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L'avancement des agents de l'état

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par Charles KAYI
Institut de gestion et de développement économique - Maitrise 2008
  

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Section 1 : Les modes d'avancement

Ces modes ne sont autres que les principes hérités du droit français et quelques autres spécifiques au droit congolais en usage à la direction générale des mines et des industries minières.

Sous-section 1 : Des principes hérités du droit français

Paragraphe 1 : Le principe de la notation

La notation qui est un principe que le droit congolais a reçu de la tradition juridique française met en exergue un certain nombre d'éléments dont la consistance doit être examinée.

A- Les éléments de la notation

En France, en vertu du droit actuellement en vigueur, la notation comporte une note chiffrée et des appréciations générales déterminées par le chef de service. La note chiffrée a pour but de permettre le classement des agents d'un même service. Elle peut faire l'objet d'une péréquation pour tenir compte des différences d'appréciation qui pourraient apparaître entre les chefs de service. Quant à l'appréciation générale, c'est à l'indication de la valeur professionnelle de l'agent qu'elle doit s'attacher.

Conjuguées ensemble, ces deux éléments de la notation doivent pouvoir donner des indications suffisamment précises sur la valeur des agents. Doivent être mentionnés, notamment, l'efficacité de l'agent, ses connaissances professionnelles, sa méthode de travail et éventuellement son sens de communication.

L'ensemble de ces éléments devant conduire à se faire une idée de sa manière de servir, il peut être tenu compte du comportement de l'agent en dehors du service.

Dans tous les cas, les agents doivent recevoir communication de leur notation, sous peine d'illégalité des décisions prises au vu de la notation. En outre, celle-ci peut être contestée par les agents qui sont en désaccord.

B- La contestation de la notation

À ce sujet, Ben Salah TABRIZI affirme : « Le principe de la notation dans la fonction publique n'est pas sans poser de problèmes, il est souvent critiqué aussi bien en France qu'à l'Étranger. Le lien hiérarchique a toujours fait peser des doutes sur l'objectivité de la notation. De plus, il n'existe pas d'éléments précis susceptibles de lui servir de base »1. En France, quand elle est pratiquée, la notation obéit à des règles précises qui permettent éventuellement aux agents de la contester. L'agent en désaccord avec sa notation dispose notamment de deux voies de contestation.

Tout d'abord, la commission administrative du corps auquel appartient le fonctionnaire exerce un contrôle sur la notation. Elle peut, par conséquent, à la demande de l'intéressé, proposer la révision de la notation. Une telle saisine de la commission administrative paritaire n'exclut ni la possibilité d'un recours hiérarchique, ni celle d'un recours juridictionnel.

Ensuite, la voie juridictionnelle de contestation de la notation a été pendant longtemps fermée aux agents publics. Le Conseil d'État analysait en effet la décision de la notation comme une mesure de préparation des décisions ultérieures.

Par conséquent, le recours dirigé contre la notation était irrecevable. Son illégalité ne pouvait être invoquée qu'à l'appui du recours contre les décisions qui en résultent. Cet état du droit a changé dès 1962, de sorte que les fonctionnaires peuvent déférer aux juges les notes qu'ils estiment irrégulières.

Mais ce changement n'est pas sans poser de problèmes. En effet, dans la mesure où sa contestation devant le juge doit se faire dans le délai légal, toute omission de la part de l'agent rend la notation définitive.

1 B. S. TABRIZI (2003), Droit de la fonction publique congolaise, Dalloz, Paris, p.139.

Après avoir examiné le principe de notation, il faut rendre compte des différents types ou catégories d'avancement du droit français reçu par le droit congolais.

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"Là où il n'y a pas d'espoir, nous devons l'inventer"   Albert Camus