passe par l'apprentissage d'une élocution pour apaiser le client et pour gagner sa confiance, mais aussi par l'exclusion de certains mots, tels que litige, responsabilité, préjudice, ou dommage, au profit de l'utilisation d'autres substantifs comme mécontentement, désagrément,...

La fidélisation du client est donc la motivation première de l'entreprise en question. Il s'agira alors pour la société en cas de litige avec le consommateur, non pas de lui rembourser la prestation en cause, mais de lui donner un avoir sur une prochaine prestation. Ceci dans le but de faire revenir le client, de lui montrer les qualités de l'entreprise, et qu'il ne reste pas sur une mauvaise impression.

Cette politique de règlement explique l'absence de juristes dans les services relation clientèle, ce qui est parfois préjudiciable aux entreprises. Cette politique est pourtant voulue, car elle n'envisage que l'aspect commercial et engendre une composition quasi-exclusive du personnel de commerciaux. Cela montre bien que les entreprises sont dans une recherche autre que celle consistant à réparer un dommage causé par l'entreprise elle-même. L'objectif est bien de préserver la satisfaction de leur clientèle.

Il faut préciser que lorsqu'il existe un poste de relation clientèle au sein d'une l'entreprise, la ou les personnes installées à ce poste ne le sont pas en raison de leurs compétences juridiques, mais parce qu'elles ont de l'expérience au sein de la société. Parfois même, le poste correspond à une sorte de promotion du salarié au bout de quelques années passées dans l'entreprise.

Mais dans cette perspective, certains secteurs d'activité se singularisent. En effet, dans le domaine immobilier, des assurances et pour certaines entreprises liées à l'automobile, il n'y a pas cet aspect de fidélisation. Ils passent d'avantage par l'expertise. Et généralement, c'est l'expert qui détiendra le rôle incontestable de « conciliateur » en ce qu'il lui revient de déterminer l'étendue du préjudice et les responsabilités respectives des parties opposées. Sachant que dans la plupart des cas, les parties s'en remettent au rapport d'expertise et ne vont pas au-delà.

En effet, ici, le souci majeur est de déterminer le plus justement possible la responsabilité de chacun, la chiffrer et de réparer le dommage causé de la manière la plus équitable, mais sans engendrer de frais supplémentaires et superflus. Ainsi, le raisonnement est le suivant : s'il y avait action en justice sur la base du rapport d'expertise, les sommes allouées au titre de la réparation du dommage seront les mêmes, mais il faudra ajouter les frais de justice et des auxiliaires de justice (avocat, huissier).

2. La méconnaissance du droit.

Il faut ensuite remarquer que les clients sont aujourd'hui de plus en plus exigeants et procéduriers, même si au final, pensant connaître le droit, ils invoquent des termes inadaptés (comme le terme préjudice très souvent utilisé par les consommateurs, mais aussi très souvent mal employé).

Face à ce phénomène, les entreprises sont mal formées et informées, isolées car elles ne travaillent pas avec d'autres institutions ou d'autres professionnels, et ne recherchent pas pour la plupart ces informations.

La formation ou l'information juridique minimale n'est pas prise ou peu prise en charge par les institutions de référence. La Chambre de Commerce et de l'Industrie (la CCI) dispose d'un pôle juridique mais ne délivre que des renseignements juridiques aux professionnels commerçants qui en font la demande. Pour des consultations juridiques plus approfondies, les professionnels sont orientés vers des juristes (convention avec le Barreau de Toulouse). Il est à noter qu'aucune formation juridique dispensée par la Chambre n'est obligatoirement imposée aux jeunes commerçants qui se lancent dans la profession.

Pour sa part, la Chambre des Métiers organise des stages qui, eux, s'imposent aux jeunes entrepreneurs. Mais elle ne dispose d'aucun pôle juridique.

Ces stages assurés par ces institutions consulaires sont axés sur la création et la gestion d'entreprise. La formation juridique sensibilise aux droits des sociétés, et du travail, à la législation commerciale et à la fiscalité. L'aspect consommation n'est, quant à lui, quasiment pas abordé.

Ce contexte témoigne de la politique des sociétés en matière relationnelle avec la clientèle. Il conforte son maintien et la faible implication du juridique dans les pratiques commerciales sur le terrain de la consommation.

