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La production et la consommation locale des produits agroalimentaires face à  la mondialisation: Cas des produits vendus dans les supers marchés et alimentations de la ville de Goma

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par Mukamba Kyalondawa MARDOCHEE WAWA
UNIGOM - Licencié en Sciences économiques dans l'option Gestion financière 2007
  

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SIGLES ET ABREVIATIONS

ALENA  : Accord de libre-échange nord-américain

BM  : Banque mondiale

C à d  : C'est-à-dire

FAO  : Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture

FMI : Fonds monétaire international

GATT : General Agreement on Tariffs and Trade

IED  : Investissement étranger direct

OMC  : Organisation mondiale du commerce

PIB   : Produit intérieur brut

PVD  : Pays en voie de développement

PMA : Pays moins avancés

RDC  : République Démocratique du Congo

TFC  : Travail de fin de cycle

UE  : Union européenne

UNIGOM  : Université de Goma

INTRODUCTION GENERALE

1. PROBLEMATIQUE

L'environnement macroéconomique est constamment soumis à des perturbations plus ou moins importantes qui influencent grandement la performance des entreprises.

Cet environnement est défini par l'ensemble des variables que l'entreprise ne contrôle pas directement ; car elles sont nombreuses et de nature bien différente. En outre, ces variables concernent bien sûre la concurrence immédiate que lui livrent ses principaux compétiteurs relevant de la conjoncture économique.

Malgré tous les efforts déployés par l'entreprise pour définir une stratégie et coordonner ses activités de manière cohérente avec ses objectifs, sa performance demeure en partie tributaire de l'environnement économique.

Les marchés actuels sont devenus infiniment plus concurrents avec des délais de réaction réduits, surinformation des clients et leur déréglementation. Les avantages concurrentiels deviennent temporaires et le succès d'une entreprise ne repose plus sur une situation avantageuse mais sur son aptitude à élaborer une architecture stratégique lui permettant de précéder ses concurrents à tout instant et sur le long terme.

Nul ne doute que si l'on s'amusait à faire l'inventaire des termes à la mode tant dans le monde politique que dans le monde des affaires, le terme mondialisation occuperait l'une des premières places au palmarès. Pourtant et peut être même en raison de cette popularité, il s'agit de l'un des termes impossibles à définir de manière précise. A défaut d'une telle définition, on ne peut que constater une chose : le marché de nos entreprises, grandes ou petites, s'internationalise rapidement.

Du point de vue économique aucun pays ne vit en vase clos, et les décisions d'un pays ont souvent des répercutions sur les pays voisins. Ainsi, les politiques économiques de grands pays peuvent affecter toute une région, voire le monde entier. Cela est plus vraie aujourd'hui que jamais. Les relations commerciales ce sont intensifiées à une allure vertigineuse1(*).

L'émergence de l'international dans le champ décisionnel de nos entreprises a été spectaculaire mais il ne faut pas ignorer le contexte plus vaste dans lequel elle s'inscrit. Comme nous venons de le souligner ci-haut, c'est sous la houlette de GATT, que les barrières tarifaires ont été successivement réduites depuis la dernière guerre mondiale.

Ce renforcement de l'intégration économique mondiale a eu toute une série de répercutions économiques, culturelles et écologiques, dont certaines, malheureusement, s'avèrent désastreuses. Il est vrai que tout le monde ne voit pas la même chose dans la mondialisation ; tantôt présentée comme une panacée capable de résoudre tous les problèmes du monde, tantôt comme un spectre menaçant les emplois, engendrant les crises et touchant gravement à la souveraineté des peuples et des nations.

C'est ainsi que lorsque nous examinons de près ses effets, nous pouvons voir également ce qu'elle produit dans la sphère alimentaire, tant sur le plan mondial que dans chaque pays voire chaque ville en particulier.

Le problème de l'alimentation est aujourd'hui intimement lié aux capacités de la planète à nourrir une population en constante augmentation ; c'est pourquoi certains spécialistes évoquent une « course » entre démographie et ressources alimentaires. Au cours des trois dernières décennies, la croissance de la production alimentaire a excédé celle de la population.

Toutefois, les évolutions sont très contrastées d'un hémisphère à l'autre (l'axe Nord-Sud) ou d'un continent à l'autre. De même, au sein des pays en voie de développement (PVD), l'état des lieux en matière d'alimentation et de démographie montre des écarts sensibles.

Dans de nombreux pays, l'absence de réformes agraires, destinées à favoriser une distribution plus équitable des terres, explique en partie la stagnation de la production alimentaire.

L'Afrique, qui connaît une très forte croissance démographique, se voit confrontée non seulement à la faiblesse de l'intensification de la production agroalimentaire mais plus encore au développement des cultures d'exportations (ou cultures de rente) au détriment des cultures vivrières, pourtant nécessaires à la population.

En effets dans les anciens temps, avant les années 1994, la ville de Goma s'approvisionnait en grande quantité en produits agroalimentaires au près des producteurs locaux. C'est-à-dire les villes et/ ou territoires proches de la ville de Goma pouvaient facilement fournir toutes une liste exhaustives des produits agroalimentaires dont la populations des Goma, qui constitue le consommateur potentiel avait besoin, ce qui veut dire qu'elle pouvait importer juste le surplus.

Qu'en est-il aujourd'hui ? En effet comme nous venons de l'évoquer ci haut, l'évolution économiques et plus particulièrement dans le domaines de commercialisation des produits agroalimentaires dans la ville de Goma a pris une autre ampleur, qui à son tour produit des effets visibles sur l'initiative privée dans le domaine de production et de la consommation locale des produits agroalimentaires.

Ces effets engendrés par le bouleversement économique incitent les producteurs locaux en produits alimentaires, à se poser plusieurs questions telles que soulignées par le Professeur KISANGANI ENDANDA dans le cours de Politique et stratégie d'entreprise relative à la réussite de la mission, de l'environnement concurrentiel et au marché sur lequel opérer2(*).

Quant à ce qui nous concerne, la question à laquelle nous nous proposons d'apporter une réponse lors de cette étude, est celle de savoir ce qui justifie la prédominance des produits agroalimentaires en caractère étranger par rapport aux « mêmes » produits fabriqués localement dans la quasi-totalité des super marchés et alimentations de la ville de Goma.

Voilà pourquoi nous nous proposons de mener une analyse critique, comparative et économique auprès de notre cible (constituée par le consommateurs et le producteurs locaux des produits agroalimentaires), afin de départager son opinion et d'afficher notre position.

Face à cette alternative, nous avons émis les hypothèses suivantes :

- La production locale (l'offre locale) serait beaucoup plus préférée mais serrait inférieur à la demande locale, ce qui pousserait les vendeurs (distributeurs) à importer d'autres produits semblables ;

- la production locale ne réunirait pas tout le conditionnement commercial, ce qui ferrait qu'elle soit rejetée par les consommateurs à la place des produits importés ;

- Le produits importés coûteraient moins chers que ceux fabriqués localement ;

- Le manque d'information auprès de consommateurs locaux serait le grand problème qui découragerait les distributeurs à s'approvisionner auprès des fournisseurs locaux (producteurs locaux).

* 1 L'urbanisation en marche, In Finances et développement, Septembre, 2007, p.48

* 2 KISANGANI ENDANDA-S, Op. Cit. p. 46

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"Il faut répondre au mal par la rectitude, au bien par le bien."   Confucius