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Le risque opérationnel au sein des Banques:Quelle stratégie pour une meilleure maitrise?

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par sénoussi EPAYE
ESG Business School Paris - ESGF 2009
  

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1.2.3. Le risque opérationnel

Ce risque vient des pertes directes ou indirectes pouvant résulter de carences ou de défaillances attribuables à des procédures, à des personnels, à des systèmes internes où à des événements extérieurs. Cette définition inclut le risque juridique, mais ne comprend pas expressément les risques stratégiques et le risque de réputation, ces risques étant encore mal appréhendés. Les banques peuvent recourir à trois approches, que nous exposerons plus loin, pour évaluer le risque opérationnel : l'approche indicateurs de base (Basic : BL), l'approche standardisée (standardized apprach : SA) et l'approche en mesures avancées (Advanced measurement approch : AMA).

Le risque opérationnel est traité, à juste titre, comme un risque profondément différent du risque de marché ou de crédit. De fait, ce risque a la particularité d'être plus difficile à modéliser mais plus simple à réduire. Plus simple à réduire car un processus de gestion adéquat, amélioré en permanence, peut contribuer à le diminuer en réduisant les facteurs internes de risque. Plus difficile à modéliser car l'historique des pertes de la banque en la matière ne peut suffire à prévoir les pertes futures. Ceci est principalement dû à deux phénomènes. Le premier vient de la rareté des événements considérés. Ceci nécessite la mutualisation des bases de données. La perte de 5 milliards d'euros par un trader de la société générale, est à cet égard emblématique. Le second phénomène vient de ce que certaines pertes se raréfieront du fait de l'amélioration des processus internes de gestion du risque alors que d'autres seront affectées par des changements d'ampleur ou d'environnement des différentes activités de la banque.

Ce risque est très complexe. Il convient d'intégrer harmonieusement le passé, le présent et le futur. Le passé permet d'observer les défaillances et de modéliser en partie le risque. Mais il doit être complété de scénarios d'experts qui anticipent les risques futurs. Certains risques apparaissent au fil du temps ou s'accroissent en raison de l'instabilité de l'environnement bancaire. Le risque ainsi évalué doit être corrigé. Les risques sont proportionnés à certains indicateurs dont il est possible d'anticiper les évolutions futures. De plus, une amélioration du système de contrôle interne peut affecter ce risque. La détermination du Capital réglementaire, comme nous le verrons, peut tenir compte de tous ces facteurs.

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"Là où il n'y a pas d'espoir, nous devons l'inventer"   Albert Camus