WOW !! MUCH LOVE ! SO WORLD PEACE !
Fond bitcoin pour l'amélioration du site: 1memzGeKS7CB3ECNkzSn2qHwxU6NZoJ8o
  Dogecoin (tips/pourboires): DCLoo9Dd4qECqpMLurdgGnaoqbftj16Nvp


Home | Publier un mémoire | Une page au hasard

 > 

Gestion et approvisionnement en medicament essentiels


par Kwete Minga
Institut Superieur des Techniques Medicales  - Graduat 2019
  

sommaire suivant

Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy

Epigraphe

« Quand on est tombé malade, il faut changer de manière de vivre. Il est clair que celle qu'on suivait est mauvaise en tout, ou en grande partie, ou en quelque chose ».

Hippocrate

TABLE DES MATIERES

Epigraphe i

TABLE DES MATIERES ii

Dédicace v

REMERCIEMENTS vi

LISTE DES TABLEAUX ET FIGURES viii

LISTE DES ABREVIATIONS ET SIGLES ix

INTRODUCTION 1

1. Enoncé du problème 3

2. Justification de l'étude 5

3. Questions de recherche 6

4. Hypothèses 6

5. But de l'étude 7

6. Objectifs spécifiques 7

7. Délimitation 7

8. Division du travail 8

CHAPITRE I CONSIDERATIONS CONCEPTUELLES ET REVUE DE LA LITTERATURE 9

I.1. CONSIDERATIONS CONCEPTUELLES ET THEORIQUES 9

I.1.1. Définitions des concepts 9

I.1.1.1. Gestion 9

I.1.1.2. Approvisionnement 9

I.1.1.3. Médicament 10

I.1.1.5. Hôpital 10

I.1.1.6. Hôpital Général de Référence 10

I.2. CONSIDERATIONS THEORIQUES 10

I.2.1. Approvisionnement en médicaments essentiels 10

1.2.2. Rôle de l'approvisionnement 12

I.2.3. Supervision et suivi de la gestion des médicaments 13

I.2.3.1. La supervision 13

I.2.3.2. Le suivi 13

I.2.4. Système d'information pour la gestion des médicaments 13

I.2.5. Sortes des médicaments 14

1.2.5.1. Le médicament vital 14

1.2.5.2. Le médicament générique 14

1.2.5.3. Le médicament essentiel 15

1.2.5.4. Le médicament falsifié 15

1.2.5.5. Le médicament altéré 15

1.2.5.6. Le médicament corrompu 15

1.2.5.7. Le médicament périmé 15

1.2.5.8. Médicament non essentiel 15

I.2. REVUE DE LA LITTERATURE 16

CHAPITRE II. PRESENTATION DU CADRE DE RECHERCHE ET METHODOLOGIE 18

II.1.PRESENTATION DU CADRE DE RECHERCHE : HGR de Ndjili 18

II.1.1. Aperçu historique 18

II.1.2. Situation géographique 18

II.1.3. Organisation architecturale 19

II.1.3.1. Style de construction 19

II.1.3.2. Superficie de l'hôpital 19

II. 1.4. Organisation administrative et fonctionnement de l'hôpital 20

II.1.5. Les attributions des membres du comité de direction 21

II.1.6. Les services organisent à l'hôpital Général de Référence de N'djili 22

II.1.7. Division de mouvement et statistique 22

II.2 METHODOLOGIE 23

II.2.1 Types d'étude 23

II.2.2 Population d'étude 23

2.1 Critères d'inclusion 24

2.2 Critères d'exclusion 24

II.2.3 Echantillonnage 24

II.2.4 Méthodes, techniques et instruments 24

2.4.1 Méthodes de recherche 24

2.4.2 Techniques de recherche 25

2.4.3 Instruments de recherche 26

2.4.4. Viabilité et fiabilité 26

2.4.5. Démarches préliminaires 26

2.4.6. Entretien 26

2.4.7. Limites de l'étude 26

2.4.8. Considérations éthiques 27

2.4.9. Difficultés rencontrées 27

CHAPITRE III. PRESENTATION DES RESULTATS 28

III.1. Présentation des résultats issus du guide d'entretien 28

III.2. Présentation des résultats issus du canevas d'évaluation 33

III.3. POINTS FORTS, POINTS FAIBLES ET SUGGESTIONS 36

III.3.1 Points forts 36

III.3.2 Points faibles 37

III.3.3 SUGGESTIONS 38

CONCLUSION 39

BIBLIOGRAPHIE 41

Dédicace

Nous dédions ce présent vade-mecum qui consacre le couronnement de nos études universitaires à mes chers parents Antoine KABANGU et Marie KANJINGA qui méritent d'être honorés pour avoir accepté de me scolariser, pour tous les sacrifices faits et ces derniers m'ont aidé et m'aideront tout au long de ma vie estudiantine.

