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  B : Concours du propriétaire dans la sous -
location L'article 98 AU/DCG  dispose que le sous-locataire peut
demander  le renouvellement  du bail au locataire principal dans la mesure des 
droits, que  celui-ci tient du propriétaire  principal. Et l'alinéa 2 d'ajouter que l'acte  doit être
porté à la connaissance du bailleur dans les mêmes
conditions que les sous location qui doit être unilatéralement 
autorisée. Un arrêt du 12 mars 2002 1(CONSORT S  SIAUD)
a poussé la question plus loin en affirmant que le preneur 
autorisé  par le bailleur a sous loué les locaux commerciaux et
qui n'appelle pas celui  ci à concourir  à l'acte commet
« une violation  délibérée » non
régularisable  des règles  d'ordres publiques du statut des baux 
commerciaux et entraine à elle seule la résiliation  du bail .Il
y'a longtemps  que la cour de  cassation défend  sans jamais
dévier que «  l'interdiction est de principe et l'autorisation
 est dérogatoire »  ( com.20 décembre 
1965).L'autorisation de sous -louer ne dispense pas le locataire d'appeler le
bailleur à l'acte  « sauf  stipulation contraire  du bail
,toute  sous location  totale ou partielle est interdite » article 89
AU/ DCG  Et  cette règle est d'ordre  public .Par  conséquent 
,l'exigence par la loi et  par la  jurisprudence   de l'autorisation 
préalable  du propriétaire   se mesure en  réalité
lors  de la   détermination de la sanction ou du comportement 
irrégulier .Par  un arrêt du  15 février 1961 les juges
avaient estimé que s'il y'a manquement à cette condition ,on
pouvait prononcé   d'emblé la résiliation du bail ;
et refusé le renouvellement  au sous locataire . Même des dommages
et intérêts pourraient être alloués  au bailleur en
réparation  du préjudice subi .A  partir de cet arrêt  la
solution est de  rigueur, aucune régularisation n'est possible .La perte
de la propriété commerciale est  inévitable. Ainsi donc la liberté contractuelle du preneur est
strictement cantonnée en matière  de sous location et cela depuis
fort longtemps si on en jugent les premiers arrêts rendus  en cette
question (les années 60). En définitive en mettant en exergue les lacunes de la
propriété commerciale  des améliorations sont
indispensables  pour garantir un maximum de sécurité  aux 
preneurs et  leurs fonds. 
 1 loyers et copropriété 2002 |