A titre d'exemple, la Chambre de Métiers est souvent sollicitée en matière de devis pour travaux artisanaux. Les litiges liés à cette question sont dus à un défaut de maîtrise par les artisans de la réglementation en vigueur.

Pour les professions libérales, tout autant concernées par les problèmes de consommation, elles n'ont aucun interlocuteur comparable à celui des Chambres

consulaires. Et bien qu'elles soient soumises aux mêmes obligations réglementaires que les autres professions tant commerciales qu'artisanales, elles ne disposent pas de représentation au Comité Départemental de la Consommation.

3. L'organisation interne des entreprises.

Il convient de revenir un bref instant sur l'organisation interne des entreprises concernant le règlement des litiges avec les consommateurs.

La plupart des sociétés, en tout cas les plus importantes, sont organisées à l'échelon national. Ce qu'il faut remarquer c'est qu'il a été fait une répartition tripartite de l'accueil du client et du traitement du litige. Il y a une distinction entre les services relation clientèle - services qualité -, les services juridiques, et les services contentieux.

Chacun de ces trois services est isolé et n'a pas de relation avec les autres. Parfois, cela correspond à un niveau de traitement. Par exemple, la personne qui se plaint devra d'abord s'adresser au service relation clientèle. Si le problème ne se règle pas, alors le dossier va passer au service juridique. En cas de non règlement du litige, il ira ensuite au service contentieux de l'entreprise.

Cela correspond parfois à un autre schéma. Certaines entreprises, même parfois les grandes enseignes, n'ont pas de services relation clientèle locaux. Au moindre mécontentement, à la moindre réclamation, il faut s'adresser au service juridique ou clientèle centralisé au siège social : la distance est alors un obstacle supplémentaire à surmonter.

D'autres entreprises ont une organisation particulière. Auprès de certaines il faut commencer par s'adresser à un numéro de plateforme nationale qui selon le cas, soit fera directement redescendre le cas litigieux au niveau local, soit orientera la personne vers le siège qui donnera des informations d'ordre général au client et qui tentera de l'orienter au plus juste.

De la même manière, une société bancaire a imposé le schéma suivant : le client qui s'est adressé à son agence locale et qui n'a obtenu aucune réponse à sa question ou à son problème, doit joindre le service national de négociation amiable. Si l'affaire n'est toujours pas solutionnée, le client sera ensuite orienté vers le service contentieux du siège social de l'entreprise en question.

Pour conclure sur ces sociétés privées, il faut noter que si cette politique de fidélisation telle qu'elle a été développée correspond à celle de la majeure partie des entreprises, d'autres ont une politique plus nette. En effet, dès qu'il y a réclamation du client, fondée ou non, le cas est renvoyé, soit directement auprès de l'assurance de la société pour qu'il soit fait une expertise, soit vers un avocat qui traitera lui-même le dossier. Ceci dans le but de gagner du temps, mais aussi dans une optique financière. Il ne faut pas nier l'importance et l'influence d'un avocat, d'un huissier ou d'un expert.

Il faut ensuite rappeler que les entreprises fonctionnent en interne pour donner une solution au litige qui l'oppose à un client. L'idée est la suivante : le dialogue aide à la pérennité des relations avec le client, rapproche les parties, alors que la voie judiciaire les éloigne. Mais si elles travaillent seules, et qu'elles sont pour la plupart

satisfaites de leur organisation, elles sont toutes favorables à une adaptation de cette organisation vers une ouverture à l'extérieur pour créer un dialogue avec d'autres professionnels, et d'autres institutions.

b) Les entreprises Publiques.

Dans les entreprises publiques telles que EDF-GDF, France Télécom et la SNCF, sans que l'organisation soit la même, une personne déterminée de l'entreprise s'occupe des relations avec les associations de consommateurs. En fait, dans ces trois entreprises, il existe un interlocuteur déterminé qui est contacté pour aider à trouver la solution des litiges.

Néanmoins seule l'entreprise France Télécom a pu être rencontrée L'exposé qui suit s'appuiera donc essentiellement sur cette rencontre et les informations collectées par les recherches sur les activités de ces entreprises.

