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Réflexions sur la Société Commerciale Unipersonnelle dans le Droit OHADA

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par Christian Hervé MOBIO
Université catholique de l'Afrique de l'Ouest - Diplôme d'études approfondies en droit privé fondamental 2007
  

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C - L'affectio societatis dans la société commerciale unipersonnelle

L'affectio societatis est l'expression de la volonté de tous les associés de travailler ensemble sur un pied d'égalité au succès de l'entreprise commune. La doctrine retient l'affectio societatis comme un élément spécifique de la société commerciale. Il s'agit là d'un critère de qualification du contrat de société. Dans chaque contrat, on doit rechercher si ce lien affectif qui fait de la société un contrat à intérêts communs, existe. Sinon, on n'est pas en présence d'une société même s'il y a partage de bénéfices.

L'affectio societatis suppose par ailleurs une collaboration active à la vie de la société, sans doute une telle collaboration revêt une importance considérable dans les sociétés de personnes tandis que dans les sociétés de capitaux, elle tend à se relâcher. Mais quelle que soit la société, un minimum de collaboration de la part de tous les associés à la gestion de la société est nécessaire. Ce faisant, chaque associé a un droit de contrôle de la gestion se traduisant par l'accès à l'information et donc aux documents comptables.

De même, chaque associé a le droit de donner son avis sur l'orientation générale de la société. Enfin, l'affectio societatis suppose une collaboration sur un pied d'égalité, bien attendu, certains associés peuvent avoir plus de droits ou de pouvoirs que d'autres. Mais, il ne peut y avoir de subordination d'un associé à un autre. C'est ce qui permet de distinguer le contrat créant la société du contrat de travail qui se caractérise par la subordination juridique du salarié à l'employeur. De ces différents points soulevés précédemment, il faut relever avec justesse que la société d'une seule personne n'est pas totalement concernée par l'affectio societatis.

En effet, l'unicité d'associé exclut l'affectio societatis, dans la mesure où il n'existe pas de lien affectif entre l'associé unique et d'autres associés. De plus, la volonté de créer ensemble une entreprise commune n'existe pas ici. Seule l'intention de créer la société de la part de l'associé unique est présente.

Par conséquent, on peut conclure que l'affectio societatis n'existe pas dans la société unipersonnelle et n'est pas une condition de validité de celle -ci. Après avoir passé en revue les différentes conditions de fond qui posaient problème, on va passer à la critique des conditions de forme.

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"Un démenti, si pauvre qu'il soit, rassure les sots et déroute les incrédules"   Talleyrand