Aupadre Raphael MINGA, pour son soutien matériel et surtout spirituel.

A nos chers frères et soeurs pour cette relation fraternelle voire sanguine dont André DITENDE, Mamie MUJINGA, Papy NGOY, la défunte Bibiche MIANDA, Noëlla MBULA, Pape MUFUTA, Annie BANKUMUNA, Christine KIFUAME, Jean de Dieu KABANGU et Abraham KABAMBA.

RaphaëlMINGAKWETE

REMERCIEMENTS

Nos sincères remerciements s'adressent en premier lieu à Dieu tout puissant pour sa bonne volonté de nous maintenir en vie au moment où nous parlons, à nos très chers parents Antoine KABANGU et Marie KANJINGA qui ont accompli la missionqui leur a été conférée dont de faire de nous ce que nous sommes.

Tout élève ayant dû avoir impérativement le respect au regard de son maitre, connait un vif succès et c'est de la même conception, nous ne pouvons pas entrer dans le bain du sujet sans pour autant dire un mot pour ceux qui nous ont aidé à faire asseoir ce travail.

De cette occasion qui nous est offerte, nous profitons d'exprimer notre gratitude auprès de ceux qui ont pris part à la réalisation de ce vade-mecum, celle-ci s'adresse :

Au Chef de Travaux Emery NSUNGU MBUKU, directeur de ce travail de fin de cycle « TFC » en sigle pour sa contribution intellectuelle à la rédaction de ce travail, malgré la multiplicité de ses responsabilités, il a été pour nous une pierre précieuse.

A toutes les autorités de l'Institut Supérieur des Techniques Médicales de Kinshasa « ISTM-KIN » en sigle en général et celles de la section Gestion des Institutions de Santé « G.I.S » en sigle en particulier et à tous les enseignants qui ont contribué à notre formation durant cette période de trois ans malgré les difficultés rencontrées. Les énumérés tous ici c'est bon mais la liste nous est tellement longue et par conséquent nous les avons pris tous en général.

Au Chef de Travaux MBOLYONZO, Administrateur Gestionnaire Titulaire (AGT) del'Hôpital Général de Référence de N'djiliqui, sans tenir compte de ses occupations s'est montré volontiers pour que nous fassions asseoir ledit travail.Aupadre Raphaël MINGA et la religieuse Diomira pour toutes formes de soutien apporté.

Aux membres de jury, lesquels disposerons tous leurs temps pour porter un jugement sur la valeur du présent vade-mecum.

A tous les collègues et camarades de promotion dont certains noms figurent ici, il s'agit de : Stéphane KANDOLO, Letacy LEKIA, Chadrack YAMA, Reagan LUFUTU, Hélène MALISEGYE, Angel MALONDA, Dorcas ZANTOKO, Thérèse NDJEKA, Dido NKAILANGA, Joël BOMANGI, Ruth LUSAMBA, Chadrack MAFUTA, Julie IRAGI, Miché NKONGOLO, et tous ceux dont les noms ne sont pas repris ici, qu'à travers ces lignes, qu'ils trouvent l'expression de notre profonde gratitude pour cette franche collaboration qui régnait entre nous.

Merci à nos chers neveux et nièces dont Jeancy KABANGU, Jonathan MANGAYIKO, Felly KIBALASIA, Ruth MUALUKE, Catherine MALUKUENI, Godefroid KALAMBAY, Bénie KIBALASIA, Daniella MAWAWA, Dido EWULI, Dava KABANGU, Immaculée KANJINGA, Doché DITENDE, Sarah TSHILANDA, Rosa MAKAYULU, Jérémie, Samuel, Patrison LUBAMBA, Patrick KABANGU et Andrianna.

Enfin un grand merci également à mes chers amis Junias TSHIBINDI et Rojily KAVANDA.

Raphaël MINGA KWETE

LISTE DES TABLEAUX ET FIGURES

· Schéma du cycle logistique. Pg11

· Tableau numéro 1 : Variable de sexe. Pg28

· Tableau numéro 2 : De la rupture de stock pendant la période de l'étude (2018-2019). Pg29

