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Contribution a l'éducation aux catastrophes naturelles en la Grande Comore: cas des eruptions vocaniques et des inondations


par Dr Soilihi DJAE Abderemane
Ecole normale supérieure de Tuléar - Master 2 recherche en science de l'éducation 2014
  

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I.3.2.2 Approche comparative

Du latin comparatif signifie ce qui contient ou établit une comparaison. D'après le dictionnaire Petit Robert,comparatif vient du verbe « comparer » signifiant examiner les rapports de semblance et de différence. Cette approche nous sert à élaborer les analyses et les comparaisons à effectuer, les rapports aux cultures étudiés. Ellepermet de montrer les interactions réelles dans le cadre d'une confrontation interculturelle. De là nous avons pu identifier les différences et appréhender la complexité des situations particulières qui peuvent appeler à des conduites différenciées. Cette méthode permet de mettre au jour ce qui est véritablement l'altérité culturelle, c'est-à-dire les différences dans les habitudes et les modes de vie entre les deux cultures étudiées. C'est dans et à travers cette comparaison, entre la GRC aux Comores et Madagascar dont nous pouvons convaincre les autorités et la population de changer les mentalités.

Elle nous permet de déployer une réflexion sociologique et philosophique qui nous permettrade mieux questionner dans ces deux cultures différentes en vue de mieux les comprendre, et d'apporter un jugement évolutif qui contribuera à notre culture comorienne sur une bonne GRC.

I.3.2.3. Spécifications de la recherche

Ce travail repose sur la réflexion sur la réduction de risques et vulnérabilités face aux catastrophes naturelles. Cette réflexion servira à montrer la spécificité et l'originalité de notre travail. Cette démarchepermet de savoir la dimension sociale et environnementale de notre Thème. Ce travail nous ramènera à démontrer la responsabilité de l'État et les autres acteurs sur la GRC en tenant compte la culture comorienne. Ici nous allons montrer la place de la GRC de ne notre thème et son importance afin que l'on puisse comprendre les phénomènes naturels.

I.3.2.1 Spécification en profondeur

Notre travail cherche à décrire, à analyser et évaluer les marques, les signes des catastrophes naturelles pour permettre à la population comorienne de mieux se protéger.Cette démarche préconise la forte subjectivité y compris toutes les valeurs de sa réalité propre parmi elle, le bien et le mal. Ceci va dans le but de responsabiliser et sensibiliserla communauté à être à la fois acteur et bénéficiaire. Les méthodes adoptées dans cette étude justifieront les conséquences néfastes et les causes de notre étude.

I.3.2.2 Spécification verticale

Notre travail vise à analyser la population comorienne et son espace. Cette analyse nous permettra de faire comprendre l'objectif de notre lutte engagée contre toutes formes de catastrophes naturelles.

Il cherche à donner des images réalistes aux comportements de chacun de nous afin de pouvoir se prendre en charge sans la moindre dépendance extérieure. Il s'agit d'une subjectivité personnelle qui se présente comme une réalité absolue puisque l'immense et la transcendance tournent au tour de l'homme et non comme transformation de l'espace. C'est dans cette perspective que nous avons jugé nécessaire de travailler sur ce domaine. Ces derniers ont pour but de maintenir la spécificité de la vie individuelle. Ceci va dans le sens de pouvoir donner le sens de vivre, de se prendre en charge et assumer ses responsabilités. Il va aussi nous permettre de conscientiser la population à réfléchir sur l'existence de ces enjeux.

Certes, parmi les intérêts attribués à cette recherche, il y a la mise en évidence de la réaction anticatastrophe naturelle dans la vie sociale des Comoriens à travers notre étude. Cette étude permet d'explorer, de retracer des voies pour l'analyse des personnes responsables à agir en toutes circonstances.

Ce qui nous touche le coeur en cette étude est surtout le caractère dévastateur des catastrophes naturelles.Le problème posé est celui de savoir si l'on peut réduire ou éviter les pires des catastrophes naturelles. Parmi les démarches de cette recherche, il y a la justification de l'utilité de l'approche comparative et structurelle dans les théories de l'analyse d'une vie réelle de l'être humain.

Ainsi, la méthodologie mise en place dans cette étude comportera trois volets : la recherche documentaire, des enquêtes sur le terrain, l'analyse de certains sites en ligne des ministères aux Comores et du portail sur les démarches administratives.

Notre choix s'explique par notre volonté de disposer des écrits les plus récents sur la question, mais également d'aller sur place à la rencontre des citoyens, des autorités publiques et religieuses afin de voir, par nous-mêmes, ce qui se fait et si cela correspond avec les discours des décideurs politiques.

D'autre part, s'appuyer sur des recherches et sur des études concrètes, tant il est vrai qu'une spéculation générale sans enquête de terrain est vaine et qu'une enquête de terrain sans cadrage théorique est aveugle.