1. L'organisation :

Au niveau de la gestion des problèmes avec les clients, on peut citer une organisation à deux niveaux : il y a d'abord un service gestion des clients, qui s'occupe de tout l'aspect contractuel, et ensuite un service facturation qui s'occupe de toutes les réclamations. Suite à la restructuration de l'entreprise, ce service est aujourd'hui dispersé dans cinq communes de la région Midi-Pyrénées.

Il y a en outre un service communication et consumériste qui s'occupe de tout le côté institutionnel et qui intervient, outre pour les relations entre l'administration et les associations de consommateurs, dans le règlement des litiges avec des personnes importantes (politiques, institutionnels...), ou pour les réclamations plus sensibles.

Enfin dans le cas où la réclamation ne se serait pas conclue dans un sens favorable au client, et que celui-ci décidait d'engager une action en justice, ce serait alors le pôle juridique de l'entreprise qui prendrait le relais, mais en partenariat avec le service facturation. Puisque c'est ce dernier qui constituera pour une large part le dossier et il aura à donner son avis sur ce qu'il est possible ou non de faire. De toute façon, le pôle juridique essaiera une dernière fois de proposer un règlement amiable de l'affaire.

Au plan national, il existe un service consommateur (« Réclanou ») qui met en place les outils informatiques pour traiter les demandes et pour permettre une politique cohérente du traitement des litiges entre toutes les régions. Ce service a aussi pour objectif de déterminer les objectifs nationaux en matière de règlement des dossiers. Ainsi, l'objectif national est de traiter dans 70 % des cas les dossiers dans les 10 jours. Mais cela n'empêche pas l'agence régionale d'avoir ses objectifs propres. Par exemple dans la région Midi-Pyrénées, 87 % des dossiers sont traités dans les 10 jours. Sachant qu'il paraît difficile de passer en dessous de cette barre des 10 jours, puisque certaines affaires méritent des recherches, des demandes d'informations...

Ce service permet également de faire redescendre les informations issues de l'indice de satisfaction calculé à partir d'un sondage sur la qualité de la relation clientèle.

2. Le traitement du litige :

Il y a deux façons de faire des réclamations.

D'abord, le client peut exprimer son mécontentement par téléphone. Un conseiller client essaiera alors de traiter le litige et de donner au mieux satisfaction à la personne dès le premier contact. Le plus souvent le contentieux vient d'une incompréhension au moment de la commande d'un service, le conseiller n'aura alors qu'à expliquer la facturation du service.

Ensuite, la personne pourra faire part d'une difficulté par écrit. Il y a deux hypothèses : soit la personne n'a pas été satisfaite par un conseiller client suite à un problème exposé par téléphone, soit la personne a écrit directement à l'agence. Dans l'organisation actuelle, toutes les réclamations écrites sont reçues par l'agence de Foix, qui est une plateforme qui a pour mission de bien réacheminer les courriers.

Dans les deux cas, une saisie informatique de la réclamation est automatiquement faite permettant une certaine traçabilité. Cela permet de savoir si la personne a déjà eu affaire à un conseiller client ou au service clientèle pour le même dossier ou pour une autre affaire.

Quant à la réponse à donner au client, il y a toujours une évaluation pour savoir si l'entreprise est en cause ou non. Mais même dans le cas où la responsabilité du dommage proviendrait du client lui-même, les conseillers client disposent d'un crédit confiance (montant forfaitaire de dédommagement) qui permet de faire un petit geste commercial (attribution d'un mois d'abonnement gratuit...). Par exemple, une personne conteste la facturation d'un appel vers les DOM TOM. Après recherche, il s'est avéré que la personne a mal composé le numéro et a fait l'indicatif des DOM TOM. La faute revient bien au client, mais l'agence a quand même fait un geste en remboursant la communication.

Dans tous les cas, quelque soit la demande, le conseiller client va appeler la personne pour lui faire part de la réponse réservée à sa réclamation. Il y aura ensuite confirmation par écrit.

Il faut savoir que le conseiller client qui a à traiter d'un litige dispose en direct de toutes les informations relatives au client (données personnelles, contrat, factures...), ce qui lui permet de donner une réponse très personnalisée. En outre, pour des informations qu'il ne connaîtrait pas ou pour avoir des renseignements plus techniques, il peut s'adresser à un enquêteur (personne d'un autre service) qui pourra lui donner des éléments de réponse. En fait, le service consommateur doit être autonome dans son travail quotidien, mais il peut s'adresser à ces enquêteurs qui correspondent à un contact dans chaque unité de l'entreprise. Globalement, il n'est fait appel à ces enquêteurs que dans 5 % des cas, car les personnes présentes au sein du service facturation sont des personnes polyvalentes aptes à traiter toutes réclamations.