· Tableau numéro 3 : De surstock pendant la période de l'étude (2018-2019). Pg30

· Tableau numéro 4 : Organisation de la pharmacie. Pg33

· Tableau numéro 5 : Rangement des produits. Pg34

· Tableau numéro 6 : Qualités des conditions de stockage/entreposage. Pg.35

LISTE DES ABREVIATIONS ET SIGLES

· AGT  : Administrateur Gestionnaire Titulaire

· ASBL : Association Sans But Lucratif

· BCZS  : Bureau Central de la Zone de Santé

· CDR  : Centrale de Distribution Régionale

· Cès  : Comprimés

· Cm  : Centimètre

· CPN : Consultation Prénatale

· CS  : Centre de Santé

· DAP  : Programme d'Action pour les Médicaments essentiels

· DCMP  : Dépôt Central Médico Pharmaceutique

· ECZS  : Equipe Cadre de la Zone de Santé

· FEDECAME : Fédération des Centrales d'Achatsdes Médicaments

Essentiels

· FEFO  : First Enter First Out

· FONAMES : Fonds National Médico-Social

· GIS  : Gestion des Institutions de Santé

· HGR  : Hôpital Général de Référence

· ISTM/KIN : Institut Supérieur des Techniques Médicales de Kinshasa

· ITC : Institut Technique et Commercial

· M  : Mètre

· MSP  : Ministère de la Santé Publique

· OMS  : Organisation Mondiale de la Santé

· ONG  : Organisation Non Gouvernementale

· PCA  : Paquet Complémentaire d'Activités

· Pg  : Page

· PNAM  : Programme National d'Approvisionnement en Médicaments

Essentiels

· PV  : Procès-verbal

· RDC  : République Démocratique du Congo

· SNAME  : Système National d'Approvisionnement en Médicaments

Essentiels

· SP  : Suspension

· UNAZA  : Université Nationale du Zaïre

· UNICEF  : Fonds des Nations Unies pour l'Enfance

· ZS  : Zone de Santé

I. INTRODUCTION

À l'époque coloniale, l'achat et l'approvisionnement en médicaments de toutes les structures des soins du Congo Belge étaient assurés gratuitement par la Métropole grâce au plan Van ouf Duren. Ce plan va s'appuyer sur la création, en 1942, du Dépôt Central Médico Pharmaceutique (DCMP).

La stratégie d'approvisionnement reposait sur un système centralisé, où la fonction d'achat était assurée entièrement par le siège central du DCMP à Léopoldville et la distribution reposait sur un système pyramidal organisé par province. Les médicaments étaient alors dispensés gratuitement aux populations, au travers des formations médicales du secteur public (hôpitaux et dispensaires).

À l'indépendance, le système d'approvisionnement mis en place pendant la colonisation fut maintenu tel quel. Il desservait ainsi plus de 4.000 formations sanitaires de l'État et celles agréées des réseaux privés à but non lucratifs (confessionnels surtout), assurant ainsi une couverture maximale des besoins du pays. Ce système était entièrement financé par les subsides de l'État, directement gérés par le DCMP. Cette stratégie s'est poursuivie selon ce principe de gratuité et de prise en charge totale par l'État jusqu'à la Conférence d'Alma-Ata.

Malheureusement, au fil des années, la mauvaise gestion aidant, l'État Congolais va devenir de moins en moins fort et les subsides de moins en moins réguliers, et la couverture pharmaceutique du réseau public va progressivement diminuer. En parallèle, le réseau privé non lucratif (confessionnel surtout au début, puis aussi les ONG dans les dernières années) commencera à se structurer pour assurer progressivement son approvisionnement propre. Ce réseau prendra progressivement de plus en plus d'importance, comparativement au DCMP.

En 1987, il y eut une tentative de relance du système public, par une double intervention au niveau des zones de santé (dotations leur permettant de reconstituer leur fonds de roulement, gestion du médicament selon les principes de l'Initiative de Bamako, qui était alors nouvelle, et élaboration d'outils de gestion leur permettant d'organiser la rotation de leurs stocks et leur gestion comptable et financière) et du DCMP (dotations pour reconstitution d'un capital de redémarrage, financement de l'implantation de dépôts régionaux à travers le pays en utilisant l'ossature du DCMP), par la mise en place du projet DCMP/FONAMES/UNICEF.

Cette initiative a bien fonctionné au niveau des ZS, grâce aux appuis forts qui existaient à ce niveau à l'époque (Coopération internationale, et en particulier belge), mais la gestion au niveau du DCMP n'a pas suivi (pour les mêmes raisons qui ont amené son écroulement au début des années 80) et, le réapprovisionnement central faisant défaut, le système s'est vite épuisé (fin des années 80).

Devant cet échec, les partenaires du secteur confessionnel et la coopération internationale ont renforcé leurs appuis directs au niveau des zones de santé et les circuits parallèles d'approvisionnement direct des ZS en médicaments et équipements médicaux se sont alors fortement développés. Dès lors, le système d'approvisionnement pharmaceutique va prendre une tournure ne reposant plus sur le système centralisé classique de la centrale d'achat nationale et du réseau de distribution pyramidal.

