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L'impact des droits de douane sur les importations de chinchrad en RDC (cas de l'Orgaman)

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par Jules Junior Ilunga bitokuela
I.S.I.P.A - Licence 2009
  

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1.2. VERIFICATION DU GAIN DE L'ECHANGE

Plusieurs études ont été menées par les économistes pour démontrer, par des chiffres, l'existence du gain de l'échange et de ses facteurs déterminants. L'une de ces études, celle de Leontief, arriva à constater que la théorie d'Heckscher - Ohlin n'explique pas la spécialisation des Etats - Unis d'Amérique. Leontief est parvenu à démontrer par une étude statistique que les Etats - Unis d'Amérique exportent des biens relativement riches en travail et importent des biens relativement riches en capital. C résultat est contraire à la logique et constitue ce que l'on appelle le Paradoxe de Leontief.

L'explication du paradoxe se résume en 3 points (6(*)) :

· Conceptuellement selon le théorème d'Hecksher - Ohlin, les fonctions de production sont les mêmes quel que soit le lieu de production. Leontief arrive à préciser que ce théorème n'est possible que si les fonctions de production sont identiques aux Etats - Unis et à l'étranger. Or, en pratique, l'introduction du progrès technique ne se fait pas simultanément dans tous les lieux de production. Il est fort probable que des écarts existent et qu'il y a bel et bien des différences entre les fonctions de production américaine et européenne du bien importé aux Etats - Unis. Ce qui explique l'intensité du facteur travail que Leontief a évalué plus forte au niveau des exportations des Etats - Unis.

· La deuxième explication met en évidence le fait que les facteurs de production ne sont pas homogènes. Statistiquement, il est surtout difficile de quantifier le capital humain. S'il est incorporé au facteur de production dans l'industrie exportatrice, ces biens deviennent relativement riches en travail, mais en réalité ce ne serait pas le cas puisque ce capital humain a nécessité un investissement préalable dans l'éducation et la formation professionnelle.

· Leontief a disposé des données en valeurs, par contre, la théorie d'Heckescher - Ohlin se base cependant sur des grandeurs réelles.

Le biais qui est donc forcément introduit dans la comparaison nationale provient du fait que le niveau des prix n'est pas unique sur le plan international à cause de fluctuations du taux de change, d'obstacle et l'échange.

1.3. PROBLEMES DES ECHANGES COMMERCIAUX

Pour les pays sous - développés, les problèmes économiques les plus importants aux quels ils se heurtent et doivent trouver des solutions dans le cadre de la coopération internationale sont, de deux ordres : instabilité criante des marchés de produits de base et le sous - développement.

1.3.1. Le sous - développement

Notre planète a pris conscience de ce phénomène à partir des années 60 avec l'entrée de nouveaux Etats africains, jadis, des colonies, dans le concert des nations indépendantes.

Ces Etats en accédant au système des Nations - Unies vont inspirer d'imposer de nouvelles orientations économiques déterminantes pour leurs économies.

Ce faisant, aussi bien à l'ONU, au FMI, à la Banque Mondiale, qu'au sein des autres structures d'intégration économique, le tiers monde s'oppose farouchement au modèle de développement calqué sur les pays occidentaux et revendique le droit à la différence dans le processus de développement.

Cette revendication demeure d'autant fonder que les civilisations et cultures en présence sont multiples et variées. Pour ce pays, il s'agit d'un refus net d'identifier leur processus de développement à celui autre fois réalisé par les sociétés industrielles et libérales.

D'autre part, le sous - développement constitue un déficit à relever par les pays du tiers monde grâce à leur autodétermination appuyée par les actions bénéfiques de la coopération internationale. Il est donc exclu de considérer le sous - développement comme étant le sous - produit de relations économiques internationales. Par contre, comme soulignera Michel Norro, ces relations doivent être conçues et orientées pour les facilités et le susciter (7(*))

En effet, pour résoudre les problèmes du sous - développement, plusieurs auteurs ont proposé les pistes ci - après : L'aide publique au développement et la coopération pour le développement.

* 6 Idem, Page 370

* 7 Michel Norro, Politique économique internationale, Louvain, CIDCO, 1984, Page 6

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"Il ne faut pas de tout pour faire un monde. Il faut du bonheur et rien d'autre"   Paul Eluard