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Analyse nutritionnelle des personnes séropositives dans la zone de sante d'Uvira, proposition d'une alternative durable par la plante tonifiante Moringa Oléiféra

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par Urbain MWENYIMALI RWANDIKA
ISDR -UVIRA / RD Congo - Licence en développement Rural A0 2009
  

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1.2.2. 2. Précaution à prendre lors de la préparation

On peut facilement préparer une farine de feuilles en les séchant, les pilant, puis en les tamisant. Cependant, il faut sécher les feuilles à l'abri du soleil (à l'intérieur de la maison de préférence), car la vitamine A est détruite par les rayons solaires. La poudre, aussi, doit être conservée à l'abri du soleil ; de préférence dans un récipient en plastique bien fermé. Il est estimé que les feuilles conserveront entre 50 et 70% de leur teneur en vitamine A si elles sont séchées à l'abri du soleil, et seulement 20 à 40% si elles sont séchées au soleil. Pour un enfant de 1 à 3 ans, une cuillerée (pleine) qui contient 8 grammes de poudre satisfera 14% de ses besoins en protéines, 40% de ses besoins en calcium, 23% de ses besoins en fer et presque en vitamine A.
Si un enfant de 1 à 3 ans consomme une cuillerée de cette poudre trois fois par jour, il bénéficiera d'un important apport nutritionnel et d'une bonne protection contre la malnutrition et certaines maladies.

Nous sommes d'avis également de Mr. Hans-Martin HIRT et alii (2006), qui a travers leurs études dans le livre de ressources pour guérisseurs et médecin traitant les patients atteint du Sida, ils affirment que beaucoup des patients atteint du VIH/Sida ont déjà considérablement amélioré leur vie en utilisant rationnellement des plantes disponible au niveau locale, et en fabriquant des médicament à des prix extrêmement accessible. Ainsi ils ne sont pas dépendant de la générosité d'autorités ou des organisations extérieures. Cela, signifie que les PVV peuvent être des producteurs des produits non seulement alimentaires à travers les plantes mais aussi des produits pharmaceutiques utiles pour leur état de santé.

En RD Congo, l'introduction de la nouvelle approche du traitement de la malnutrition igue sévère dans le cadre du protocole national de la prise en charge communautaire (PCCMA en sigle), cette approche vise à promouvoir le traitement le plus adapté possible à la condition du patient. En absence de la crise alimentaire, la majorité des cas de malnutrition aigue sévère seront trait en ambulatoire au niveau des centres de santé, si les activités de dépistage précoce et de mobilisation communautaire sont bien menées. Quand les patients ne sont pas hospitalisés, ils ont moindre risque d'être exposés aux infections nosocomiales et pourtant ils ont moindre risque de décès. (UNICEF et ACF-RDC ,2008).

Au Bas-Congo déjà en RD Congo, le Moringa redonne espoir aux paysans, Comme Dieudonné MWAKA DIMBI ( www.Syfiagrandslacs.org) l'affirme en disant que des terres surexploitées de la province du Bas-Congo reprennent vie depuis l'introduction du Moringa, une plante aux multiples vertus et usages. Des agriculteurs, qui avaient abandonné leurs champs, commencent à nouveau les cultiver. D'autres habitants se servent de cet arbuste miracle pour soigner divers maux.

Ces trois dernières années, le Moringa oleifera est devenu l'objet de toutes les convoitises à Matadi, chef-lieu du Bas-Congo, au sud-ouest de Kinshasa, et dans les autres centres urbains et villages de la province. Agriculteurs, opérateurs économiques, malades... Tout le monde se l'arrache. "En plus de ses vertus thérapeutiques, cette plante est un fertilisant de très haute qualité", explique William MPANZU MBONZA dans l'article de Dieudonné MWAKA DIMBI., (Op cit.)

