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Elaboration d'une stratégie de coordination de mouvements pour un manipulateur mobile redondant

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par Isma Akli
USTHB - Magister 2007
  

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III.9.2.Paramétrisation des plateformes à roues

Pour ce type de systèmes, l'aspect de configuration et situation est moins évident que celui des chaînes cinématiques ouvertes, car un système mobile ne contient pas d'organe terminal OT à proprement dit, ayant comme fonction l'interaction avec l'environnement, mais pour sa part, il est composé de roues qui contribuent au mouvement du système.

Pour une plateforme mobile à roues évoluant sur un sol lisse, le vecteur zrp du repère RP est

normal à la surface d'évolution de la plateforme. Nous partirons de l'hypothèse que les bases mobiles à étudier doivent avoir au moins 3 roues, qui sont nécessaires pour la locomotion et l'équilibre d'un tel système.

Grâce à leur particularités, les robots mobiles à roue peuvent se mouvoir dans des espaces assez importants, ils sont aussi aptes à s'orienter ; alors, la situation (expression plus favorable à « coordonnées opérationnelles ») de ce type de systèmes est complètement décrite par deux paramètres de positions et un d'orientation. Elle est donc définie sur un espace noté EOP de dimension u égale à 3. Soit RP(Op,x p , y p )

r r le repère mobile lié à la plateforme tel que zr et

r

zP

soient colinéaires ; les paramètres XP et YP, coordonnées du point OP (origine du repère RP

dans RA) et á (angle se trouvant entre les axes xr et xrp) forment ainsi les composantes du vecteur Ap= [XP YP á]T situation du véhicule mobile.

Le choix du point OP est libre, mais (d'après Campion [Pad05]), il peut être fait judicieusement en fonction du type de plateforme mobile à roue envisagée.

Dans le cas d'un véhicule de type voiture, le choix est illustré par la représentation en fig.III.3 d'après [Pad05]:

Fig III.3 : Paramétrisation d'une plateforme mobile de type voiture

La configuration d'une plateforme mobile à roues est connue lorsque sa situation dans le repère RA est connue, et que la configuration de chacune de ses roues est connue ; la formulation de cette configuration est étroitement liée à la catégorie à laquelle appartient la roue.

Les coordonnées généralisées pour une plateforme à roue sont alors complètement décrites, sur un espace EP, par un vecteur de dimension np dépendant du nombre et du type de roues considérées.

Les roues existantes pour la plateforme à étudier sont :

Une roue centrée orientable, placée sur l'axe longitudinal du véhicule et deux roues fixes se trouvant sur le même axe à l'arrière (les roues sont numérotées), où â3 désigne l'orientation de la roue directrice avant, ?1 , ?2 et ?3 représente quand à elles, les angles de rotation des roues droite, gauche, et de la roue directrice, ce qui donnera ? = [?1 ?2 ?3]T.

La configuration du système mobile est alors :

1

?

?

?

?

?

?

á ?

J

q p

?

?

?

?

A p

â3

? 1

?

?

J

â3

?1
? 2
?3

Xp
Yp

Le tableau ci-dessous présente les paramètres liés aux roues considérées en nous referant au tableau présenté au chapitre I (paragraphe I.3.1) [Bay01]

Tab.III.1 : Paramètres des roues de la plateforme de type voiture

Les véhicules mobiles sont des systèmes mécaniques caractérisés par l'existence de contraintes cinématiques non holonomes, lesquelles sont une conséquence de l'hypothèse de roulement sans glissement de leurs roues sur le sol, habituellement adoptée pour la modélisation du contact roue/sol, c'est la raison pour laquelle nous allons expliciter dans notre exemple cette notion.

Les conditions de r.s.g des roues sur le sol conduisent donc à une vitesse du point OP, portée
sur l'axe xrp , en considérant v comme la vitesse longitudinale de la plateforme et ù sa vitesse

angulaire, on a :

v= x&.Cos(á)+ y & . Sin ( á ) (3.8)

ù=á& (3.9)

Comme il a été expliqué précédemment, pour représenter les contraintes de roulement sans glissement des roues sur le sol, il faut exprimer la nullité des vitesses des différentes roues :


· Roues fixes droites et gauches

La nullité des vitesses dans les plans verticaux perpendiculaires aux roues :

? r - ? 1

R

T ( ) 0

á A p =

0 1 0

L J

0 1 0

Sachant que R(á) représente la matrice de rotation du système mobile, il résultera de l'équation l'expression suivante :

& xSin(á)+ &yCos(á) =0 (3.10)

On peut combiner les trois expressions précédentes (3.8), (3.9), (3.10) pour avoir :

r i r + i

v xCos( ) ySin( )

& &

á á

? ? ? ?

0 xSin( ) yCos( )

= +

& &

á á

? ? ? ?

? ? ? J ? ? ? J

ù á &

=RT(á)A& p (3.11)

La nullité des vitesses dans les plans verticaux des roues s'écrit alors (d'après l'équation (3.6)) :

v+Dù+r?&1 =0 -v+Dù+r?&2 =0

En combinant ces deux expressions en forme de matrices, on aura :

? 1 r 1 r 1

1 0 0

D r ? & 1

? ? + ? ? ? ? =

R A

T ( ) 0

á

1 0 0

D r

p

?- ? L ? ? ?