En 1990 interviennent la fin du projet DCMP/FONAMES/UNICEF et la rupture de la coopération internationale avec le Zaïre. Le DCMP, sans subsides de l'État ou d'un bailleur de fonds, à défaut d'avoir su se restructurer, et dans un contexte de crise politique, meurt et ne parvient plus à assurer qu'une couverture de 2% de l'ensemble des besoins du pays. La coopération structurelle est remplacée par des aides directes passant par la société civile : réseaux confessionnels et ONG. On se trouve dès lors dans une dynamique et un type de projet très marqués par les aspects micro. La guerre et la détérioration grave de la situation qu'elle a entraînée depuis 1996 va ajouter à ce nouveau type d'aide des programmes d'aide humanitaire d'urgence dans une grande partie du pays.

1. 1. Enoncé du problème

La République Démocratique du Congo, notre Pays, est confrontée à plusieurs difficultés provenant de la guerre, de la crise des institutions pendant plusieurs décennies, ne le permettant pas de développer l'ensemble de ses secteurs, particulièrement le secteur de la Santé.

En effet, la santé est un maillon de développement, elle est la résultante de l'action conjuguée de plusieurs acteurs partageant une même vision, acceptant de mettre ensemble des ressources en vue d'atteindre des objectifs fixés.

Dans la logique de cette idée, il faut souligner que la RDC n'a plus de moyens financiers pour approvisionner en médicaments ses hôpitaux publics. C'est ainsi que plusieurs partenaires viennent en appui pour renforcer le secteur congolais de la santé en matériels médicaux et médicaments essentiels.

Le secteur médicament s'est trouvé abandonné à lui-même, livré à toutes sortes d'abus sur la qualité des produits pharmaceutiques et de prix. Il est ainsi impérieux de mettre sur pied une nouvelle politique en la matière ainsi que l'impérieuse nécessité de compter sur les efforts conjugués de plusieurs partenaires afin de soutenir un programme national de santé.

De ce secours, l'Etat devrait mettre à profit la compétence de chaque partenaire pour réussir l'oeuvre. Cette synergie demeure donc indispensable et s'applique bien sur les autres échelons du système de santé national.

En 2002, le Ministère de la Santé Publique(MSP) a mis en place le Programme National d'Approvisionnement en Médicaments essentiels(PNAM) avec la mission de coordonner et suivre la mise en oeuvre du nouveau système d'approvisionnement qui sera basé sur un réseau décentralisé des centrales de distribution régionales(CDR) ayant un statut d'association sans but lucratif(ASBL) et conventionnées avec l'Etat.

Chaque CDR doit être dotée d'un capital en fond de roulement. Cette perspective a incité les projets et les organisations confessionnelles à s'investir dans la mise sur pied de penseurs CDR qui était au nombre de seize en 2004. Les CDR ont ressenti la nécessité de se fédérer entres elles pour mettre en commun la fonction d'achat, ce qui a mené à la création de l'association sans but lucratif fédération des centrales d'achat des médicaments essentiels(FEDCAME).1(*)

Dans son article 208 alinéa 36 point H, la constitution du 18 février 2006 détermine que la législation sur le commerce pharmaceutique comme matière relevant de la compétence exclusive du pouvoir central. Elle attribue aux provinces la compétence exclusive en matière de l'application et le contrôle de la législation pharmaceutique et l'organisation des services pharmaceutiques.

En 1978, la conférence d'Alma Ata a confirmé que l'accès aux médicaments essentiels était vital pour prévenir et traiter les maladies affectant des millions de personnes à travers le monde. En 1981 l'organisation mondiale de la santé(OMS) a créé le programme d'action pour les médicaments essentiels(DAP) pour soutenir les pays développant une politique national pour l'usage rationnel des médicaments.2(*)

Cependant, les médicaments jouent un rôle important dans la protection, le maintien et la restauration de la santé aussi la survie des nombreuses structures sanitaires. Quand ils sont disponibles d'un coût abordable, de qualité vérifiée et utilisés convenablement, les médicaments essentiels sauvent des vies et améliorent la santé. Or l'accès aux médicaments essentiels demeure l'un des principaux problèmes de santé publique au niveau mondial.

La République Démocratique du Congo(RDC) a défini une politique nationale et un système national d'approvisionnement en médicaments essentiels(SNAME) pour remplacer l'ancien dépôt central médico-pharmaceutique(DCMP).3(*)

* 1 Ministère de la santé publique, programme national des médicaments essentiels, plan stratégique 2008, Kinshasa, aout, 2008

* 2 SOPHIE P. Médicaments essentiels, p4, 2016

* 3 Ministère de la santé publique, rapport final de l'atelier sur l'élaboration des mesures transitoires, Kinshasa, mars, 2018

sommaire suivant






Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy








"Un démenti, si pauvre qu'il soit, rassure les sots et déroute les incrédules"   Talleyrand