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Le tourisme dans le departement de la vina (adamaoua-cameroun) : mythe ou réalité ?


par Harry SADIO FOPA
Université de Ngaoundéré - Master 2012
  

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LISTE DES PHOTOS

Photo 1: Culture du haricot sur un espace nouvellement mis en valeur à Ngan-ha. 1

Photo 2: Une prairie sur les hautes terres à Gounjel. 41

Photo 3: Un Goudali de type Ngaoundéré au marché à bétail de Ngaoundéré. 48

Photo 4: Une vue partielle du marché à bétail de Ngaoundéré. 51

Photo 5: Un lac de cratère au sud de Ngaoundéré : le lac Tison. 55

Photo 6: Vu panoramique d'un site touristique lacustre : Le lac de Mballang. 59

Photo 7: Les chutes de la Vina à gauche et les cascades de Wack à droite. 61

Photo 8: Le lamidat de Ngaoundéré à gauche et une chefferie vassale du lamidat à droite 65

Photo 9: Quelques cases au toit de pailles au campement du ranch de Ngaoundaba. 69

Photo 10: Le musée de Ngan-Ha et ses objets d'art ancestraux. 72

Photo 11: A gauche dans la broussaille l'observatoire construit aux Chutes de Tello et à droite le bar-restaurant vétuste du lac Tison 90

Photo 12: Chemin menant au lac de Mballang. 95

Photo 13: Vue panoramique du lac de Darang. 97

Photo 14: Un panneau indicateur de la direction des chutes de Tello. 105

Photo 15: Un véhicule embourbé sur une route crottée entre Ngaoundéré et Bélel. 126

LISTE DES SIGLES ET ABREVIATIONS

CAO: Cartographie Assistée par Ordinateur

CEMAC: Communauté des Etats Monétaires de l'Afrique Centrale

DEA: Diplôme d'Etudes Approfondies

DREPIA : Délégation Régionale de la Pêche et l'Industrie Animale

FALSH: Faculté des Arts, Lettres et Sciences Humaines

GPS: Global Positionning System

IGN: Institut Géographique National

ISS: Institut Supérieur du Sahel

Ma : Millions d'années

MAÏSCAM: Maïserie du Cameroun

MINPIA: Ministère des Pêches et des Industries Animales

MINTOUL: Ministère du Tourisme et des Loisirs

N1 : Nationale n°1

N2 : Nationale n°2

OMT : Organisation Mondiale du Tourisme

ONG : Organisation Non Gouvernemental

PED : Pays en développement

RAPAC : Réseau des Aires Protégées d'Afrique Centrale

S. Z. W: Station Zootechnique de Wakwa

SCDP : Société Camerounaise des Dépôts Pétroliers

SIG : Système d'Information Géographique

SMNC : Société des Moulins du Nord-Cameroun

SPSS: Statistical Package for Social Sciences

TIC: Technologies d'Information et de la Communication

UNESCO: United Nation of Education, Science and Culture Organization, Organisation des Nations Unies pour l'Education, la Science et la Culture

WWF: World Wildlife Fund

ZIC: Zone d'Intérêt Cynégétique

INTRODUCTION GENERALE

L'Afrique est un continent qui compte de nos jours 54 Etats indépendants dont la majorité se trouve dans la zone intertropicale. La plupart de ces pays projettent d'être émergents en 2035, ce sont les pays comme le Gabon, le Tchad, la Cote d'Ivoire, le Sénégal..., et le Cameroun ; tous ces pays comptent sur leurs atouts économiques pour y arriver. Il s'agit entre autres de la main d'oeuvre, des richesses du sol et sous sol, du commerce, des essences forestières, de l'agriculture, de l'élevage et bien sûr du tourisme.

Ces trois dernières formes d'atouts économiques (agriculture, élevage et tourisme) sont entre autres les principaux atouts sur lesquels misent les Etats d'Afrique en général et en particulier le Cameroun. L'agriculture et l'élevage ont constitué depuis des décennies la base des économies africaines, le tourisme quant à lui, est désormais reconnu comme une industrie porteuse de l'économie nationale et internationale ; Wakcerman G. écrivait d'ailleurs à ce sujet que « le tourisme est devenu une vaste affaire économique ». Autrement dit, le tourisme est devenu un secteur économique très important pour un pays qui a à sa disposition des potentialités touristiques. Le tourisme dans le monde connait depuis le siècle dernier une hausse sans cesse croissante, on comptait environ 25 millions de touristes internationaux au milieu du siècle dernier pour un revenu d'environ 2,12 milliards de dollars du PIB mondial. En 1980, la croissance du tourisme atteint le nombre de 268 millions de visiteurs et se multiplie par trois en 2000 avec 687,5 millions de touristes (Nguepjouo, 2005). En 2010, l'OMT (Organisation Mondiale du Tourisme) comptabilise plus de 900 millions de touristes à travers le monde. Pour l'année 2011, la hausse serait de l'ordre de 4 à 5% par rapport à 2010 soit une augmentation de 45 millions de touristes (OMT). Signalons toutefois qu'entre 2008 et 2009, le tourisme mondial a connu une légère baisse du fait de la crise économique qui a frappé le monde ; raison pour laquelle l'OMT confirme la reprise du tourisme mondial en 2010 avec plus de 6,7% de croissance soit une augmentation de 58 millions de personnes.

Cependant, toutes les régions n'ont pas connu une relance aussi marquée, c'est ainsi qu'on observe une hausse de 14% au moyen orient, 13% en Asie, 8% en moyenne pour l'ensemble du continent américain, 3% en Europe et 6% en Afrique. Pour ce qui est de l'Afrique, cette hausse est significative pour le continent, mais reste encore inégalement répartie ; certains pays comme le Kenya sont considérés comme des destinations touristiques, d'autres par contre ne sont pas appréciés comme tel. C'est le cas par exemple de l'Afrique centrale et plus particulièrement de la zone CEMAC dont le Cameroun, où le tourisme ne participe pas de manière efficace à l'économie du pays. Pour toutes les destinations africaines, l'Afrique centrale reste la dernière avec 802 000 arrivées soit 2,1% de part du marché en 2005 (Rapport OMT, 2006). En dépit de ces chiffres qui ne classent pas l'Afrique centrale en général et le Cameroun en particulier comme une destination touristique et comme un secteur économique important pour le pays, le tourisme reste néanmoins un atout majeur. C'est ainsi que Emile Viard du RAPAC déclare : « l'Afrique centrale est une destination émergente (...) et les potentialités n'attendent qu'à être valorisées à leur juste valeur ».

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"Le doute est le commencement de la sagesse"   Aristote