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Les enjeux de gestion des ressources humaines dans les entreprises d'assurances. Cas de la Sonas Goma

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par Clément KAFIRONGO MURHULA
Institut Supérieur de Management des Grands Lacs ( ISMGL) Goma ( République démocratique du Congo ) - Licence en management des ressources humaines 2012
  

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LES METHODES DE COTATION

Ø Les Méthodes traditionnelles : sont celles orientées vers le passé, accès sur des caractéristiques personnelles ou individuelles des Agents. Par exemple ;

v La méthode des incidents critiques (focalisée sur la fréquence des incidents commis, notés par son chef pendant la période évaluée)

v La méthode d'évaluation à 360° (consiste à évaluer les compétences managériales d'un agent de cadre de cotation que lui donnent ses collaborateurs directs.

v La méthode de test de rendement et celle d'observation.

v La méthode d'évaluation comparative.

v La méthode par rangement.

Ø Les méthodes Modernes : on distingue 3 méthodes modernes ;

v Celle de gestion par objectifs : lorsque l'employé et son chef direct élaborent conjointement des objectifs, déterminent les actions pour atteindre ces objectifs et fixent ensemble les critères d'évaluation du rendement.

v La méthode par centre d'évaluation : lorsqu'il s'agit d'évaluer le potentiel des agents de cadre qui, en principe sont associés à la définition des critères d'évaluation. Cette évaluation est faite par des experts désignés par la haute hiérarchie (psychologue du travail et/ou managers expérimentés).

v La méthode d'auto-évaluation : lorsque les agents invités à s'évaluer eux-mêmes, car dit-on, les individus sont les meilleurs juges de leur propre exécution quand on laisse travailler librement. Cependant l'auto-évaluation ne suffit pas à elle seule pour décider de la cote globale à attribuer à un agent.

CHAP. II. PRESENTATION DE LA SONAS et SES STRATEGIES POUR LA COMBINAISON DES ENJEUX DE GESTION DES RESSOURCES HUMAINES

On ne peut pas parler des enjeux sans parler de ce que l'on risque de gagner ou de perdre, parce que la vie en société est une compétition où l'on doit réunir tous les éléments nécessaires et essentiels pour que les athlètes (le personnel) soient dans les meilleures conditions possibles, afin de fournir les meilleurs d'eux-mêmes pour remporter la victoire qui est la finalité de toute chose. Pour arriver à cette finalité, il faut que l'entrainer « coach » qui est le MANAGER de Gestion de Ressources Humaines, soit capable de sélectionner les joueurs et mettre l'homme qu'il faut à la place qu'il faut, un gardien ne sera jamais à l'attaque ou un défenseur qui se confond au gardien, vice versa.

La société est comparable aussi à un chantier en construction où il faut regrouper ou réunir tous les matériaux de construction sans en omettre un pour que la construction soit durable à défaut de quoi la maison sera en moule et risquera de s'écrouler un jour sur les habitants parce que l'architecte qui est le MANAGER n'a pas respecté le dosage et les mesures de constructions ou bien il a confondu les peintres aux maçons, l'électricien à un plombier, un jardinier à un charpentier...

Ce sont tous ce clientélisme, le népotisme et les antivaleurs qui font que nos sociétés Africaines n'atteignent pas la perfection ou les objectifs qu'elles se sont fixées et les chantiers professionnels restent inachevés.

II.1. HISTORIQUE DES ASSURANCES

Le Secteur privé des assurances remonte à la création de l'Etat Indépendant du Congo.

En 1889, est créée la « Société Charles de Jeune » sous la forme d'une société privée à Responsabilité limitée (SPRL)32(*).

En 1931, elle deviendra une Société par Action à Responsabilité Limitée (SARL) de droit Congolais sous la période coloniale jusqu'à la création de la SONAS en 1966.

Il faut savoir que le secteur Congolais des assurances était extraverti ; c'était un marché très étroit avec une seule clientèle des expatriés et qui ne couvrait que quelques gros risques.

L'extraversion du secteur présentée de ce fait une extrême mobilité des réserves techniques, dont la gestion était assurée par des centres de décision situés à l'étranger. Il en résultera comme conséquence néfaste l'inexistence d'une industrie d'Assurances réellement insérée dans l'économie nationale. Les Congolais occupaient dans cette société d'assurances que de postes subalternes, ils étaient écartés de circuit de décisions ou sommet stratégique.

Vers les années 1955 - 1956, les Sociétés et Courtiers Evran au Congo Belge se répartissaient de la manière suivante :

· A Léopoldville Il y avait les Sociétés d'assurances telles que ;

1. Charles le Jeune

2. Bouls et Belauct

3. Cetas

4. Immoaf

5. Immo- Congo

· A Elisabethville, il y avait ; la Sab wabgata

· Au Kivu ;

1. Bukavu ; la Castadot

2. Goma ; le Courtier de Chancelier.

La plupart de ces sociétés étaient des filiales ou des intermédiaires. Elles étaient soit des %maisons de courtage soit des Agences de grandes compagnies Européennes ou Américaines. C'est ainsi que par exemple Immoaf son département d'assurances exploitait toute la branche d'assurances en qualité d'agent des plusieurs compagnies d'assurances parmi lesquelles : calendonia-assurance, North British Edmand, National Union of Pittsburdh, Mercantil, Union Marine et Général-Assurance, compagnie la Concorde.

C'était également le cas de l'agence d'assurances du CEDEC qui représentait : Northan Assurance et le Général- Trust d'Afrique qui était courtier au Katanga du South- British.

Ces Caractères d'intermédiaire réduisaient pour les Entreprises leur possibilité de placer leurs bénéfices et leurs réserves techniques au Congo. Le seul fond dont elle pouvait disposer librement était celui de commission d'assurances chiffrée à 20%.

Leur rôle se limite à l'encaissement des primes et règlement des bénéfices et leur placement. Cela constituait une fuite continuelle des capitaux du Congo vers les pays où étaient installées les sociétés mères.

Il faut signaler cependant une présence insignifiante et que des entreprises de droit Congolais qui exploitées directement les assurances pour leur compte à l'instar :

· L'Agence générale d'assurances au Congo

· Amelot Louis Jos.

Toutes fois, elles demeuraient, elles aussi étrangères par la composition de leur capital, leur direction, le personnel technique et la politique générale.

Durant toute cette période la législation en matière d'assurances était embryonnaire, elle ne se limitait qu'au contrôle comptable des sociétés d'assurances et à la fiscalité sur les bénéfices sociaux réalisés par ces sociétés, c'était la loi Belge de 25 juin 1930, complétée par son règlement du 07 juin 1931, qui s'appliquait au Congo en vertu de l'autorisation préalable, le marché Congolais d'assurances se caractérisait par un libéralisme poussé ; ni le contrat, ni la profession d'assurances n'était règlementée.

Le décret du 25 mai 1950 règlemente la responsabilité civile en matière d'accident de circulation, l'ordonnance législative du 21 Août 1958 règlemente la couverture obligatoire de leurs responsabilités civiles par les exploitants et détenteurs de sociétés de transport rémunérées par les personnes.

* 32 Les Archives de la SONAS

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"En amour, en art, en politique, il faut nous arranger pour que notre légèreté pèse lourd dans la balance."   Sacha Guitry