Dans la perspective de ce travail de recherche, nous avons déjà consulté un volume imposant d'ouvrages, de rapports, de thèses, de mémoires, d'articles de revues ou de presse. L'Internet a été le support principal de notre objet d'étude sur la gestion de risques de catastrophes naturelles aux Comores. Il a été une importante source de documentation. De très rares ouvrages ont traité cette question.

Cependant, grâce à l'internet, nous avons pu accéder à nombre de documents récents, qui se multiplient maintenant, sur le développement de la nouvelle technologie de l'information et de la communication (NTIC) électronique. Toutefois, il faut préciser que dans cette masse de documents, la majorité est constituée de rapports d'organisations et convention internationale qui défend notre cause et de propos d'hommes politiques. Discours des organisations internationales, semblable à bien des égards au discours politique.

Conscient de ces insuffisances, nous avons redoublé de prudence chaque fois qu'il s'est agi de faire appel à ces textes. Aussi, pour éviter de tomber dans le piège du « discours expert », nous avons mené des enquêtes de terrain.

Au début de nos recherches, nous avons mené des entretiens exploratoires avec des personnes-ressources qui s'intéressent de près ou de loin à la question de GRC. Les discussions fructueuses que nous avons eues avec elles nous ont permis de mieux constituer notre problématique de recherche.

Pour valider les postulats théoriques déjà établis, il nous a semblé important de mener des enquêtes de terrain. Nous irons recueillir directement les informations grâce aux entretiens avec les différents acteurs comoriens. Dans cette étude, nous n'avons pas écarté d'emblée la méthode de recueil d'information par questionnaire. Compte tenu du fait que cette situation n'est un concept nouveau au pays que beaucoup de citoyens, mêmes parmi les internautes le connaissent, nous avons estimé très pertinent de mener ce type d'enquête. Par conséquent, nous avons choisi de cibler les populations qui sont exposées aux risques et les impliquer davantage. Les entretiens que nous avons souhaités seront semi-directifs.

Généralement, nous disposerons d'une série de questions guides, relativement ouvertes, à propos desquelles il est impératif d'avoir une information de la part de l'interviewé. Nous ne poserons pas forcément toutes les questions dans l'ordre où il les a notées, cela dépend du statut social de la personne interrogée.

L'étude de terrain se déroulera en deux phases. Nous irons d'abord aux Comores à la recherche des financements.

Ce séjour nous permettra de nous entretenir avec les agents du service public chargés de mettre en oeuvre les politiques nationales de gestion de risques et catastrophe, avec les membres des associations de protection de l'environnement comme ULANGA, avec des universitaires, avec des hommes politiques, bref avec toute personne ou organisme dont l'action et/ou l'opinion intéressent notre problématique de recherche. Nous avons constaté pendant les recherches sur internet la détermination affichée par l'État à cette question en ratifiant la quasi-totalité des conventions internationales, en adoptant des lois en faveur de cette lutte.

Lors de la seconde phase qui aura lieu dans les zones rurales, nous réussirons à nous entretenir avec la grande couche sociale la plus touchée par ce fléau. Nous allons interroger sur les pratiques de cette actuelle en matière de gestion de risques de catastrophe et sur l'évolution de la question par rapport aux décennies précédentes.

Aussi, grâce à un esprit de solidarité régulière et un accueil fraternel de la population, nous allons réussir à nous entretenir avec les éventuellesvictimes ainsi que les autorités locales qui la plupart des cas crois que Dieu a créé ces phénomènes pour punir les humains de leurs péchés.

L'analyse des sites Internet ministériels et du portail des démarches administratives. Dans le but de vérifier l'effectivité des stratégies de gouvernement à réduire ces risques, nous nous sommes proposé de mener une analyse des sites des ministères et du portail d'information sur les démarches administratives. La méthode retenue ici est la description et l'analyse synthétique du contenu de ces sites en ligne. Dans ce cadre, nous appliquerons les critères suivants :nombre de formulaires et de documents téléchargeables, réponse auxcourriels des citoyens, fréquence des mises à jour, richesse de la base documentaire. Avec cette étude nous espérons disposer d'assez d'éléments pour mesurer le degré d'interactivité de la formulation prévue.

Autant que possible, nous irons parler avec des responsables au sein des ministères et directions concernés comme le COSEP, la BNGRC et OVK. On s'efforcera simplementde recentrer l'entretien sur les objectifs chaque fois qu'il s'en écarte et de poser les questions auxquellesl'interviewé ne vient pas par lui-même, au moment le plus approprié et de manière aussi naturelle quepossible.

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"Il faut répondre au mal par la rectitude, au bien par le bien."   Confucius