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La responsabilité des Etats membres en cas de violation du droit communautaire

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par Xian Gu
Université de Paris I Panthéon-Sorbonne - DU Le Droit en Europe 2008
  

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Table des matières

Pages

Abréviations, signes conventionnels, et ouvrages qui ne sont cités que de façon incomplète IV

Introduction 1

1.- Le contrôle judiciaire est indispensable dans l'ordre étatique. 2.- Celui-ci est également indispensable dans l'ordre communautaire. 3.- Le caractère unique du système juridique communautaire. 4.- La prééminence du droit communautaire. 5.- La question de la responsabilité des États membres est sensible. 6.- La prudence de la Cour de justice. 7.- Plan du mémoire.

Première partie : L'affirmation de la responsabilité des États membres 3

8.- Les traités imposent la protection des droits. 9.- Plan de la première partie.

Chapitre Ier.- Le fondement de la responsabilité des États membres en droit communautaire 3

10.- Plan du chapitre

Section Ière.- La primauté du droit communautaire 4

11.- Plan de la première section.

A. Le principe de la primauté du droit communautaire 4

12.- Le principe de la primauté du droit communautaire.

13.- L'arrêt Costa c/ E.N.E.L. 14.- Le principe dans Traité d'Amsterdam. 15.- L'arrêt Van Gend en Loose. 16.- Ce principe exige une application uniforme par des États membres.

B. La mise en oeuvre du principe de la primauté du droit communautaire 5

17.- La primauté du droit communautaire exige la responsabilité des États membres en cas de violation du droit communautaire. 18.- Tous les actes contraires au droit communautaire seront annulés. 19.- L'obstacle de la primauté. 20-21.- L'effet direct n'est pas une condition impérative.

Section II.- La coopération loyale 7

22.- Plan de la section.

A. Un principe inhérent au droit communautaire 7

23-24.- L'obligation de la coopération loyale se trouve dans le traité. 25.- Tous les organes de l'État membre ont cette obligation. 26.-La Cour a justifié la responsabilité par l'obligation loyale.

B. Un principe complémentaire 8

27.- Cette obligation est abandonnée après l'arrêt Francovich. 28-29.- Elle n'est qu'une justification complémentaire.

Chapitre II.- L'application jurisprudentielle du principe de la responsabilité de l'État par la Cour

de justice des Communautés européennes 10

30.- Plan du chapitre.

Section Ière.- L'établissement progressif de la responsabilité des États membres

par voie des jurisprudences communautaires 10

31.- Plan de la section.

32.- La Cour a admis implicitement ce principe très tôt. 33- L'arrêt Russo. 34.- Il n'est qu'une question nationale jusqu'à l'arrêt Francovich.

B. La révolution de l'arrêt Francovich et le développement postérieur 12

35.- L'arrêt Francovich. 36-37.- Un concept communautaire. 38.- Trois conditions minimales. 39.- L'arrêt Brasserie du Pêcheur. 40.- L'arrêt Köbler. 41- 42.- L'arrêt Traghetti del Mediterraneo.

Section II.- Les conditions communautaires de mise en oeuvre de la responsabilité

de l'État 14

43-44.- Plan de la section.

A. La règle du droit communautaire violée droit avoir pour objet de conférer des droits aux particuliers 15

45.- Une violation d'une règle supérieure de droit protégeant les particuliers. 46.- Le but de cette condition. 47-49.- Il n'est pas une exigence d'effet direct.

B. La violation de la règle est suffisamment caractérisée 16
50.- La condition la plus difficile et délicate. 51.- Une immunité virtuelle conférée au législateur. 52.- La Cour précise les conditions. 53.- La précision dans l'arrêt Brasserie. 54-55.- La précision dans l'arrêt Köbler. 56.- La précision dans l'arrêt Traghetti. 57.- La transposition incorrecte ne sera pas une violation suffisamment caractérisée.

C. Un lien de causalité direct existe entre la violation de la norme communautaire et le dommage causé 18

58.- Un élément canonique présent dans les ordres juridiques nationaux. 59-60.- Un lien de causalité ou un lien de causalité direct? 61.- La Cour affirme un lien de causalité direct. 62.- Le fait de recours en annulation n'est pas une exception.

Deuxième partie : L'évolution de la responsabilité des États membres 20

63.- Plan de la deuxième partie.

Chapitre Ier.- Des innovations achevées mais restreintes 20

64.- Plan du chapitre.

Section Ière.- Des innovations achevées par la jurisprudence 21

65.-Plan de la section.

A. La confirmation du principe établi et le développement de la protection

effective des particuliers 21

66.- La responsabilité des États membres du fait de l'activité juridictionnelle. 67.- Les deux arrêts confirment le principe établi. 68.- Le développement de la protection effective des particuliers. 69.- Le développement par l'arrêt Traghetti.

B. La précision des critères à l'appréciation de la méconnaissance manifeste 22

70.- La nécessité de la précision des critères. 71-72.- La précision par les deux arrêts.

Section II.- Des innovations restreintes par la jurisprudence 23

73-74.- L'engagement de la responsabilité du fait de l'absence de renvoi préjudiciel. 75.- L'arrêt Traghetti reste silencieux sur cette question. 76.- La question de l'épuisement préalable des voies de droit interne. 77.- La symétrie entre les deux régimes de la responsabilité des États membres et la responsabilité extra contractuelle de la Communauté. 78.- L'arrêt Traghetti ne précise plus les questions.

79.- Plan du chapitre.

Section Ière.- La sécurité juridique et l'autorité de la chose jugée par les

juridictions nationales 25

80.- Plan de la section.

A. Le principe relatif de l'autorité de la chose jugée 26

81.- Une contradiction devant la Cour. 82.- L'arrêt Eco Swiss admet le principe l'autorité de la chose jugée. 83.- L'arrêt Kühne et Heitz l'a changé. 84-85.- La sanction du manquement ne vise que la réparation du dommage.

B. La primauté du droit communautaire et l'autorité de la chose jugée 27

86.- Le rapport entre la primauté du droit communautaire et l'autorité de la chose jugée est complexe et délicate. 87.- La responsabilité n'exige pas la révision de la décision juridictionnelle. 88.- La même réponse dans l'arrêt Traghetti. 89.- Le principe d'équivalence.

Section II.- La réparation du préjudice causé 28

90. Plan de la section.

A. L'encadrement de l'autonomie procédurale 28

91.- La Cour reste silencieuse sur cette question. 92.- L'autonomie procédurale et institutionnelle connaît certaines limites. 93.- Le principe d'identification de traitement. 94.- La Cour a rejeté la condition d'une faute. 95-96.- La Cour l'a précisé dans l'arrêt Köbler et ainsi l'arrêt Traghetti.

B. L'étendue du préjudice 30

97.- Deux critères posés par la Cour. 98.- La limitation de la marge d'appréciation du juge national. 99. Des instructions sur ce point. 100.- Il faut indiquer la voie conforme et adéquate. 101.- Le fait de la réparation des arrêts antérieurs est regrettable.

Conclusion générale 32

102.- Le principe de la responsabilité atteste de la maturité du système juridique commun. 103.- Cette question est complexe et délicate. 104.- Un nouveau droit processuel. 105.- On peut s'en réjouir à parfaire le statut du citoyen européen.

Table des décisions citées 33

Bibliographie 34

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