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L'UDC de C. Blocher: l'extrême droite au coeur de la concordance helvétique?

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par Julien Vlassenbroek
Université Libre de Bruxelles - Licence en sciences politiques 2004
  

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4. Les dimensions idéologiques de l'UDC : constats empiriques et analyses

4. 1. La dimension anti-système

Il semble difficile à première vue de qualifier l'Union Démocratique du Centre de parti anti-système, ne fût-ce que pour la simple raison que ce parti fait partie de façon institutionnalisée du système politique depuis sa création par le biais de la «formule magique»144(*). Cette formule mise en place depuis 1959, dans le cadre du régime dit de `'concordance'', répartissait les sièges du Conseil fédéral (gouvernement) de manière rigide et immuable entre les quatre partis les plus importants du pays à savoir le parti socialiste, le parti radical, le parti démocrate-chrétien et l'Union Démocratique du Centre, et ce de la manière suivante : deux sièges pour les trois premiers cités et un siège pour le dernier.145(*) Cette répartition laisse à l'UDC une certaine latitude pour se poster en tant que force anti-système puisque, bien qu'elle soit un membre institutionnalisé du Conseil fédéral, le parti y était le seul à ne disposer que d'un seul siège. Le fait d'être représenté au sein du pouvoir exécutif par des membres de la section bernoise, plus modérée que la section zurichoise de Blocher, a également permis au parti de gérer le paradoxe qui existe entre la dénonciation du pouvoir politique et la participation à celui-ci, comme l'explique Dominique Page : «représentée au gouvernement par Adolf Ogi [à l'époque Conseiller fédéral, membre de la section bernoise], la formation apparaît sous son jour le plus respectable : c'est un parti modéré et centriste» mais «gonflée par le succès de sa section zurichoise blochérienne, l'UDC est aussi un bulldozer xénophobe»146(*) et anti-système147(*). Ainsi ce sont certaines particularités du système politique suisse qui ont permis, dans un premier temps, à Blocher d'imposer un discours anti-système au sein de l'aile zurichoise.148(*)

Suite au scrutin législatif du 19 octobre 2003, la répartition des sièges au Conseil fédéral (la «formule magique») a été modifiée : l'UDC dispose désormais de deux sièges au Conseil Fédéral, au détriment du PDC (parti démocrate-chrétien) qui en a perdu un.149(*) Il est encore trop tôt pour l'affirmer avec certitude, mais cette nouvelle formule devrait laisser moins de marge de manoeuvre à l'UDC pour dénoncer l'establishment, même si les premiers mois avec deux Conseillers fédéraux UDC n'ont pas été de pair avec une modération discursive au niveau de la littérature interne de cette formation, qui est pourtant partie prenante dans le partage du pouvoir politique suisse depuis plus de trente ans.

De plus, Cristoph Blocher, leader charismatique du parti, Conseiller fédéral, multimilliardaire, patron d'une grande entreprise, ancien colonel de l'armée et docteur en droit est un exemple quasi idéal-typique de c'est qu'est un membre de l'establishment. Mais sa redoutable habileté en termes de communication et ses origines sociales relativement modestes (il est fils de pasteur)150(*), lui ont permis d'être «considéré par la population comme authentique, comme `'l'un des nôtres''»151(*). Depuis la radicalisation blochérienne du parti, la rhétorique udécéenne intègre donc bel et bien des éléments importants de discours anti-système comme cette partie de l'étude tentera de le démontrer. On tentera également de mettre en exergue le fait que ces éléments constituent désormais une des dimensions les plus saillantes de l'idéologie du parti telle qu'elle peut être dégagée à partir des discours, plate-formes électorales, et autres publications du parti et de ses leaders. Ils sont présents de manière explicite ou en filigrane dans la quasi-totalité de ces sources. Ces éléments de discours se manifestent dans une dénonciation systématique de la classe politique, et des élites en général, comme étant incompétentes ou corrompues et responsables de tous les maux qui accablent le peuple suisse.

