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Pratiques du partenariat public/organisation sans but lucratif dans l'offre d'un service public: Proposition d'un modèle pour la réhabilitation de l'hopital de Doruma en République Démocratique du Congo

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par Francisca Lisa ILUNGA KEBELA
Université Senghor - Master en Développement option Management public et gouvernance 2007
  

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1.3.2. L'approche française

Après la Grande Bretagne, la France est le pays européen où on retrouve les PPP en vogue. L'État français accordait déjà des contrats de concession pour la construction et l'entretien de routes, canaux et chemins de fer. Le modèle de concession pratiqué par la France, est particulier sur le plan de l'imposante réglementation et du respect de l'intérêt public accompagnant ces ententes. La France s'est engagée sur la voie du PPP pour des raisons similaires au cas britannique.

Les PPP de droit français se répartissent sur deux grandes catégories de contrats publics communautaires. Les marchés publics, d'une part, qui sont des contrats conclus à titre onéreux et ayant pour objet l'exécution de travaux, la fourniture de produits ou la prestation de services. Ils sont des contrats qui font entrer les administrations et les entreprises dans des relations de client à fournisseur. Le prix versé par l'administration est la contrepartie immédiate de la prestation fournie par l'entreprise, et les relations entre les cocontractants sont régies de façon quasi immuable par le contrat pendant toute la durée, en général limitée, de ce dernier. L'entreprise ne court aucun risque autre que celui que connaît normalement tout fournisseur; les concessions, d'autre part, qui sont des contrats dans lesquels la contrepartie des travaux ou du service consiste, soit dans le droit d'exploiter l'ouvrage ou le service, soit dans ce droit assorti d'un prix.

Les délégations de service public répondent à la définition européenne des concessions. Les délégations de service public permettent de confier à un tiers, sous le contrôle de l'administration, la gestion et l'exploitation d'un service public. Il s'agit d'un service assuré par l'entreprise, en général avec ses propres moyens, et qui produit une activité économique (distribution de l'eau, concession de plage, autoroute...) dont la rémunération est directement assurée par l'exploitation. Les conventions de délégation de service public sont, à l'instar des marchés publics, des contrats dont les termes évoluent peu, même si leur durée est longue. À la différence des marchés publics, l'entreprise se voit transférer le risque lié à la consommation du service par les usagers, même si l'intensité de ce risque varie en réalité selon la nature du service fourni. Mais il est d'autres formes de relations contractuelles qui n'entrent dans aucune de ces deux catégories et pour lesquelles les montages sont complexes et fort peu encadrés jusqu'à présent. (Contrat de Partenariat, 2004 : 7)

En revanche, les contrats de partenariat sont généralement des marchés publics au sens du droit communautaire. Ils ont été conçus en stricte conformité avec les règles applicables aux marchés publics communautaires. (Rapport de l'Institut de la Gestion Déléguée, octobre 2003)

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