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Le risque opérationnel au sein des Banques:Quelle stratégie pour une meilleure maitrise?

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par sénoussi EPAYE
ESG Business School Paris - ESGF 2009
  

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2. Contexte réglementaire

2.1. Réglementation prudentielle Bale II - La mesure des fonds propres

Les banques, même les plus grandes, ne sont pas à l'abri du risque de faillite. De 1976 à 1996, dix défaillances bancaires ont coûtés aux pays développés 4% de leur produit national brut. Durant cette même période, 59 défaillances bancaires ont coûtés 250 milliards de dollars au pays en voie de développement. EN septembre 1998, après la débâcle du fonds LCTM, les 14 plus grandes banques d'affaires au monde ont été contraintes de fournir 3,5 milliards de dollars à ce fonds d'investissement pour éviter une série de faillite qu'aurait entraîné sa défaillance. La crise de 2008 est née d'une débâcle bancaire sans précédent depuis 1929, qui a nécessité ne intervention massive des pouvoirs publics.

Pour limiter leurs risques de faillite, sauvegarder les intérêts des déposants, et garantir la stabilité du système bancaire, les banques ont été depuis fort longtemps soumises à diverses réglementations prudentielles qui reposent sur plusieurs mécanismes, dont le principal consiste généralement à leur imposer des fonds propres minimaux. En 1974, la faillite de la banque privée Herstatt ayant entraîné des pertes considérables pour des milliers de déposants, les pays du G10 élargi ont crée le comité de Bâle. Ce dernier à pour mission d'émettre des recommandations relatives aux pratiques bancaires. C'est ainsi que le comité a instauré en 1988 un ratio de solvabilité, dit ratio Cooke, qui exige que les fonds propres des banques augmentent avec le risque de crédit auquel elles sont exposées. La réglementation de 1988 présente toutefois deux faiblesses majeures. La première vient de ce que seuls les risques de crédit sont pris en compte, aucune exigence de fonds propres étant exigée pour couvrir les risques de marché. La seconde vient de ce que les capitaux propres minimaux sont déterminés par la nature des emprunteurs, et non pas par leurs risques de défauts effectifs.

Publiée en 1996, la directive européenne sur l'adéquation des fonds propres (Capital Adequacy Directive - CAD), qui s'appuie sur les propositions de comité de Bâle, a remédié à la première faiblesse. Elle impose en effet aux banques de l'Union Européenne, un niveau minimal de fonds propres qui tient compte à la fois des risques de crédit et des risques de marchés auxquels elles sont soumises. Le risque de défaut effectif des emprunteurs reste largement ignoré, seul leur statut est pris en compte. Cette limite a conduit le comité de Bâle à proposer dès janvier 2001 un nouveau ratio de solvabilité, dit ratio Mc Donough, prenant en compte un nouveau risque, le risque opérationnel. Après cinq ans de travaux, trois versions mises en consultation auprès de la communauté bancaire internationale et plusieurs études pour mesurer l'impact que leurs décisions pourraient avoir sur les fonds propres réglementaires des banques, les membres du comité de Bâle ont approuvé une nouvelle réglementation en juin 2004 dite

réglementation Bâle II. Le Japon l'a mise en oeuvre dès 2007. Les pays de l'union européenne l'ont imposé en 2008. Elle sera applicable au Etats unis au cours de 2009. Quatre-vingt-deux pays non-membres du comité de Bâle devraient imposer ce dispositif réglementaire dès 2009 et au-delà. La crise de 2008 va très probablement bouleverser ce calendrier, des réformes importantes de la gouvernance bancaire étant attendues.

L'objectif de Bâle II est de réduire les risques de défaillances bancaires non seulement en imposant aux banques de nouvelles exigences en matière de fonds propres (pilier 1), mais également en élargissant les attributions du superviseur national en matière de contrôle des activités bancaires (pilier 2) et en exigeant une plus grande transparence en matière de communication financière (pilier 3).

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"Enrichissons-nous de nos différences mutuelles "   Paul Valery