On retrouve par exemple de tels éléments dans l'extrait suivant : «la responsabilité de certaines situations intolérables auxquelles nous sommes actuellement confrontés n'incombe pas à la population, à la simple citoyenne ou au simple citoyen. La responsabilité incombe à ceux d'en haut, que nous appelons élites»152(*). Remarquons au niveau syntaxique l'utilisation du «nous» d'inclusion, de «simple citoyenne» et «simple citoyen» dans une même phrase opposés aux éléments de la phrase suivante dont ils sont séparés par un point à savoir «ceux d'en haut». On retrouve ensuite le «nous» inclusif séparé par une virgule de «ceux d'en haut» et sujet d'une subordonnée relative à cet élément. Tant dans le fond que dans la forme, cet extrait est donc marqué du sceau du populisme anti-élites. En se posant comme la seule alternative politique possible face à ces élites, l'UDC semble produire un discours que l'on peut rapprocher du «triangle de l'antipolitisme» décrit par Schedler153(*) dont les trois pôles seraient la classe politique, la population et le parti en question. Ce triangle schématise les rôles attribués à ces trois pôles dans la rhétorique du parti anti-système comme suit : le premier est une canaille sans scrupule, le deuxième une victime innocente et le troisième se pose en héros porteur du salut.

4.1.1. Les élites, mères de tous les vices

Les griefs formulés à l'encontre des «élites» ne se limitent pas à leur responsabilité dans «certaines situations intolérables», ils s'étendent en fait à toutes les situations qui, du point de vue de l'UDC, sont considérées comme intolérables à savoir : l'intégration progressive à l'UE et l'affaiblissement de la démocratie directe qui en découlerait ; l'invasion étrangère et la criminalité qu'elle charrierait ; la hausse continue des taxes, impôts et redevances qui ruineraient les citoyens et l'économie en général.

Ainsi «les élites politiques cherchent à affaiblir nos institutions de démocratie directe» et c'est dans la poursuite de cette fin funeste que «la Suisse officielle continue à poursuivre l'objectif d'une adhésion à l'UE» et ce «contre la volonté du peuple»154(*).

Si la «Suisse officielle» s'acharne tant à faire entrer le pays dans l'UE c'est donc afin de se départir du contrôle des citoyens qui, eux, ne voudraient pas de cette adhésion. Dans ce but le Conseil fédéral «ment au peuple pour atteindre par des chemin [sic]

Pourquoi laisser les erreurs même en indiquant [sic]. Je ne vois pas ce que cela apporte. Il suffirait de faire un insert dans ta méthodologie sur le fait que tu as trouvé pas mal d'erreurs dans les textes mais que tu as choisi de ne pas les répéter... Se retrouve à plusieurs resprises dans le texte...

détournés son objectif principal, c'est-à-dire l'adhésion à l'UE» et ce bien que le caractère néfaste de l'UE soit «aujourd'hui reconnu dans l'économie et la plus grande partie de la population. Seul le Conseil Fédéral, le Parlement et la plupart des partis restent prisonniers de leur hystérie irréfléchie de l'adhésion. La `'classe politique'' est prisonnière du piège européen qu'elle a elle-même posé»155(*). Dans cette conception des choses, la fuite en avant vers l'adhésion à l'UE est symptomatique non seulement de la malhonnêteté mais également de l'incompétence des responsables politiques comme l'illustre la formule suivante : «l'activisme dans la politique étrangère est toujours un signe d'échec en politique intérieure. Au lieu de déléguer leur incompétence à Bruxelles, nos politiciens d'élite devraient rendre des comptes ici et maintenant pour avoir échoué [en gras dans le texte].»156(*)

