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La lutte contre le traffic illicite des biens culturels

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par Hassan ZAKRITI
Université Mohammed V - Faculté de Droit - Maitrise en Droit Privé 2006
  

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4.2.3 L'Organisation Mondiale des Douanes 11

L'Organisation Mondiales des Douanes (connus jadis sous le Conseil de coopération douanière (CCD) est une organisation intergouvernementale établie par une convention entrée en vigueur en 1952. En vertu de ce texte fondateur, l'OMD a pour mission d'assurer le plus grand degré d'harmonie et d'uniformité possible entre les systèmes douaniers de ses Etat membres et plus, particulièrement, d'étudier les problèmes inhérents au développement et à l'amélioration des techniques et des législations douanières.

L'OMD regroupe actuellement les administrations douanières de 151 Etat membres. L'Organisation a collaboré avec l'UNESCO à la rédaction d'une série de conventions internationales concernant l'importation et l'exportation de matériel éducatif, scientifique ou culturel parmi lesquelles la Convention de l'Unesco de 1970.

En 1970, l'OMD a adopté la Convention de Nairobi, qui traite, dans l'une de ses annexes, de l'assistance que les pays peuvent s'apporter mutuellement dans la lutte contre la contrebande d'objets d'art, d'antiquités et autres biens culturels. Les dispositions de l'annexe XI complètent celles de la Convention de l'UNESCO de 1970 eu égard en particulier à la coopération internationale entre autorités douanières.

L'annexe XI de la Convention de Nairobi instaure un fichier central de renseignements (en d'autre terme, une base de données internationale) ou sont réunies des informations sur les personnes qui font de la contrebande ou qui sont soupçonnées d'en faire et sur les méthodes utilisées par elles. Ce fichier est établi et géré par le Secrétaire de l'OMD sur la base de

tz
·

Pernille Adkerud & Etienne Clément, op.cit, p.55

l'information reçu des parties contractantes. La base de données de l'OMD diffuse et fournit de l'information à ses membres ainsi qu'autres parties concernées, comme l'UNESCO et l' INTERPOL.

4.3. Les ONG : le cas de l'ICO

Le Conseil international des Musées et une organisation non gouvernementale qui regroupe des professionnels des musées de toutes les disciplines et de 147 pays différents. Crée en 1946, l'ICOM est une organisation non gouvernement (ONG) en relation formelle d'association avec l'UNESCO et jouit d'un statut consultatif auprès du Conseil économique et social des Nations Unies.

L'ICOM aborde en général les problèmes du vol et du trafic illicite de biens culturels par le biais de mesures préventives comme la promotion d'une éthique professionnelle et le renforcement de la sécurité dans les musées, ou par des interventions directes consistant par exemple en activités de mobilisation ou de collecte de fonds. Il compte environ 10 000 membres partout dans le monde. Ses activités de publication sont très importantes, il publie entre autres des listes et de la photographie d'objet volés ou disparus. Il dispose également d'un site Web ou sont accessible un grand nombre de ses publications ainsi que toutes sortes d'autres informations.

L'ICOM participe activement aux ateliers internationaux et aux activités de formation concernant l'élaboration de normes internationales pour les professionnels des musées, notamment dans les domaines de la sécurité et des inventaires.

L'ICOM a principalement pour mission de contribuer à l'élaboration d'une éthique professionnelle, et sa plus grande réalisation à ce jour réside probablement dans l'établissement et la promotion d'une série bien définie de règles de déontologie à l'intention des professionnels des musées. Mise au point et adoptée par l'ICOM à sa 10e conférence générale, et traduite dans de nombreuse langues, cette dernière a servi de modèle pour des codes similaires adoptés partout dans le monde.

Il convient également de souligner l'effort de cette institution quant à la recherche de coopération avec d'autres organismes tels que l'Interpol. Ainsi, en 2000, les deux organismes ont signé un protocole d'accord sur la lutte contre le trafic illicite de biens culturels. Cet accord

comporte plusieurs volets qui ont trait aux consultations mutuelles, à l'échange d'informations, à la représentation réciproque, et à la coopération technique12.

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"Le don sans la technique n'est qu'une maladie"