WOW !! MUCH LOVE ! SO WORLD PEACE !
Fond bitcoin pour l'amélioration du site: 1memzGeKS7CB3ECNkzSn2qHwxU6NZoJ8o
  Dogecoin (tips/pourboires): DCLoo9Dd4qECqpMLurdgGnaoqbftj16Nvp


Home | Publier un mémoire | Une page au hasard

 > 

Nervosité des marchés financiers et prix du pétrole

( Télécharger le fichier original )
par Marwa Fathallah & Bochra Massoud
Institut des Hautes Etudes commerciales de Sousse - Maà®trise en actuariat et finance 2008
  

précédent sommaire suivant

Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy

I.3.2 Les canaux indirects 

La crise financière influence le prix du pétrole en touchant indirectement ses déterminants principaux qui se présentent tout court par l'offre et la demande.

Le niveau bas du prix du pétrole a provoqué une perte excessive dans les recettes des pays exportateurs de pétrole. Dans un premier lieu, ces derniers, comme était évoqué par Artus (2009), préservent leur offre élevée pour substituer à cette perte sur le prix. Cette offre excessive a été un catalyseur de déclin du prix du brut. Dans un second lieu, face à la baisse de la demande des pays de l'OCDE, les pays membres de l'OPEP ont décidé de réduire leur quota d'exportation, et cette décision a été suivie d'effet pour `instant, avec une baisse de la production fin 2008 - début 2009. La situation d'excès massif de l'offre se corrige, donc, par la baisse de production.

Par ailleurs, et paradoxalement, la baisse de l'offre de pétrole n'a pas donné effectivement les fruits attendue et le prix de pétrole reste faible.

Quant à la demande, elle est orientée vers la baisse par une politique d'économie d'énergie. En effet, Artus (2009) explique cette orientation baissière de faite qu'après le pic de prix de 2008 et avec le problème de réchauffement climatique, la plus part des pays ont annoncé qu'ils vont mettre en place des politiques d'économie d'énergie et de réduire l'utilisation des combustibles le plus possible en faveur des énergies renouvelables.

Dans un contexte d'une crise économique, de manque de confiance ainsi que du manque de liquidité au sein du système bancaire, les crédits à la consommation deviennent difficiles. De plus, le licenciement de grand effectif de salariés effectué par plusieurs grandes entreprises ainsi que la diminution des salaires d'une autre proportion ; ces facteurs groupés associés à l'inflation des prix des biens et des services causent une détérioration du pouvoir d'achat de ménage. Sous le souci et la méfiance face à une future obscure le ménage baisse sa demande globale. Ce qui pousse les entreprises à baisser leur production et donc leur demande des matières premières et en particulier le pétrole, provoquant implicitement la baisse des cours de baril.

Cette diminution de demande de pétrole par les entreprises est aussi résultat de la récession de cycles de leurs activités à cause de manque d'investissement et des crédits orientés vers le financement des entreprises.

Cette crise ne se limite pas à la frontière des pays développés (essentiellement membre de l'OCDE) mais elle s'étendu aux pays émergents et exportateurs de pétrole. Où on peut remarquer un recul de la demande intérieure liée au crédit comme dans les pays de l'OCDE, ce qu'en voit en particulier en Chine, et un effet négatif de la baisse du prix du pétrole sur les pays producteurs elle-même (Artus 2009).

Tout court, cette récession économique et financière globale touche significativement la demande de pétrole à travers différents canaux. Cette dernière enregistre un affaiblissement, qui est prévisible de se poursuivre, se traduisant par une chute du prix du baril.

précédent sommaire suivant






Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy








"Là où il n'y a pas d'espoir, nous devons l'inventer"   Albert Camus