Les «politiciens d'élites» partagent d'ailleurs la responsabilité de cette volonté d'intégration européenne avec l'ensemble des élites suisses puisque c'est «la classe au pouvoir dans la politique, les médias et la culture»157(*) qui participent à cette dérive mais aussi des «associations économiques», «des professeurs», «des directeurs de nombreuses entreprises internationales et des conseillers économiques des grandes banques», «des syndicats»158(*). Il y aurait donc collusion de toutes ces élites pour aller à l'encontre de la volonté populaire. L'expression du postulat d'une coalition des classes dirigeantes qui s'oppose au peuple et le désinforme est récurrente dans le chef de Blocher qui affirme que «notre système fédéral est dénaturé. Il repose sur une clique, formée par le Parlement, les partis politiques et la presse. Des gens qui s'arrangent entre eux, qui vivent en cercle fermé ! Le Conseil fédéral n'assume plus ses responsabilités vis-à-vis du peuple, mais vis-à-vis de cette clique. Il est en décalage avec les aspirations du peuple»159(*) et que «les médias sont interconnectés et sous la même couverture que la bureaucratie de l'information de plus en plus puissante de notre gouvernement, laquelle - financée par l'argent du contribuable - diffuse son message de plus en plus partialement auprès du peuple»160(*).

Les «classes au pouvoir» portent également la responsabilité de «l'invasion étrangère» et de ce que qui en constitue une conséquence directe pour l'UDC, la hausse continue de la criminalité161(*) (cf. points 4.2.2 et 4.4. ). Malgré les «nombreux criminels abusant du droit d'asile suisse pour effectuer leur commerce délictueux. [...], le Conseil fédéral admet sciemment que les abus se poursuivent»162(*). C'est donc sciemment que les autorités compétentes se rendraient complices de cette invasion d'étrangers criminels.

Les «abus du droit d'asile» et «l'augmentation de l'immigration»163(*) seraient donc moins les résultats de l'impuissance des dirigeants que de leur passivité volontaire face à ces phénomènes, voire d'une stratégie visant à les amplifier comme la révision du droit de la nationalité qui «est parfaitement conforme à cette stratégie» qui aura pour conséquence que «l'immigration en Suisse [...] sera encore augmentée»164(*). Sur ces questions également, l'UDC considère que les élites politiques peuvent compter sur l'appui des médias pour véhiculer la désinformation nécessaire à l'application de cette stratégie supposée. De cette manière, lorsque le parti décide de publier «des annonces pleines pages dans les journaux [...] sur le thème de la criminalité des étrangers» il est victime de ce qu'il appelle «l'obstruction active contre la politique de l'UDC» de la part de plusieurs quotidiens visant «à taire des problèmes réels afin que l'on n'apprenne surtout pas que l'UDC est le seul parti politique à proposer des solutions concrètes» et qu'on évite de débattre de «la criminalité des étrangers, des abus dans le droit d'asile et des solutions que propose l'UDC à ces problèmes»165(*).

Les médias sont donc à nouveau des alliés dociles des élites politiques sur ce point. L'UDC est une nouvelle fois seule contre toutes les élites à se battre pour que les vrais débats aient lieu, que le peuple soit informé et défendu face aux réelles menaces qui le guettent.

Parmi ces menaces, la hausse de la criminalité en est une des plus sérieuses. Cette fois encore elle est induite par les détenteurs du pouvoir, coupables de pratiquer une politique dépeinte par l'UDC comme permissive et laxiste. Ces élites qui «baissent les bras devant la criminalité»166(*) ont mis à mal la sécurité du peuple suisse : si «la criminalité a massivement augmenté ces dernières années» c'est que «la politique du laisser-faire pratiquée par [...] le PS, le PRD et le PDC, a fait de la Suisse le rendez-vous préféré des touristes criminels et autres délinquants»167(*). Les trois autres grands partis sont donc de mèche et l'Union Démocratique du Centre est, comme de coutume, isolée alors qu'elle seule est désireuse d'apporter une solution aux problèmes, elle seule «préfère se pencher sur la politique concrète»168(*).

