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Les styles de commandement et leurs implications dans l'atteinte des objectifs d'une entreprise de télécommunication (cas de la société Airtel/Lubumbashi)

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par Fabrice MUKENDI MUTOMBO
Institut Supérieur d'Etudes Sociales - Licencié en Management (Option: Gestion des Ressources Humaines) 2014
  

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1) Le style 9.1 ou style autocratique

(Production élevée/ Personnel bas)

Ce style de commandement est autrement appelé « style produire ou périr). Le dirigeant adapté à la tâche est autocratique. Il a une préoccupation élevée pour la production et une basse préoccupation pour la satisfaction du besoin du personnel. Le dirigeant identifie les besoins des employés sans importance et privilégie les résultats.

Le style autocratique est plus dur et est basé sur la théorie X de Douglas Mc Gregor. Il est souvent appliqué par les entreprises en position d'échec réel ou perçues comme en gestion de crise.

Résultat : Bien qu'une haute production est atteignable à court terme, beaucoup sera perdu par un renouvellement élevé inévitable de la main d'oeuvre.

2) Le style 1.9 ou style social

(Production basse/Personnel haut)

Le dirigeant a une préoccupation basse pour la production mais une production élevée pour le personnel. Il accorde une attention particulière au facteur humain. Il est presqu'incapable d'utiliser les moindres pouvoirs coercitifs, punitifs, légitimes. Cette incapacité résulte de la crainte d'utiliser de tels pouvoirs pourrait compromettre les relations avec des autres membres de l'équipe.

Résultat : une atmosphère habituellement animale entre les responsables et les membres du personnel mais pas tellement très productif.

3) Style 1.1 ou style du laisser-faire

(Production/Personnel bas)

Le dirigeant montre une préoccupation basse pour le personnel et pour la production de l'organisation. Il se contente d'un résultat minimal. Parfois décrit comme le style du leader `'basse pression'', comme une sorte de contre-exemple de ce que doit être le manager. 

Résultat : désorganisation, mécontentement et désaccord dus au manque de leadership efficace.

4) Le style 5.5 ou style de compromis

(Production moyenne/Personnel moyen)

Le dirigeant essaye d'équilibrer entre la production de l'organisation et la satisfaction du facteur humain.

Résultat : les compromis dans lesquels ni les besoins de la production, ni ceux du personnels ne sont entièrement atteints.

5) Le style 9.9 ou style intégrateur ou catalyseur

(Production haute /Personnel haut)

Ce style repose sur un intérêt élevé aussi bien pour l'efficacité des opérations de la production que pour le facteur humain. Le leader intègre un maximum d'attention à la fois pour le personnel et pour la production.

Ce style doux est basé sur le principe de la théorie Y de Mc Gregor Douglas.

Résultat : environnement d'équipe basé sur la confiance et le respect qui mènent à la satisfaction et la motivation élevée et, en conséquence, à la production élevée.31(*)

En effet, en fonction du critère qu'ils retiennent dans leur recherche, la promotion hiérarchique du manager, BLAKE et MOUTON considèrent le style 9.9 comme le plus efficace. Selon leur conception, l'efficacité du leadership s'accroit en fonction d'une diagonale allant de 1.1 à 9.9.

* 31 Robert Blake et Mouton J., Les deux dimensions du management, Ed. D'organisations, Paris 1972, P.72.

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"Qui vit sans folie n'est pas si sage qu'il croit."   La Rochefoucault