II.1.2.1.1.1. LES INDICATEURS DE LA PERFORMANCE
FINANCIERE
Il existe plusieurs indicateurs financiers de la performance
dont les plus représentatifs sont : l'Economic Value Added (EVA),
Cash-Flow Return On Investment (CFROI), le Return On Equity (ROE) ou taux de
rentabilité financière, le Free Cash-Flows, la croissance des
Cashflows, le Return On Assets (ROA) et les ROI (Oubya, 2016). Sont ces
différents indicateurs qui vont être présentés dans
cette partie de notre travail.
A.ECONOMIC VALUE ADDED (EVA)
L'EVA est utilisée pour mesurer la valeur
ajoutée par l'entreprise après rémunération de tous
les capitaux employés. Elle s'obtient par la rentabilité
économique réduit de coût du capital multiplié par
les capitaux investis. Sur base des fonds propres elle s'obtient en
déduisant le coût des capitaux propres dans le rendement des
capitaux propres multiplié par le montant des capitaux propres investis.
Quand l'EVA des fonds propres est positive, l'entreprise crée de la
valeur pour ses actionnaires. Quand elle est négative, l'entreprise
détruit de la valeur pour ses actionnaires (VENANZI, 2012).
Cet indicateur permet donc à l'entreprise de
déterminer si la somme investie pour lancer un projet est
supérieur à celle obtenue à l'issue de l'opération.
Elle permet entre autre de prendre des décisions correctes concernant
l'investissement de l'entreprise(VENANZI, 2012). Mais, elle a été
critiquée par la forte influence de la méthode comptable
utilisée. D'autre part, l'EVA montre une grande instabilité quand
il s'agit de faire des ajustements au fil du temps. Voilà pourquoi elle
est considérée par certains managers comme étant un outil
dépassé par le temps. Par conséquent, son pilotage devrait
toujours se faire avec d'autres indicateurs plus avancés (VENANZI,
2012).
B.LE CASH-FLOW RETURN ON INVESTISSEMENT (CFROI)
Le Cash-Flow Return On Investment (CFROI) correspond à
la moyenne des taux de rentabilité interne des investissements actuels
de l'entreprise. Il est le taux de rentabilité interne qui
égalise l'actif économique de l'entreprise, pris en montant brut,
c'est-à-dire avant dotations aux amortissements et
réévalué du taux d'inflation, et la série des
excédents bruts d'exploitation après impôt, calculée
sur la durée de vie des actifs immobilisés en place.
Cette dernière s'estime en divisant la valeur brute des
immobilisations par la dotation aux amortissements de l'année. Le CFROI
est alors comparé au coût moyen pondéré du capital
(VENANZI, 2012). Il peut être également comparé au
coût du capital à évaluer si l'investissement de
l'entreprise est bon, neutre ou pauvre. Pour améliorer la valeur de
l'entreprise, celle-ci donc augmente la différence entre le coût
de son capital et son CFROI (VENANZI, 2012).
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