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Rendement Interne du College Charles Lwanga de Sarh (Tchad): Cas de la cohorte 1987-1994

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par Mekone Tolrom
Universite de Toulouse 1, Sciences Sociales - Diplome d'Universite: Ingenierie de la Formation et des Systemes d'Emploi 2007
  

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CHAPITRE 3 Analyse

Ce chapitre est consacré à la présentation des données statistiques de la cohorte étudiée, du calcul des taux et indices relatifs au rendement interne et à l'interprétation de ces différentes données.

Section 1 Présentation des données relatives à la cohorte

Nous présenterons un tableau synthétique et graphique de toutes les données et un tableau représentant différentes thématiques liées au sujet.

Paragraphe 1 Tableau synthétique des statistiques de la cohorte

Le tableau synthétique générale offre une vue d'ensemble des effectifs de la cohorte 1987-1994. Entre la classe de Sixième et celle de la Troisième, il y a une variation assez importante lorsqu'on prend l'ensemble des effectifs pour les deux cycles. Le sommet est la classe de Cinquième avec 89 élèves et la base la classe de Terminale avec 39 élèves. Entre la Sixième et la Troisième, on remarque qu'il n'y a pas une grande variation car les effectifs vont de 87 à 84. Si vous constatez que l'effectif dans la classe qui suit est supérieur à celle de la classe précédente, c'est dû à la présence des redoublants et/ou de nouveaux élèves admis, au collège, directement dans ces classes.

Effectif General16

6e

5e

4e

3e

2d

1o

L

1o S

TA

TC

Effectif Total

87

89

83

84

70

31

38

22

17

Internes

13

16

26

29

33

10

17

8

9

Externes

74

73

57

55

37

21

21

14

8

Redoublants

10

4

4

6

8

6

6

0

0

Effectif des filles

13

10

3

7

5

4

1

1

0

Effectif des Garcons

74

79

80

77

65

27

37

21

17

Effectif des élèves ruraux

29

31

31

32

25

14

10

9

4

Effectif des élèves urbains

58

58

52

52

45

17

28

13

13

16 Extrait des données fournies par la direction du Collège Charles Lwanga de Sarh, 2007

Effectif

100 90 80 70 60 50 40 30 20 10 0

 
 
 

6e 5e 4e 3e 2d 1ereL TA

Effectif

Exprimée en pyramide, cette graphique n'aura pas un sommet très pointu. Voyons maintenant en détails les différents éléments que constituent ces effectifs.

Paragraphe 2 Tableau thématique des statistiques de la cohorte

Pourcentage des élèves ruraux

50 45 40 35 30 25 20 15 10 5 0

 
 
 

6e 5e 4e 3e 2d 1ereL 1ereS TA TC

Dans cette première représentation thématique, regardons l'origine urbaine et rurale des élèves pour l'ensemble des effectifs, de la Sixième à la Terminale. Remarquez que l'effectif des élèves issus des zones rurales est presque toujours en-dessous de 50%. Si nous y ajoutons la part des élèves provenant des zones urbaines mais des ménages à très faible revenu, le total sera suffisamment élevé.

Dans cette deuxième représentation thématique, regardons la part des élèves admis à vivre à l'internat et ceux qui sont restés à l'externat. Le graphique montre une figure avec à son sommet la classe de Seconde et à la base la classe de Sixième.

Pourcentage des élèves en internat

60 50 40 30 20 10 0

 
 
 

6e 5e 4e 3e 2d 1ereL 1ereS TA TC

Pourcentage des redoublants

25 20 15 10 5 0

 
 
 

6e 5e 4e 3e 2d 1ereL 1ereS TA TC

Dans cette troisième représentation thématique, regardons la part des redoublants par classe. Les redoublants de la classe de Sixième ne sont pas des primo entrants de la cohorte que nous étudions. Voici ce que cela représente:

Le sommet montre 19% et 15% dans les classes de Seconde scientifique et Seconde littéraire et la base zéro redoublant en Terminale. On observe la chute du nombre de redoublants dans les classes de Quatrième et Cinquième ainsi que la montée en classe de Seconde et Première.

Dans ce mémoire, nous n'avons pas prévu étudier spécifiquement la part des filles dans le rendement mais nous présentons néanmoins cette graphique pour information. La part est dramatiquement faible pour devenir nulle en classe de Terminale, série scientifique.

Pourcentage des filles

16

14 12 10 8 6

4
2
0

 
 
 

6e 5e 4e 3e 2d 1ereL 1ereS TA TC

Tranche d'age

30
25
20

15
10

5
0

 
 
 

1970 1971 1972 1973 1974 1975

Concernant la tranche d'âge de la cohorte, voici un graphique représentantatif. Les plus jeunes sont nés en 1975 et les plus âgés en 1970.

Nous faisons l'économie d'une représentation des effectifs par ethnie car nous n'y voyons aucun intérêt différentiel.

Section 2 Calcul des taux et indices relatifs au rendement interne

Dans cette section, nous calculons les taux et indices relatifs au rendement scolaire de la cohorte 1987-1994.

