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Etude du phénomène des produits audiovisuels de contrefaçon en Côte d'Ivoire : le cas de la ville d'Abidjan.

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par Didier BOHUIT
Université de Cocody-Abidjan - Maitrise universitaire en criminologie 2006
  

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Section 2 : Normes de production au plan national.

En Côte d'Ivoire, les industriels du divertissement sont tenus de s'inspirer des normes en vigueur au plan international.

1. Mentions visibles sur les phonogrammes.

Les maisons de duplication et de distribution, en Côte d'Ivoire, se sont inspirées des dispositions en vigueur au plan international. Ainsi, chacune d'entre elles a décidé d'apposer à la fois sur le support concerné (cassette audio ou compact disque) et sur le boîtier de protection le symbole (C) pour signifier que c'est un produit audio. D'autres mentions telles que le logo de la structure éditrice du produit, celui du BURIDA et l'année de première publication sont également visibles sur le support de même que sur la jaquette du produit.

Une mise en garde à l'encontre de tout potentiel contrevenant est aussi visible sur le support et est libellée comme suit : « Tous droits du producteur phonographique et/ou du propriétaire de l'oeuvre enregistrée, réservés. Sauf autorisation, la duplication, la location, le prêt ou l'utilisation de cette bande pour exécution publique et radiodiffusées sont interdites. »

En plus de ces mentions ci-dessus énumérées, des dispositifs sécuritaires sont ajoutés sur les jaquettes des différents produits pour prévenir la piraterie. Il s'agit du «Sticker" et du "Code barre" qui sont, eux, apposés par le BURIDA.

2. Mentions visibles sur les vidéogrammes.

Notre pays n'est pas un grand producteur de films de cinéma, encore moins un éditeur. Et même si certaines personnes s'y essaient, leurs productions sont encore minimes par rapport à ceux qui nous viennent de l'occident. Les éditeurs locaux de films cinématographiques, quand il en existe, sont tenus eux aussi de se prescrire aux normes en vigueur au plan international. Les mentions (C) pour le droit d'auteur et autres prescriptions légales doivent être visibles à la fois sur la bande du film et sur la jaquette du film.

Comme mentionné plus haut, notre pays ne produit pas assez de films. Des personnes, tant physiques que morales, en importent, surtout les productions des grands studios hollywoodiens. Mais avant de procéder à leur commercialisation, ces entités doivent bénéficier d'une autorisation délivrée par les services compétents du BURIDA. Les oeuvres importées doivent donc passer par le service Sticker qui y apposera les sticker et code barre avant de les restituer à leur propriétaire qui pourra alors les commercialiser.

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