Il faut ensuite ajouter que France Télécom met à disposition des infrastructures ou des réseaux de communication électronique pour d'autres opérateurs. Il leur arrive parfois d'avoir à intervenir dans des litiges les opposant aux clients de ces derniers, mais s'ils interviennent ils ne le font qu'à un second échelon, c'est-à-dire que la personne doit d'abord s'être adressée au service clientèle de l'opérateur en question. Et si malgré tout ils participaient à la solution du litige, ils ne

disposent d'aucun pouvoir de décision. Ils peuvent au mieux donner leur avis à l'opérateur, qui restera maître de la décision à prendre.

3. La prévention des litiges :

A ce niveau, il faut présenter deux aspects : d'une part une politique de prévention directement auprès des clients de l'entreprise, et d'autre part, auprès des associations de consommateurs.

Auprès des clients, il s'agit d'un véritable travail de prévention. En effet, il existe au sein de l'entreprise un système informatique permettant de faire ressortir les clients qui auraient au cours du mois d'abonnement une facture inhabituelle. Avec ce système d'alerte, le client est contacté par l'agence avant même l'envoi de sa facture pour savoir s'il peut expliquer le surcoût de la facture, pour le prévenir, ce qui permet en amont d'éviter le litige puisque le client n'est pas surpris de voir une telle facture. Cela permet aussi d'éviter le litige, puisque si le client ne peut expliquer sa consommation, cela va entraîner une recherche de la part de la société pour examiner si ce surcoût ne vient pas d'un problème informatique. Donc la recherche est faite avant toute contestation.

Il faut aussi ajouter les campagnes d'information : les clients sont avertis par courrier des pratiques de sociétés concurrentes, qui jouent sur l'ambiguïté des noms des différentes sociétés dans le démarchage à domicile.

Auprès des associations de consommateurs, il s'agit plus d'un travail pédagogique qui se situe à deux niveaux.

En premier lieu, l'entreprise organise deux fois par an une réunion générale rassemblant toutes les associations de consommateurs afin d'expliquer les nouvelles offres commerciales, sur leur façon de travailler, sur l'activité de l'entreprise.

En second lieu, l'entreprise travaillait avec certaines associations de consommateurs (15) sous forme d'ateliers de travail. Au cours de ces séances, il était procédé à une véritable pédagogie : il s'agissait d'expliquer les méthodes et outils de travail de la société. Par exemple, il y a eu des ateliers sur l'explication et la compréhension des factures éditées par l'entreprise, sur des détails assez techniques (crédits temps, mode de paiement), ou tout simplement pour l'aiguillage de la personne qui a une difficulté. En effet tout ce travail permet ensuite à l'association de retransmettre de meilleures informations au consommateur pour éviter une inutile réclamation. Dans le cas d'un problème de facturation par exemple, si l'association parvient à expliquer la facture au client, cela peut éviter un recours auprès de l'entreprise (qui dans la majeure partie des cas ne faisait qu'expliquer au client la facturation des différents services). Cela peut aussi permettre un gain de temps : quand le consommateur a une difficulté l'association sait directement vers qui se tourner pour avoir des renseignements ou pour régler le litige.

Mais aujourd'hui ces réunions en atelier de travail ont été supprimées.

Concernant les relations avec les associations de consommateurs, il faut noter que l'entreprise a mis en place un interlocuteur privilégié pour celles-ci. En effet, les associations peuvent la joindre facilement pour parler d'un dossier sensible qu'elles ont à régler.

Dans le même sens, il existe depuis quelques années, un protocole de concertation locale signé par une quinzaine d'associations de consommateurs et par l'agence qui met en place un cercle d'information et de concertation. Ce protocole permet de fixer divers objectifs (pour l'ensemble des parties) et de mettre en place une procédure connue de tous pour le traitement des litiges.

précédent sommaire suivant






Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy








"Je ne pense pas qu'un écrivain puisse avoir de profondes assises s'il n'a pas ressenti avec amertume les injustices de la société ou il vit"   Thomas Lanier dit Tennessie Williams