Paragraphe 1 Calcul de l'indice de sélectivité

L'indice de sélectivité comprend des taux d'accès, de réussite et d'efficacité. A. Taux d'accès

En économie de l'éducation, le taux d'accès d'une cohorte « mesure le pourcentage d'une cohorte de primo entrants qui accédera [au diplôme final] dans l'établissement ». Dans le cas du Collège Charles Lwanga, cela représente le pourcentage des 77 primo entrants de l'année académique 1987-1988 accédant au baccalauréat en 7 ans. La difficulté qui se pose ici est l'identification exacte de ces primo entrant de classe en classe en séparant les redoublants qui n'appartiennent pas à la cohorte et les élèves admis directement dans les classes intermédiaires.

Si nous nous accordons à pondérer virtuellement nos résultats du nombre des élèves admis directement dans les classes intermédiaires, le taux d'accès au baccalauréat pour cette cohorte sera de :

Eff admis au bac en 7 ans * 100

Taux d'acces =

Effectif en classe de Sixieme

Ce qui nous donne dans l'application numérique :

Taux d'acces =

39 * 100

= 44,83%

77

Ce pourcentage de 44,83% ne nous dit absolument rien si nous ne le plaçons pas dans un contexte plus large des résultats dans le système éducatif tchadien. Nous tenterons de le faire dans l'interprétation des résultats.

B. Tauxderéussite

Pierre Gravot montre, dans son cours, la complexité du calcul du taux de réussite : « Le cursus des étudiants peut être très différencié. Certains atteindront la fin du cursus sans échec; d'autres « doubleront » une ou plusieurs fois; d'autres abandonneront au bout d'une ou plusieurs tentatives, etc.». Il fait remarquer à juste titre que même si l'on se contente de calculer le taux de réussite par année en utilisant la formule suivante:

R=

DIP
INS

Où R représente le taux de réussite, DIP le nombre d'élèves ayant obtenu le baccalauréat en 7 ans de scolarité au Collège et INS l'effectif de la cohorte en classe de Sixième, se pose le problème du choix du numérateur et du dénominateur. S'agit-il des primo inscrits seulement ou des redoublants aussi, des inscrits en début de l'année sans tenir compte des élèves présents à l'examen? Gravot pense même que les taux par année pourraient être indépendants et donc rendre partiellement inéquitable le résultat final17.

Considérons tout l'effectif de la classe de Sixième à l'année académique 1987-1988 et celui des admis au baccalauréat en 1994 en omettant les situations intermédiaires ci- dessus énumérées, on peut dire que le taux de réussite pour cette promotion sera donc de:

39

 

= 0,44

87

17 Pierre Gravot, Cours d'Economie de l'Education, UT1, 2007

Pour l'enseignement supérieur français, Gravot propose que soient éliminés les étudiants inscrits « pour ordre », non présents à l'examen « pour ne calculer que le taux de réussite ou d'échec pour les étudiants a priori motivés puisqu'ils font le choix de continuer dans le même établissement s'ils ont réussi leurs examens ou de redoubler s'ils ont échoué».

Le taux de réussite attendu est la prise en compte des critères âge, sexe, origine sociale, passé scolaire. Ces différents taux n'ont de sens que si l`on possède des taux de référence nationale et « correspondant aux différentes sous-populations d'élèves et que l'on connait par ailleurs la structure effective des élèves d'un établissement selon les mêmes critères », précise Gravot. C'est la problématique des données de cadrage.

C. Taux d'efficacité

Le taux d'efficacité mesure globalement « la transformation d'une cohorte de primo entrants en diplômés finaux ». Dans le calcul de ce taux entrent en jeu le nombre d'années- diplôme et le nombre d'années-études. Le nombre d'années-diplôme est celui durant lequel un candidat peut accéder au diplôme et y réussir sans redoublement. Dans le cas du Collège Charles Lwanga de Sarh, le nombre d'années-diplôme est 7, allant de la classe de Sixième à celle de la Terminale. Le nombre d'années-études est le nombre d'années que prend effectivement un candidat pour obtenir le diplôme de référence, le bac dans le cas du CCL.

Selon G ravot, « une filière est « absolument efficace » si tous les primo inscrits obtiennent, sans redoublement leur diplôme, auquel cas le nombre d'années-diplôme sera égal au nombre d'années-études et le coefficient égal à un. Plus il y a d'échecs, de redoublements et d'abandons, plus ce coefficient est faible»18.

La formule pour calculer le taux d'efficacité est la suivante :

18 Pierre Gravot, Cours d'Economie de l'Education, UT1, 2007

Annees diplomes

E_
annees etudes

Dans le cas du Collège Charles Lwanga, nous ne pouvons valablement calculer ce taux même si nous assumons la pondération relative aux admissions dans les classes intermédiaires comme réduisant la portée scientifique du résultat qui sera obtenu car nous ne disposons pas des renseignements sur les différents groupes d'élèves et le nombre d'années-étude qui leur correspond. Nous ne connaissons que les 39 arrivés en Terminale en sept ans moins le petit nombre qui est admis directement dans les classes intermédiaires et les différentes catégories de redoublants.

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"Il faut répondre au mal par la rectitude, au bien par le bien."   Confucius