Loin d'agir de la sorte, «ceux d'en haut» préfèrent continuer à pratiquer des politiques irréalistes et coûteuses qui affaiblissent la Suisse et ruinent le contribuable. C'est un des nombreux autres angles d'attaque de l'UDC vis-à-vis de l'establishment.

Les contribuables seraient les victimes innocentes et impuissantes de l'irresponsabilité et de l'irréalisme des partis au pouvoir : «le peuple suisse paie de plus en plus [...]. Les citoyennes et citoyens sont de plus en plus pressurés par la hausse constante des impôts, taxes et redevances. Cette tendance est soutenue par le PRD, le PDC et le PS qui bloquent des réformes indispensables dans la santé publique et veulent une augmentation massive de la TVA»169(*) mais les partis au pouvoir ne font pas que bloquer des réformes indispensables : ils veulent «saigner comme une sangsue les contribuables»170(*). Isolée, puisque les socialistes «se moquant éperdument des générations à venir, [...] endettent massivement l'Etat»171(*) et que le PDC et le PRD «s'écartent des idées politiques bourgeoises [ndla : le qualificatif «bourgeois» est utilisé dans la rhétorique de tous les partis suisses et s'oppose à «gauche». Dans le cadre politique helvétique, il est souvent préféré au vocable «droite» avec lequel il est pratiquement interchangeable]172(*)»173(*), l'UDC «se bat contre cette redistribution hypocrite qui consiste, par le biais d'impôts écrasants, à tirer l'argent des poches des gens pour le leur ensuite redonner [sic] sous la forme d'aides sociales prétendument généreuses»174(*).

Cette fois encore, l'UDC se pose comme la seule alternative qu'ait le peuple pour lutter contre la hausse systématique des impôts, taxes et redevances qu'entraîne inexorablement l'inconsistance des politiques menées par les élites et plus précisément dans ce cas-ci les autres partis au pouvoir. Il y aurait même une volonté dans le chef de ces derniers d'étendre l'Etat social ce qui aura pour effet de ruiner les contribuables, de les «saigner comme des sangsues» alors que l'heure devrait être aux économies et aux politiques économiques d'austérité (cf. point 4.3).

* 144 H. KRIESI, «Le système politique suisse», op. cit., p. 210.

* 145 P. DELWIT, «Introduction à la science politique. Fascicule I», 4ème édition (1998/1999), Presses universitaires de Bruxelles, Bruxelles, 1998, p. 75.

* 146 D. PAGE, «Le cache-sexe qui a fait gagner l'UDC», Largeur.com, 24 octobre 1999, Genève, url : www.largeur.com/printArt.asp?artID=231

* 147 Ibid.

* 148 M. GIROD, «L' Union Démocratique du Centre. Trois raisons d'un succès», mémoire de DEA, sous la direction de Jean Batou, Université de Lausanne, 2001, p. 81 de la version diffusée sur internet, url : www-ssp.unil.ch/IHES/pdf/udc.1.pdf (première partie) et www-ssp.unil.ch/IHES/pdf/udc.2.pdf (2ème partie)

* 149 «Les 50 jours qui ont changé la Suisse. Prologue» in L'Hebdo n° 50 du 11 décembre 2003, p. 8.

* 150 J.-Y. CAMUS, «Du fascisme au national-populisme. Métamorphoses de l'extrême droite en Europe», op. cit., p. 3.

* 151 F. GSTEIGER, «Comment Blocher a séduit la Suisse d'en bas», Courrier International, n° 683, 4 au 10 décembre 2003, p. 49.

* 152 C.BLOCHER, «Viens gamin et regarde ton p'tit pays! A propos de vraies et fausses élites», texte du discours de l'Albisgüetli 2002, Zurich, 2002, p. 8.

