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Culture et performance de l'administration publique camerounaise : le cas du ministère de l'enseignement supérieur

( Télécharger le fichier original )
par Henri Bosco POUPIE
Centre Régional Africain d'Administration du Travail - DESS en Gestion des Ressources Humaines 2007
  

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II-3-2- Théorie de l'humanisation du travail

1-Henri FAYOL (1841-1925), ingénieur français : Les fonctions du manager.

C'est à lui que nous devons le protocole original du leader ou du bon manager qui doit savoir faire cinq choses :

Prévoir (projeter/programmer) ; organiser ; commander (diriger) ; coordonner ; contrôler (évaluer).

C'est également l'ancêtre du recentrage des activités de l'entreprise en quatre (04) principaux domaines : Production, commercialisation (marketing/vente), Finances, Ressources Humaines.

Remarque : L'évolution de l'organisation vers un réel entendement du management est assez significative ici.

Il est mis fin à la navigation à vue (prévoir, organiser, diriger, contrôler/évaluer), et consacré le développement des capacités d'anticipation.

2-ELTON MAYO, australien (1880-1949) : l'école des relations humaines.

Il contribue au développement du mouvement des relations humaines dans la sociologie du travail, pour démontrer que les relations entre la productivité et le moral des employés, les manières de diriger, sont décisives dans la qualité du rendement de l'entreprise.

Au terme d'une observation menée en entreprise, il constate :

- qu'il existe une interdépendance entre facteurs techniques et facteurs humains ;

- que les besoins humains sont complexes ;

- qu'il se secrète des solidarités de groupes tissées dans un ensemble de réseaux informels.

En clair, la dimension psychologique du travailleur est à prendre au sérieux, dans l'étude des stratégies de production.

Remarques :

- La théorie de MAYO s'apparente à la forme presque achevée du management ; en effet, l'école des relations humaines insinue le développement du capital humain qui cesse d'être un simple intrant (matière première) dans le processus de production.

- C'est la première véritable approche de considération de la dimension humaine dans l'entreprise, contrairement à l'abstraction mécaniciste dans laquelle Taylor avait définitivement enfermé la réalité sociale.

II-3-3 Théories de la motivation

Tous les aspects de la GRH sont stratégiques et décisifs, les uns comme les autres dans le double projet de relèvement du rendement et d'amélioration du cadre de travail. La motivation en est l'un des volets spécifiques.

1- Les théories de la hiérarchisation des besoins :

Lakhdar Sekiou et al., dans Gestion des ressources humaines(1993), résument pour nous, la pensée des auteurs majeurs sur le thème sus-énoncé.

a/ Abraham H. Maslow : La pyramide des besoins.

Maslow affirme le principe de la satisfaction hiérarchisée des besoins dans l'ordre : besoins physiologiques fondamentaux ; de sécurité ; sociaux (d'appartenance) ; d'estime ; d'accomplissement (de réalisation).

Il estime du reste que les besoins satisfaits ne sont plus des facteurs de motivation.

Clay Aldefer se rapproche de cette théorie pyramidale, à travers ses trois niveaux de besoins : subsistance, relations, progression (SRP).

Ici, au processus assouvissement-progression, s'ajoute le processus frustration-regression. Cela signifie que les descentes de l'échelle sont également envisageables.

Remarque :

La satisfaction des besoins n'est pas nécessairement accomplie dans un ordre hiérarchique. La satisfaction de certains besoins de niveaux différents peut être simultanée; elle peut même se faire dans un ordre différent de celui indiqué. Il s'agit d'une équation personnelle, individuelle.

En clair, l'aspect hiérarchique dans la satisfaction des besoins peut varier selon les situations, selon les cultures.

b/ Frederick Herzberg : Les deux facteurs.

Herzberg affine la théorie des besoins en distinguant deux types de facteurs (motivation et hygiène).

- les facteurs d'hygiène ou d'ambiance, d'après lui, ne contribuent pas tellement à la satisfaction. C'est le cas des conditions de travail, rémunération, administration, relations interpersonnelles, politique intérieure de l'organisation. Leur présence, affirme-t-il, est nécessaire pour éviter l'accroissement de l'insatisfaction.

- Les facteurs de motivation, dits moteurs, quant à eux contribuent à la satisfaction personnelle du travailleur.

Quelques exemples : la considération, la tâche elle-même, la reconnaissance, les responsabilités et les promotions.

Ces facteurs aident au développement psychologique de l'individu, augmentent sa satisfaction et sa productivité.

Remarquons tout de même que Herzberg rejoint Maslow en ceci que ses deux facteurs correspondent à un regroupement des éléments énoncés dans la pyramide des besoins :

* Les facteurs d'hygiène correspondent aux besoins inférieurs : physiologiques, et de sécurité ;

* Les facteurs de motivation regroupent les besoins supérieurs : sociaux, d'estime, de réalisation.

Le défi pour Herzberg, c'est de rendre le travail plus intéressant ; notamment à travers la technique de son enrichissement.

c/ Mac Gregor : la théorie X et la théorie Y.

- La théorie X : l'accent est mis sur la contrainte et le contrôle pour faire travailler l'individu. C'est le principe de stimuli extérieurs ; sur la base que l'individu est paresseux.

- La théorie Y : L'individu est capable de maturité, d'autonomie, de créativité ; il peut travailler avec plaisir sans être contrôlé par des superviseurs.

L'individu est essentiellement motivé par lui-même.

d/ Locke : la théorie des objectifs :

- le comportement est motivé par les objectifs conscients de l'individu ;

- l'individu est avant tout rationnel, c'est-à-dire capable de fixer les objectifs et d'orienter sa conduite pour les atteindre ;

- l'individu produit plus et travaille mieux si ses objectifs de rendement pour l'organisation sont élevés.

Si les auteurs qui précèdent, lient la motivation à des contenus, d'autres l'envisagent comme le résultat d'un processus. Elle résulterait des conditions favorables issues de l'individu lui-même ou de son environnement.

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"Le doute est le commencement de la sagesse"   Aristote