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Le principe de la non-ingérence dans les affaires intérieures des états, de la théorie juridique à  la pratique internationale.


par Etienne TUNDWA MAYENZE
Université de Likasi/UNILI - Licence en Droit Public 2019
  

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E. Des Finances Publiques

Les dirigeants des Etats du tiers-monde n'ont pas le droit de mettre dans leurs banques un montant d'argent fixé par l'occident. Lorsque le montant dépasse le plafond, on dépose l'excédent dans l'une des banques des pays occidentaux pour que les bénéfices retournent sous forme des prêts ou d'aide économique au développement en espèce ou en neutre. Pour avoir droit à l'aide précitée, les dirigeants doivent faire d'une soumission totale aux occidentaux. L'aide doit être accompagnée des recommandations fortes de nature à empêcher et briser toute action de développement des Etats du tiers-monde68(*).

Ces dispositions prouvent que les dirigeants des Etats du tiers-mondes dépendent entièrement jusqu' à la gestion de leurs propres finances, des puissances occidentales. C'est aussi la preuve de l'ingérence déguisée qui se pratique sous la formes des prêts et des aides obligatoires accompagnés des recommandations comme stipuler ici. On remarque aussi le rôle des institutions financières internationales dont on a mentionné précédemment, accusées pour ingérence économique.

F. Traités Militaires

Selon la Charte de l'impérialisme, les armées de puissances occidentales doivent toujours être plus fortes et plus puissantes que les armées des pays du tiers-monde. La limitation et l'interdiction des armes à destruction massives ne concernent pas les armées des pays occidentaux.

La Charte prône l'entraide de leurs armées et l'union de celles-ci dans une guerre contrel'armée d'un Etat faible pour afficher leur suprématie et se faire craindre par les pays du tiers-monde. Toute intervention militaire de l'occident a pour objet de protéger leurs intérêts et rien de plus69(*).

G. Des Accords Internationaux

Aux termes des dispositions de la présente charte, il est clairement dit à l'article 22 ce qui suit : « L'ONU est notre instrument, nous devons l'utiliser contre nos ennemis et les pays du tiers-monde pour protéger nos intérêts ». Cette disposition qui n'appelle pas interprétation est la preuve que tout le bloc tiers-monde est pris au piège de l'occident. Le principe de la non-ingérence qui fait l'objet du présent travail est consacré par la charte des Nations-Unies qui est l'instrument de l'occident contre le tiers-monde.

L'objectif de l'occident est de déstabiliser et détruire les régimespolitiques qui leurs sont hostiles et installer leurs marionnettes sous la protection de leurs militaires et sous la couverture des mandats de force de l'ONU. Simple et petite illustration de ceci, le mandat de la MONUSCOà l'Est de la République démocratique du Congo a commencé en 2002, une année seulement après la prise des fonctions de Joseph Kabila en qualité du président de la RDC, et a pris officiellement fin en 2016 ce qui a coïncidé avec la fin du mandat présidentiel de Joseph Kabila du point de vu constitutionnel. Le hasard faisant les choses, la MONUSCO a prolongé sa mission de deux ans, et le président Kabila est resté au pouvoir pendant deux ans de plus. Cette situation n'a vraisemblablement rien de coïncidence ; ce n'est qu'une continuité des faits.

Les résolutions de l'ONU sont des textes qui leurs donne le droit de frapper, de tuer et de détruire les pays dont les dirigeants et les peuples refusent de se soumettre à leurs injonctions. Les lois, les résolutions et les cours et tribunaux des Nations-Unies sont leurs instruments de pression contre les dirigeants et les leaders Africains et des autres pays du tiers-monde ; et les dirigeants des puissances occidentales ne peuvent être poursuivis, arrêter ni incarcérer par les cours et tribunaux de l'ONU, même s'ils commettent des crimes de guerre, crime contre l'humanité ou crime de génocide70(*).Ceci justifie le quasi absence des dossiers de la cour pénale internationale où est impliqué un chef d'Etat, un chef de gouvernement ou un leader occidental.

De ce contenu de la charte de l'impérialisme, on peut comprendre que la violation de la clause de la compétence nationale est une chose qui a été prévu avant même que le principe ne soit posé. Pour l'occident, la non-ingérence n'existe pas parce que le monde leur appartient et est à leur gestion tout simplement.

III. Le Principe De La Non-Ingérence Au Regard De La Charte De L'impérialisme

En faisant l'analyse du contenu de la charte de l'impérialisme donné ci-haut, nous pouvons conclure en disant que le sort des Etats du tiers-monde était déjà scellé d'avance et tout ce qui se vit à l'intérieure des Etats et sur la scène internationale trouve sa justification dans la présente charte. Conséquence logique, le principe de la non-ingérence dans les affaires intérieures des Etats ne constitue qu'un piège symbolique, comme tous les autres principes du droit international d'ailleurs. Comme nous l'avons évoqué un peu plus haut, ce principe souffrira toujours dans son application et pour son respect. D'où, la théorie juridique sur le principe de la non-ingérence dans les affaires intérieures des Etats restera lettre morte jusqu'à ce que les Etats du tiers-monde comprennent qu'ils sont au service de l'occident et tous les principes du droit international ne sont créés que pour être respectés uniquement par eux.

Aux termes de cette analyse des causes du non-respect de la clause de la compétence nationale, nous pouvons conclure que celle-ci ne sera jamais respectée et la théorie juridique quant à ce restera lettre morte. Il appartient par contre aux Etats victimes de ces actes de prendre des mesures de précautions pour limiter cette ingérence internationale. Que peuvent faire les Etats victime pour prévenir les risques de l'ingérence ?

* 68 Article 15 à 17 de la Charte de l'impérialisme.

* 69 Article 18 à 21 de la Charte de l'impérialisme.

* 70 Article 22 à 28 de la Charte de l'impérialisme.

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"Aux âmes bien nées, la valeur n'attend point le nombre des années"   Corneille