* 153 A. SCHEDLER, «Anti-Political-Establishment Parties», Party Politics, Londres, vol. 2, n°3, juillet 1996, p. 291.

* 154 C. BLOCHER, «Dix ans après le non au traité de l'EEE. Analyse de la situation et perspectives», publication de l'ASIN, Berne, novembre - décembre 2002, p. 6, consulté sur www.blocher.ch, url : www.blocher.ch/fr/download/ewr_fr.pdf

* 155 Id., p. 7. ; [n.b. : les éléments en gras sont en gras dans le texte].

* 156 Ibid.

* 157 Id., p. 10.

* 158 Id., p. 14.

* 159 C. Blocher cité in O. MAZZOLENI, «Nationalisme et populisme en Suisse. La radicalisation de la `'nouvelle'' UDC», Presses polytechniques et universitaires romandes, coll. Le savoir suisse, Lausanne, 2003, p. 71.

* 160 C. BLOCHER, «La politique au 21ème siècle. Réflexions à l'occasion de la 11ème session de l' `'Albisgüetli`', du 15 janvier 1999, de Monsieur le conseiller national Christoph Blocher», publication du Komitee pro Mittesland, Zurich, janvier 1999, p. 12 de 24 de la version imprimée depuis l'url : www.blocher.ch/f/themen/albis99.htm sur www.blocher.ch

* 161 «Le peuple suisse bâilloné [sic], plumé et ligoté», communiqué de l'UDC - Suisse du 21 août 2003, Berne, consulté sur www.udc.ch, url : www.udc.ch/print.html?page_id=613

* 162 «Le Conseil fédéral doit tenir ses promesses», communiqué de l'UDC - Suisse du 6 janvier 2003, Berne, consulté sur www.udc.ch, url : www.udc.ch/print.html?page_id=179

* 163 «La proportion d'étrangers atteint 20% en raison de la libre circulation avec l'UE», communiqué de l'UDC - Suisse du 25 septembre 2003, Berne, consulté sur www.udc.ch , url : www.udc.ch/print.html?page_id=697

* 164 Ibid.

* 165 «Obstruction inacceptable à l'égard de l'UDC», communiqué de l'UDC - Suisse du 10 octobre 2003, Berne, consulté sur www.udc.ch, url : www.udc.ch/print.html?page_id=725

* 166 «Le peuple suisse bâilloné [sic], plumé et ligoté», op. cit.

* 167 «Les Socialistes mentent noir sur blanc», communiqué de l'UDC - Suisse du 14 octobre 2003, Berne, consulté sur www.udc.ch, url : www.udc.ch/print.html?page_id=748

* 168 «Eviter une débâcle financière : l'UDC demande une CEP concernant les NLFA», communiqué de l'UDC - Suisse du 8 novembre 2003, Berne, consulté sur www.udc.ch, url : www.udc.ch/print.html?page_id=789

* 169 «Le peuple suisse bâilloné [sic], plumé et ligoté», op. cit.

* 170 «Non à la politique sangsue antisociale du PS», communiqué de l'UDC - Suisse du 5 mai 2003, Berne, consulté sur www.udc.ch, url : www.udc.ch/print.html?page_id=403

* 171 Ibid.

* 172 L'extrait suivant illustre ce propos : «En menant une politique à gauche de celle du Parlement, le Conseil fédéral empêche que les problèmes de la Suisse soient résolus par des propositions bourgeoises» in «L'UDC opposée à la politique gouvernementale de la hausse des impôts», communiqué de l'UDC - Suisse du 5 novembre 2003, Berne, consulté sur www.udc.ch, url : www.udc.ch/print.html?page_id=780.

* 173 «Le PRD et le PDC une fois de plus complètement incohérents», communiqué de l'UDC - Suisse du 6 mai 2003, Berne, consulté sur www.udc.ch, url : www.udc.ch/print.html?page_id=413

* 174 «Non à la politique sangsue antisociale du PS», op. cit.

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