WOW !! MUCH LOVE ! SO WORLD PEACE !
Fond bitcoin pour l'amélioration du site: 1memzGeKS7CB3ECNkzSn2qHwxU6NZoJ8o
  Dogecoin (tips/pourboires): DCLoo9Dd4qECqpMLurdgGnaoqbftj16Nvp


Home | Publier un mémoire | Une page au hasard

 > 

Storytelling et identité de marque : la place du storytelling dans la construction de l’identité de marque, apport théorique.


par Christelle Lecomte
IAE Bordeaux - Master Recherche en Gestion des Organisations  2016
  

précédent sommaire suivant

Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy

Partie 2 : Le storytelling à travers la littérature

« La mémoire humaine est faite d'histoires » (Schank, 1999)

2.1. Le storytelling défini par les auteurs

De l'inefficacité des messages

La profusion des messages, la multiplication des canaux et des prises de parole, rend leur lisibilité et leur compréhension assez opaques, souvent sans atteindre leurs cibles et objectifs. « Trop souvent aujourd'hui, la profusion des messages dilue la clarté du sens », estime Jeanne Bordeau dans un article pour l'Express intitulé La véritable histoire du storytelling. Face à cette saturation des messages, les marques cherchent à capter l'attention d'une audience en lui racontant une ou des histoire(s), d'autant plus que les consommateurs ne choisissent pas les marques, ils choisissent des vies, des histoires (Fournier, 1998). Les individus veulent croire dans les mythes et les histoires (Jensen, 1999 ; Kelley et Littman, 2006). Les marques attribuent d'ailleurs un rôle important dans la vie des histoires des consommateurs (Fournier, 1998 ; Woodside et al., 2008). Les entreprises s'efforcent de rendre leur discours de marque plus clair et accessible en soignant leur récit et la qualité d'expression. Afin de rendre leur communication efficace, elles utilisent le langage pour créer de la cohérence et fonder une identité singulière (Bordeau, 2008).

L'art de raconter des histoires

Salmon (2007) voit le storytelling comme « l'art de raconter des histoires ». Pour l'essayiste, le storytelling a non seulement pour objectif de convaincre le consommateur, mais aussi il cherche à le plonger au coeur de l'histoire dont il devient le héros. Le consommateur, dans ce monde globalisé où règne la surabondance de l'information, est en manque de repères. Au même titre que la marque est un repère mental pour Lewi et Lacoeuilhe (2012), le récit est un moyen d'appréhender le réel (De Certeau, 1990).

Plus techniquement, Sole et Wilson (1999) définissent le storytelling comme « le partage des connaissances et des expériences à travers la narration et des anecdotes afin de communiquer des leçons, des idées complexes, les concepts et les liens de causalité ». Partant du principe que la narration est un des meilleurs outils pour comprendre le monde (Barthes, 1985), le storytelling joue un rôle prépondérant dans la communication des marques. Pour Jensen (1999), le storytelling est un outil que

31

l'entreprise peut utiliser pour informer aussi bien ses clients que ses prospects. Le storytelling est également un des facteurs qui fait que les marques deviennent des icônes (Holt, 2003 ; Woodside et al, 2008).

Denning (2006) rappelle « qu'il n'y a pas une seule façon de raconter des histoires ». La marque peut choisir de tisser des histoires autour de mythes pour plonger l'audience dans un univers onirique ou se servir d'histoires réelles pour la motiver.

précédent sommaire suivant






Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy








"Il ne faut pas de tout pour faire un monde. Il faut du bonheur et rien d'autre"   Paul Eluard