? & 2

(3.12)


· Roue centrée orientable

La nullité des vitesses dans le plan vertical perpendiculaire à la roue :

[Cos(â3) Sin(â3) L Sin(â3)] RT(á)A& p =0 (3.13)

La vitesse exprimée dans le plan vertical de la roue est :

[-Sin(â3) * LCos(â3)] RT(á) A& p +r?& 3=0 (3.14)

Où * représente une valeur quelconque

Les contraintes de roulement sans glissement seront présentées en réunissant les différentes équations précédentes (3.11), (3.12), (3.13), (3.14)

J1(â3)RT(á)A& p +J2?& =0 (3.15)

C1(â3)RT(á) A& p =0 (3.16)

Avec :

? 1

1 0 D

J1( 3) 1 0 D

? ?

â = -

?

? ?- ? ?

Sin( 3) * LCos( 3)

â â

? 1

r 0 0

(3.18)

(3.17) , J2 0 r 0

? ?

= ? ?

? ? ? ]

0 0 r

? -

0 1 0 1

?

C1( 3) 0 1 0

?

â = ? ?

? ?

? Cos( 3) Sin( 3) LSin( 3)

â â â ?

(3.19)

Une plateforme mobile ne peut pas être modélisée géométriquement, car, dans ce cas, sa situation peut être quelconque dans le repère de référence RA ; cela rend donc cet aspect peu intéressant, c'est la raison pour laquelle nous entamerons directement le modèle cinématique de notre plateforme.


· Modèle cinématique

Avant d'entamer la mise en oeuvre du modèle cinématique, nous devons connaître le degrés de mobilité du système mobile, il sera calculé relativement au rang de la matrice

C1(â3).

Nous pouvons déjà remarquer de l'expression (3.16) que RT(á) A& p doit appartenir au noyau de

C1(â3), et de ce fait, sa dimension dim(Ker(C1(â3))) est égale à 1, ce qui représente le degré de
mobilité du système mobile. Nous devons donc calculer une base ayant comme dimension
Ddmp x3, elle peut être égale à [-LSin(â3) 0 Cos(â3)]T d'après [Bay01] ou encore [Sin(â3) 0

- Cos(â2 ) T

' ] ' d'après [Pad05].

L

Donc, toujours d'après (3.16), le modèle cinématique en situation d'une plateforme mobile de type voiture doit être calculé selon le type de noyau choisi tel que :

Cos(á

[

- LCos(á

)Sin(â3 )

&

)Sin(â3 )

- LSin(á

(3.21)

Sin(á )Sin(â

3

)

Ap

Ap

Cos(â3)

Cos(

â3

)

J

1

)Sin(â3 )_,

L

(3.20) ou

Le modèle cinématique en situation de la plateforme mobile relie la dérivée de la situation de la plateforme à çp (commande de mobilité de notre système mobile), avec çp vecteur ayant comme dimension Ddmpx1 (Ddm, étant le degré de mobilité du système).

Dans l'expression (3.20) et (3.21), çp correspond à la vitesse linéaire de la roue centrée orientable dont la direction est perpendiculaire à l'axe de la roue, cette vitesse linéaire est égale à vP= r. ?&3

On note que les composantes du vecteur )1p sont toutes liées au paramètres çp, pour ce qui est

de â3, c'est une entité qui a la capacité de varier librement, c'est pour cela qu'elle va être considérée lors de la mise en oeuvre du modèle cinématique en configuration du robot mobile comme suit :

(3.22)

r-

1 1

1
J

Cos(63 :in:)) 01

1

ouD Cos(6

r

- L )

3

3 ))

1 Lr 000 r L 0 Co-s( Cao L3r1s)03(a+)63)

3 0 00â3i

3 3

0 00 7p:11

Sin(a oins(a)36; ) 0

0 1JJ

(LSin

6 a

r

3)-DCos

(fl

&

?1

&

?2

&

?3

&

X

p

&

Y

p

&

a

&

63

?

?

1 ? ? ? ? ? ?

J

L

&

qp

3(LSin

(J

3)+DCos

6a

))3LCos(aCos(6-LSin(aSin(

(J

(fl

Cos

)01Mat1))

))

((

1D

Mat2

Nous avons pu remarquer que le modèle cinématique en configuration lie la dérivée de la

configuration du système mobile au vecteur de commandes ? ç p â 3

& T , appliqué à la

? ?

plateforme mobile, il est de dimension 2. En d'autres termes, nous pouvons déduire qu'il nous faut deux moteurs pour pouvoir commander le mouvement d'un tel système, cela fait apparaître la nécessité de motoriser l'orientation de la roue orientable.

Le choix du type de modèle cinématique (en configuration ou en situation) pour un système mobile influe sur le résultat de la modélisation des manipulateurs mobiles.

Nous avons remarqué que le modèle cinématique du bras est mis en oeuvre en prenant en considération seulement ses caractéristiques propres (type de liaison qb1 et qb2 et longueur des segments a1 et a2). Pour un robot mobile, nous avons constaté que son modèle cinématique était plus délicat à mettre en oeuvre, et n'était pas aussi systématique, cela est dû aux contraintes de roulement sans glissement des roues sur le sol qui sont calculées selon le type de roue à traiter.

Les calculs du degré de mobilité des plateformes mobiles à roues ont été présentés en détails dans [Pad05] et [Bay01].

Nous allons dans ce qui suit passer à l'étude des manipulateurs mobiles à roues.

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"Il faut répondre au mal par la rectitude, au bien par le bien."   Confucius