Souvent appelée simplement Moringa, cette plante d'origine indienne s'acclimate dans presque toutes les régions tropicales. Selon les agronomes de l'Institut national d'études et recherches agronomiques, Moringa oleifera est un arbuste à croissance rapide qui se développe en trois mois environ. Il transforme les sols, améliore leur fertilité. Ils peuvent alors recevoir toutes sortes de cultures. "Pour une bonne germination, cet arbuste a seulement besoin de sarclage. Il pousse n'importe où, sur des sols sablonneux comme argileux", François NTEDIKA Cité par Dieudonné MWAKA DIMBI. (Op. cit., www.Syfiagrandslacs.org)

Grace au Moringa on fait retour aux champs abandonnés, il y a quelque temps.
Au Bas-Congo, où le sol, surexploité, s'est appauvri, le Moringa est une aubaine pour les agriculteurs. Depuis trois ans qu'ils le font pousser dans leurs champs, ils ne tarissent pas d'éloges. «Grâce au Moringa que j'ai introduit dans mes plantations au début de la saison culturale 2008, ma production a triplé en 2009», témoigne Dauphin BULUGI, un grand planteur de la forêt du Mayumbe cité par Dieudonné MWAKA DIMBI. (Op. Cit., www.Syfiagrandslacs.org).

Encouragés par ces bons résultats, les services du CEPRODER, qui vulgarisent sa culture, sont aujourd'hui débordés par les demandes des agriculteurs. "C'est une chance pour nous qui éprouvions d'énormes difficultés pour trouver un lopin de terre arable. Nous allions chercher plus loin vers Pop kabaka, en province voisine de Bandundu", affirme, tout content, Isidore NZALAMPANGI, de Benga, au Bas-Congo. Ce paysan s'approvisionne dorénavant tous les mois à Matadi en semences de Moringa qu'il cultive, dit-il, dans tous ses champs au sol sablonneux.

Dans les villages où l'agriculture reste la principale ressource, des agriculteurs établissent des pépinières pour vendre des plants. "C'est un bon business", affirme Isidore N. La plantule achetée 200 FC (0,2 $) à Matadi est revendue 450 FC (0,5 $) à l'intérieur de la province. On assiste dès lors au retour des gens dans les campagnes qu'ils avaient fuies à cause de l'appauvrissement des sols. Même des jeunes qui croyaient trouver mieux en ville ont renoué avec les travaux champêtres. www.syfiagrandlacs.org

Antibiotique, antipaludéen, antimicrobien...

Pour élargir son réseau de multiplication des semences, le 5 décembre, à l'occasion de la Journée annuelle de l'arbre, le Comité de pilotage du projet Moringa/Bas-Congo (CPPM/BC) distribue aux agriculteurs des plantules issues de son vaste champ expérimental de Mpozo, à l'entrée de Matadi. "À la suite de la forte demande, nous envisageons de créer d'autres champs analogues à travers tous les districts, villes, cités et grandes agglomérations du Bas-Congo", annonce un responsable du CPPM/BC. Selon la tradition indienne, les feuilles du Moringa soigneraient plus de 300 maladies. Médecin dans la zone de santé de Seke-Banza (Bas-Congo), le docteur BAKABANA affirme que, dans la province, cette plante est utilisée comme antibiotique, antipaludéen, anti-inflammatoire et antimicrobien. Des chercheurs de l'Université de Kinshasa estiment qu'elle corrigerait aussi des troubles de la vue. À Matadi, Joseph BALA, un sexagénaire, déclare, lui, avoir guéri de ses maux de gorge récurrents "en faisant tout simplement de cette plante son thé quotidien. (Dieudonné MWAKA DIMBI. Op. Cit.).

Le Moringa est enfin une plante capable d'offrir à la société humaine de la force, du tonus à travers ses substances. C'est une plante qui tonifie, elle est capable de rendre plus vigoureux. Elle donne de la force physique.

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"La première panacée d'une nation mal gouvernée est l'inflation monétaire, la seconde, c'est la guerre. Tous deux apportent une prospérité temporaire, tous deux apportent une ruine permanente. Mais tous deux sont le refuge des opportunistes politiques et économiques"   Hemingway