2. Réaction de la concurrence
La réaction de la concurrence des grandes surfaces et
varie en fonction de son positionnement sur le marché mais elle est
généralement empreint de mimétisme. Elle va varier en
fonction du positionnement de l'enseigne sur le marché et de sa place
dans le secteur.
Les réactions les plus courantes dans cet environnement
concurrentiels sont d'abord le développement d'une présence en
ligne c'est à dire qu'ils se mettront à développer leurs
propres plates-formes de commerce électronique ou utiliser des
plates-formes leur permettant de délivrer le même service ; achats
en ligne et livraison à domicile pour attirer les clients qui
souhaiterais faire leurs courses en lignes. En second lieux sera
l'amélioration de l'expérience en magasin. En effet elles peuvent
des technologies et des initiatives pour améliorer l'expérience
en magasin ; comme des solutions de self-checkout, des kiosques interactifs
pour les commandes ou l'utilisation de la VR pour l'expérience achat en
magasin. La plus courrente des reactions est la mise en place de programme de
fidélisation ou des offres personnalisé. Elles vont donc
rivaliser à coup d'offres promotionnelles personnalisées
basées sur les préférences de leurs client.
L'avènement de l'Intelligence Artificielle est une
véritable aubaine pour les compagnie qui peuvent s'en servir pour
analyser les données et optimiser leur opérations . Elles peuvent
mieux comprendre les tendances d'achat, d'optimiser leur
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offres de produits et fournir une expérience plus
personnalisé et répondant aux besoin de leur clients de
manière optimale.
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3. Cadre législatif et réglementaire
Le cadre législatif de la digitalisation en Côte
d'Ivoire est fixé par le législateur en matière de
commerce électronique et pour ce qui est de l'utilisation des
données, ce volet est géré par l'ARTCI.
Dans un premier temps le législateur à travers la
loi N°2013-546 du 30 Juillet 2013 (voir annexes) fixe le cadre juridique
des transactions électronique.Cette loi est issue de la transposition de
l'acte additionnelle A-SA.2/01/10 du 16 février 2010 portant Transaction
Électronique dans l'espace CEDEAO.
Cependant cette loi n'est pas la seule qui régis les
transactions numériques ; nous avons aussi la loi la loi N°2013-450
du 19 juin 2013 relative à la protection des données à
caractère personnelle, en suite la loi 2013-451 du 19 juin 2013 relative
à la lutte contre la cybercriminalités , enfin l'ordonnance
2017-500 du 2 août 2017 relative aux échanges électroniques
entre les usagers et autorités administratives et s'ajoute à
toute ces lois l'actes uniforme OHADA relatif au droit commercial .
Le législateur Ivoirien n'ayant pas défini le terme
Transaction électronique de façon étymologique, ainsi dans
le cadre de cette dernière il désignera l'ensemble des actes,
contrats, passés via un support numérique.
Le commerce électronique est ainsi défini par
l'article premier de la la loi N°2013546 du 30 juillet 2013 relative aux
Transactions Électronique comme «toute activité
économique par laquelle une personne propose ou assure à distance
et par voie électronique la fourniture des biens et la prestation de
services, entre également dans
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le champ du commerce électronique les activités de
fourniture de services» telle que celle consistant à fournir des
informations en ligne, des communications commerciales, des outils de
recherche, d'accès et de récupération de données.
Elle couvre donc trois aspect : L'achat et la vente de bien et de services
utilisant des réseaux comme mode de résolution, la consommation
en ligne de bien télématique et l'utilisation des réseaux
dans le cadre de conception et de production des biens et services.
Le régime juridique du commerce électronique est
donc prévu par la loi dites loi et résulte des obligation qui
présent sur l'e-commercant et sur les règles relatives à
la précision du prix.
L'execution de la prestation de commerce électronique peut
s'éffectuer au plan national et international . Le terme
exécution défini les obligation qui pèse sur le
E-Commerçant; celle de fournir la prestation comme convenue avec le
client, il s'agit de sa responsabilité contractuelle de plein droit qui
est la conséquence de la logique de bonne exécution de
l'obligation ( Article 7). Cette responsabilité est calqué sur le
régime commun de la responsabilité (Article 1146 et 1147 du Code
du commerce), la particularité est l'existence d'une présomption
de responsabilité du e-commerçant en cas de préjudice, la
preuve de la faute n'est pas une nécessité.
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