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La manutention portuaire au sein du terminal de Doraleh

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par Samatar SAID ADEN
Université du littoral cote d'opale - Master 1 Management Portuaire et Maritime 2010
  

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B.LA CRISE ECONOMIQUE

En face du vaste faubourg de Balbala, trône une gigantesque ville flottante posée sur l'immensité liquide : le nouveau port en eau profonde de Doraleh, une presqu'île artificielle de 1 050 mètres de long sur 400mètre de large. « Nous accueillons déjà soixante-dix bateaux par mois, certains grands comme quatre terrains de football », explique Anissa Ali Ahmed, chargée de communication pour Djibouti du groupe DP World, l'opérateur portuaire, troisième mondialement.

Fort d'un tirant d'eau de 18 mètres, Doraleh a coûté 400 millions de dollars. Mais un an après son inauguration, le 7 février 2009, il tourne déjà à 80 % de son potentiel. Il n'y a qu'à slalomer entre les piles de conteneurs entassés comme des pièces de Lego pour comprendre que cette infrastructure promet d'être rentable d'ici à une douzaine d'années. « Aucun port d'Afrique de l'Est n'atteint une telle capacité, affirme Aden Ahmed Douale, président de l'Autorité des ports et des zones franches de Djibouti (APZFD). Nous sommes déjà l'un des premiers terminaux à conteneurs du continent. »

En 2009, Djibouti a accueilli 519 500 conteneurs, soit le triple des volumes de 2004 qui était de 158400 TEU. La crise financière mondiale, qui frappe durement les groupes Emirats, pourrait-elle néanmoins ralentir cette forte croissance ? « Le trafic mondial a chuté, mais cela n'a pas eu d'impact sur nos activités, tempère Aden Ahmed Douale. Nous avons même prévu l'achat d'équipements supplémentaires pour Doraleh. » Car non seulement Djibouti demeure un axe de redistribution de marchandises pour les autres ports régionaux, mais surtout, ajoute le président de l'APZFD, « nous sommes la tête de pont d'un pays en pleine croissance : l'Éthiopie ». En effet, la perte en 1998 par Addis-Abeba de son accès à la mer Rouge, après sa guerre contre l'Érythrée, a renforcé le rôle de Djibouti comme centre de transit pour le fret destiné aux 80 millions de consommateurs du voisin désormais enclavé. Ce rôle de plaque tournante, qu'aucun autre pays limitrophe ne peut le disputer à Djibouti : « Dans la région, l'inquiétude n'est pas l'exception.

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"En amour, en art, en politique, il faut nous arranger pour que notre légèreté pèse lourd dans la balance."   Sacha Guitry