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La protection du droit à  la libre circulation des réfugiés dans la ville de Yaoundé au Cameroun: cas des centrafricains


par Oriane Murielle KENGNI MELI
Université Catholique d’Afrique Centrale - Master en droit public option Droits de l’Homme et Action Humanitaire 2023
  

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CONCLUSION DU PREMIER CHAPITRE

Au demeurant, le chapitre un de notre travail portant sur la garantie juridique du droit à la libre circulation des réfugiés centrafricains dans la ville de Yaoundé consistait dans un premier temps à démontrer la garantie textuelle de ce droit tant sur les plans international, régional et national.

Au long de nos développements, nous avons pu démontrer que la protection du droit à la libre circulation des réfugiés est avérée de par des textes juridiques universels telle la DUDH de 1948 en ses articles 13 et 14 ; et nationaux notamment la Loi de 2005 portant Statut des réfugiés au Cameroun.

Outre cette garantie textuelle, nous avons également démontré qu'il existe une garantie institutionnelle des droits des réfugiés en général, chacune de ces institutions oeuvrant d'une manière ou d'une autre à protéger les réfugiés des abus auxquels ils peuvent faire face, mais aussi à garantir leurs différents droits relativement aux instruments qui les consacrent.

A cet effet, il ressort de ce qui précède que la garantie du droit à la libre circulation des réfugiés vivant dans la ville de Yaoundé au Cameroun est une affaire de plusieurs acteurs, tant sur les scènes étatique et non étatique que celles internationale et régionale sans oublier celle des organisations de la société civile qui sont considérées comme des acteursclés pour la défense des droits de l'Homme.

Par ailleurs, cette garantie n'est pas que juridique, elle est aussi opérationnelle, d'où l'intitulé de notre second chapitre portant sur l'opérationnalisation du droit à la libre circulation des réfugiés dans la ville de Yaoundé au Cameroun.

CHAPITRE 2 :OPERATIONNALISATION DU DROIT A LA LIBRE CIRCULATION DES REFUGIES DANS LA VILLE DE YAOUNDE AU CAMEROUN

Le droit à la libre circulation des personnes en général est un droit fondamental qui concoure à l'épanouissement et au bien-être de la personne humaine. Les conflits armés, cause principale des déplacements forcés des personnes craignant pour leurs vies, privent pour la plupart du temps ces personnes de cette prérogative qui leur est inhérente. Circuler librement signifie aller et venir d'un lieu à un autre au sein d'un territoire ou d'un pays vers un autre. Au Cameroun, tel que précisé plus haut, le droit à la libre circulation est non seulement garanti par des textes mais aussi par des institutions. En coopération avec le HCR, l'Etat du Cameroun en vue de l'opérationnalisation du droit à la libre circulation des réfugiés centrafricains au sein de son territoire mène un certain nombre d'actions.

C'est dans cette optique qu'on présentera premièrement les mesures adoptées par le gouvernement camerounais en vue d'implémenter le droit à la libre circulation des réfugiés centrafricains au sein de son territoire (Section 1) et deuxièmement, la jouissance effective de ce droit à travers les effets produits par ces actions en matière de libre circulation vis-à-vis des réfugiés centrafricains et des autres réfugiés dans la ville de Yaoundé au Cameroun (Section 2).

Section 1 : MESURES ADOPTEES PAR LE GOUVERNEMENT CAMEROUNAIS EN VUE D'IMPLEMENTER LE DROIT A LA LIBRE CIRCULATION DES REFUGIES DANS LA VILLE DE YAOUNDE

L'Etat du Cameroun, signataire aux différents textes internationaux relatifs à la protection des réfugiés oeuvre de manière effective à la protection des droits de ceux-ci. D'abord par l'adoption des textes législatifs et réglementaires, mais aussi par les actions menées par les différentes institutions mises en place afin de garantir les droits de cette catégorie de personnes vulnérables. Notons que c'est la Loi de 2005 portant statut des réfugiés au Cameroun et son Décret d'application de 2011 qui définissent les différentes mesures adoptées par le gouvernement camerounais en matière de protection des droits des réfugiés. Ainsi, s'agissant du droit à la libre circulation des réfugiés au sein du territoire, l'Etat du Cameroun a adopté comme première mesure, l'accès aux documents (Paragraphe 1) et comme autre mesure, les conditions d'éligibilité (Paragraphe 2).

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